Apparitions mariales de Beauraing

Apparition mariale à Beauraing en 1932-33 à 5 enfants. Reconnue par l'Eglise catholique
Apparitions mariales de Beauraing
Description de cette image, également commentée ci-après
Notre-Dame de Beauraing (au pied de l'aubépine).

Date du au
Lieu Beauraing (Belgique)
Résultat Apparitions reconnues par André-Marie Charue, évêque de Namur, reconnaît officiellement les apparitions le .

Les apparitions mariales de Beauraing désignent les apparitions de la Vierge Marie, qui seraient survenues du au , à cinq enfants du village de Beauraing, dans la province de Namur en Belgique : Fernande, Gilberte et Albert Voisin, ainsi qu'Andrée et Gilberte Degeimbre. Les événements se sont déroulés dans le jardin du pensionnat Notre-Dame du Sacré-Cœur tenu par les sœurs de la doctrine chrétienne de Nancy.

Durant un peu plus d'un mois, les enfants déclarent voir, le soir, plus d'une trentaine de fois, la Vierge Marie. Très vite la foule afflue, et des dizaines de personnes se rassemblent avec les enfants à l'heure des présumées apparitions. La présence de la presse, qui publie des rapports quotidiens, renforce l'attractivité de l’événement et l'on estimera à trente mille personnes le nombre des présents lors de la dernière apparition le . Parmi les curieux, de nombreux médecins - plusieurs dizaines - qui mènent leur propre enquête, de leur propre autorité, avant même la fin des événements.

Si « la dame » se déclare être l'Immaculée-Conception, la Mère de Dieu et la Reine du Ciel lors de différentes apparitions, l'Église catholique et ses responsables demeurent très prudents et discrets jusqu'à la fin des événements. Ce n'est que plusieurs mois plus tard que l'évêque du lieu ouvre une enquête canonique qui se solde par un « non constat de supernaturalitate ». D'autres enquêtes sont ouvertes (pour compléter le dossier), et finalement en 1949, André-Marie Charue, évêque de Namur, reconnait officiellement les apparitions.

Ces apparitions ont suscité une grande polémique tant dans la société civile que dans le milieu catholique (entre les tenants de « vraies » apparitions, et ceux déclarant qu'il s'agit de « fausses » apparitions). Une importante série d'apparitions (qualifiées de « fausses apparitions » car non reconnues et parfois même condamnées par les autorités de l'Église catholique) se sont également produites en divers lieux de Belgique après la fin de celles de Beauraing.

Historique modifier

Le contexte modifier

Beauraing est un bourg de Famenne, non loin de la frontière française. Le lieu des apparitions est la cour d'entrée du pensionnat tenu par des Sœurs de la doctrine chrétienne. Une reproduction de la grotte de Lourdes est présente dans la cour, à une dizaine de mètres du lieu de l'apparition. La route située de l'autre côté de la clôture est « passablement fréquentée », et le site est surplombé par un viaduc ferroviaire où passent régulièrement des trains de marchandises bruyants. Contrairement à de précédentes apparitions (comme Lourdes ou Fátima), le site n'est ni isolé, ni calme[1],[2].

Le récit des événements est bien connu, car il va être très vite couvert par la presse qui vient en grand nombre assister aux « apparitions », et qui va en donner le récit détaillé au jour le jour[3]. De plus, nous disposons de nombreux témoignages et études réalisées par des médecins et théologiens qui vont s'emparer du phénomène et fournir une importante littérature. Des livres sont même publiés avant la fin des apparitions[1],[N 1]. La presse elle-même fournit très vite un récit détaillé des événements, non seulement au niveau local, mais également national avec « un lot d'informations plus ou moins exactes, sinon tendancieuses ». Si bien que même le nonce de Belgique, Clemente Micara, fera un rappel à l'ordre aux journalistes durant ses vœux à la presse, les rappelant à leur « devoir de prudence et d'objectivité »[4].

Enfin, Bouflet et Boutry indiquent que « de l'avis unanime, l’atmosphère de ferveur qui règne sur le lieu d'apparition » fidélise les foules, qui se retrouvent chaque jour plus nombreuses[3].

Premières apparitions modifier

 
Représentation des premières apparitions de la Vierge aux enfants.

Le , alors qu'il fait nuit, Fernande Voisin, 15 ans, et son frère Albert, 11 ans, vont chercher leur sœur Gilberte (13 ans), demi-pensionnaire au pensionnat tenu par les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy, accompagnés de leur amie Andrée Degeimbre, 14 ans, et de sa petite sœur Gilberte, 9 ans[1],[5].

Alors qu’il vient de sonner à la porte du pensionnat, Albert se retourne, regarde dans la direction du talus du chemin de fer tout proche et s'exclame : « Regardez la Vierge qui se promène au-dessus du pont ! » Il voit une femme habillée de blanc, « toute lumière », qui marche à un mètre au-dessus du pont. Lorsque les filles se retournent à leur tour, elles peuvent aussi apercevoir la « belle dame », tout comme Gilberte qui arrive peu après de l’intérieur du pensionnat. Leur première réaction est l’affolement. Apeurés, ils retournent chez eux en courant, mais décident quand même de revenir chercher Gilberte à la même heure le lendemain vers 18 heures 30[2],[5].

Le , la « belle dame » leur apparaît de nouveau au-dessus du pont. Le l'apparition est vue à quatre mètres au-dessus du sol, mais les enfants n'osent toujours pas s'en approcher[6]. Ce n'est que le vendredi 2 décembre qu'enfin, l'apparition rejoint les enfants quand ils passent près du houx du jardin, puis sous une branche de l’aubépine près de la grille d’entrée. Les enfants récitent ensemble un « Je vous salue Marie », puis s'agenouillent devant cette apparition[2]. Lors des premiers interrogatoires, l'apparition est décrite comme étant debout sur un petit nuage qui lui cache les pieds. Elle est vêtue d’une longue robe blanche traversée par trois fins reflets bleus ; ceux-ci partent de son épaule gauche et disparaissent au bas de la robe, sur la droite. Sa tête, d'où sortent de fins rayons de lumière formant comme une couronne, est recouverte d’un long voile blanc qui tombe sur les épaules. Elle tient les mains jointes et sourit, mais ne tient pas de chapelet[2],[N 2]. Le jeune Albert s'aventure à interroger l'apparition et lui demande « Etes vous la Vierge immaculée », les enfants indiquent qu'elle répond oui en hochant de la tête, mais reste silencieuse[2],[7].

Poursuite des apparitions, arrivée des foules modifier

 
Statue représentant la « Vierge au cœur d'Or ».

Jusqu'au , date de la dernière apparition, les apparitions vont être quasi quotidiennes. Le 8 décembre, l'apparition déclare « Je suis la Vierge immaculée »[N 3]. Le 17 décembre, les enfants indiquent que la Vierge demande à faire bâtir une chapelle. L'ensemble des messages de la Vierge transmis par les voyants tient en peu de mots ou consignes : elle demande aux enfants « d’être bien sages. », leur demande « Priez, priez beaucoup, priez toujours », et ajoute « qu'on vienne ici en pèlerinage », promettant de « convertir les pécheurs ». Elle ajoute aux enfants « sacrifiez-vous pour moi »[7],[8].

Le , les enfants aperçoivent entre les bras de l'apparition, son cœur illuminé, tel un cœur d’or nimbé de grands rayons, cette vision se reproduira encore[8]. Cette vision donnera aussi une dénomination à la Vierge « la Vierge au cœur d'or »[9].

Dès les premiers jours de décembre, soit tout au début des apparitions, une foule de curieux vient assister aux apparitions aux côtés des enfants. Cette foule est très vite considérable. Si on compte douze personnes le , ils sont 600 à 800 le 7 décembre, 8 à 10 000 le lendemain, toujours plus de 8 000 le 29 décembre et entre 25 000 et 30 000 personnes le 3 janvier[7],[8]. Parmi les curieux et touristes, il y a de très nombreux médecins, et leur nombre va lui aussi croissant avec le temps (une douzaine le 21 décembre, 17 le lendemain, 37 médecins le 29 et 160 pour le 31)[7].

Dernière apparition modifier

Le , lors de la dernière apparition, la Vierge se présente aux enfants en disant : « Je suis la Vierge immaculée, la Mère de Dieu, la Reine des Cieux ». Ce jour-là, la Vierge aurait confié des « secrets » à trois des cinq voyants[7],[8]. La Vierge dit également aux enfants : « Je convertirai les pécheurs »[8]. Elle interroge également Fernande : « Aimez-vous mon Fils ? M'aimez-vous ? » Et, après la double réponse affirmative de l'adolescente, elle conclut en disant : « Alors, sacrifiez-vous pour moi. Adieu »[9].

Ce jour-là, le nombre de fidèles (et de curieux) est estimé à trente mille personnes, parmi lesquels on dénombre plus de cent médecins[7],[8].

Position de l’Église modifier

Durant les apparitions, et dans les années qui suivent, l’Église catholique se montre très prudente et réservée sur la conduite à tenir. Ainsi, dès le 14 décembre, Paul-Justin Cawet, évêque coadjuteur de Namur, invite le clergé du diocèse à « la plus grande réserve ». Le 31 janvier, presque un mois après la fin des apparitions, Thomas-Louis Heylen, l'évêque du diocèse, « autorise les prêtres à se rendre sur les lieux à titre privé ». Le , il autorise les fidèles à installer des ex-votos sur le lieu des (supposées) apparitions[7].

Le , l'épiscopat belge, sous la présidence du cardinal Van Roey, autorise les prêtres à conduire des pèlerinages sans l'accord préalable de l'évêque du lieu. Le 22 novembre, un règlement des pèlerinages est mis en place et affiché dans l'église du village : les cérémonies doivent dorénavant être célébrées à l'intérieur de l'église (du village) et non en plein air. Les processions vers les lieux « d'apparitions » sont interdites[7]. En janvier 1935, le Vatican confirme que « les pèlerinages aux lieux dits des apparitions sont prohibés »[10].

Le , André-Marie Charue autorise le culte public de Notre-Dame de Beauraing. Les apparitions elles-mêmes ne seront reconnues qu'en 1949[10].

Suites et conséquences modifier

Études médicales et enquêtes modifier

Les premières études médicales et scientifiques sont menées par des médecins « laïcs »[N 4], de leur propre initiative. L'Église catholique se tient à distance des apparitions et aucun religieux ou prêtre n'est visible durant ces apparitions qui pourtant attirent les foules. À partir du 5 décembre, plus d'une dizaine de médecins assistent aux apparitions, ce nombre monte jusqu'à 160 lors de la dernière apparition. Durant ces apparitions, les médecins observent les enfants, et vont jusqu'à mener des expériences sur eux. Ensuite, ils interrogent les enfants séparément, essayant de les faire se contredire. Vingt-cinq interrogatoires post-apparition vont être ainsi menés par ces médecins[11],[5], des journalistes ainsi que des membres des tribunaux belges et même le procureur du Roi[12].

Un témoin rapporte que « des médecins ont fait sur eux diverses expériences, comme de leur picoter la tempe avec un canif, de leur pincer fortement les mollets, de leur brûler le gras de la main avec une allumette et enfin de leur lancer la lumière d'une lampe électrique dans les yeux : les voyants semblent n'avoir guère réagi, s'ils l'on fait, et les médecins n'ont pas relevé trace des pincements, picotements et brûlures »[13]. Un des rapports médicaux conclut : « L'observation sérieuse de la série des phénomènes permet d'écarter toute hypothèse d'hystérie, d'hallucination collective et d'hypnose. Les expériences faites le 8 décembre forcent à écarter toute idée de simulation »[7],[5].

Bouflet et Boutry soulignent que ces médecins se « substituent aux enquêteurs ecclésiastiques et prétendent imposer leurs conclusions » (à l'autorité ecclésiale), s'arrogeant le droit d'interroger les voyants, de mener les interrogatoires, comme le ferait un tribunal. Alors que le cycle des apparitions n'est pas encore terminé, un médecin, le docteur Maistriaux, publie le 21 décembre 1932 une première étude[14] de 40 pages favorable « à l'hypothèse surnaturelle ». D'autres médecins, catholiques (dont la foi ne saurait être mise en doute précisent les auteurs), penchent eux pour l'illusion, et le font savoir publiquement[4].

Multiplications de « fausses apparitions » modifier

Quelques jours après la fin des apparitions, de nouvelles apparitions mariales se produisent à Banneux. Celles-ci seront reconnues comme authentiques par l'évêque de Liège en 1949[15]. Mais toute une série « d'apparitions » sont également déclarées dans diverses villes de Belgique (Onkerzele, Lokeren-Naastveld, Berchem-Anvers, Wilrijk, Etikhove, etc). Yves Chiron dénombre treize cas « d'apparitions mimétiques »[N 5] sur une vingtaine d'apparitions décomptées sur la Belgique durant l'été 1933[4].

Alimentée par « le zèle des journalistes », la polémique devient telle, que très vite, l'archevêque de Malines, qui est le primat de Belgique, rédige une lettre qu'il signe avec plusieurs autres évêques belges à destination des fidèles. Dans cette lettre[16], l'évêque rappelle tant au clergé qu'aux fidèles les règles classiques de prudence en matière d'apparition ou de révélation privée. Certaines de ces apparitions feront l'objet d'enquêtes canoniques qui concluront à un non constat de supernaturalitate[11],[17].

Contestations dans l’Église Catholique modifier

La « grande simplicité » du « message de la Vierge » transmis par les voyants déconcerte certains théologiens : aucune annonce de châtiment comme à La Salette, ni de demande de dévotion particulière comme à Fatima[N 6]. De plus, aucun miracle « extraordinaire » ne vient confirmer la parole des voyants (comme le miracle du soleil à Fatima, ou les guérisons de malades « dites miraculeuses » comme à Lourdes)[8].

Une polémique va naître en Belgique, dans le milieu catholique à la suite de la publication de trois articles hostiles à « l'authenticité des apparitions » dans une revue réputée : « Études carmélitaines ». En avril 1933, quelques mois après la fin des apparitions, le directeur de la revue, le père carme Bruno de Jésus-Marie, rédige un article estimant que ces apparitions « ne sont pas d'origine surnaturelle » car « elle ne semble pas avoir de finalité particulière », et qu'il n'y a pas eu de « miracle dûment constaté ». Deux autres articles de scientifiques belges renommés[N 7] complètent son propre article et concluent à « une simulation plus ou moins inconsciente, compliquée de phénomènes d'autosuggestion » pour l'un, et à « une explication naturelle des faits de Beauraing » pour l'autre[18].

L'« autorité de la revue » et du père carme rédacteur de l'article (et directeur de la revue), rallient un grand nombre de catholiques et de prêtres ainsi que d'autres publications à cette idée de « fausses apparitions ». Le climat en Belgique devient passionnel entre les partisans « du pour » et « du contre »[18].

Reconnaissance officielle modifier

L'évêque du lieu attend la fin des « apparitions » pour lancer la procédure canonique d'étude du phénomène[11]. En juin 1933, l'évêque rencontre le pape Pie XI à Rome et crée une commission d'enquête pour étudier les apparitions[7]. La commission diocésaine débute ses interrogatoires le . Elle entend 94 personnes, mais le climat passionné entourant cet événement l'empêche de pousser à fond son étude qui se termine un an plus tard, le . Après un rapport de 359 pages, la commission conclut : « le caractère surnaturel des faits n'est pas établi »[10],[18]. Une nouvelle instance indépendante du diocèse est créée, directement sous la direction du cardinal Van Roey, et elle procède à l'audition de nouveaux témoins en 1938. Après cinq sessions de travail, cette instance rend son jugement : un « non constat de supernaturalitate » (ce qui signifie que le caractère surnaturel des apparitions n'est pas démontré)[10],[18].

Les dossiers des deux congrégations sont envoyés au Vatican, à la Congrégation du Saint-Office, pour examen. La congrégation se montre prudente et demande un complément. De nouveaux dossiers lui sont envoyés[18], mais le Vatican refuse de se prononcer. L'évêque de Namur crée une nouvelle commission théologique le . Le , le Vatican envoie une lettre à l'évêque de Namur, André-Marie Charue, lui donnant « la faculté de porter le jugement sur les faits en tant qu'« Ordinaire du lieu », usant de sa propre autorité et sans que soit impliquée aucunement l'autorité du Saint-Siège ou de la Province ecclésiastique »[19],[10].

Le , l'évêque autorise le culte à la Vierge de Beauraing[20], et le , André-Marie Charue, évêque de Namur, reconnaît le caractère surnaturel des faits, déclarant « Nous pouvons, en toute sérénité et prudence, affirmer que la Reine des cieux apparut aux enfants de Beauraing, au cours de l'hiver 1932-1933 »[19]. Ce même jour, l'évêque reconnait deux guérisons « miraculeuses », attribuées à l'intercession de la Vierge de Beauraing[10].

Le sanctuaire de Beauraing modifier

 
Vue du sanctuaire construit sur le lieu de l'apparition.

Le sanctuaire est construit sur le site des apparitions de 1933. La construction de la première chapelle débute en 1947, peu de temps avant la reconnaissance officielle des apparitions par l'Église catholique[21],[1]. Cette chapelle est consacrée en 1954. D'autres lieux de culte sont construits dans les années suivantes (la crypte, l'église supérieure), le site est aménagé, des bâtiments proches sont achetés par les responsables du sanctuaire pour accueillir et héberger les pèlerins. Le site s'étend et se développe jusqu'à la fin du XXe siècle[21],[22]. Ensuite vient le temps des rénovations et opérations d’entretien liées au vieillissement des installations[23].

En 1985, le pape Jean-Paul II se rend en pèlerinage sur le lieu des apparitions[9]. Il s'arrête au jardin des apparitions et rencontre les voyants et leurs familles, puis il célèbre une messe en plein air. En 2013, l'église du sanctuaire est élevée au rang de basilique mineure par le Vatican[24].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Comme le livre du Docteur Maistriaux, Que se passe-t-il à Beauraing?, 1932, éd. Rex, louvain, 43 p.
  2. Yves Chiron note dans son ouvrage qu'il y a des différences notables entre l'apparition décrite par les enfants et la statue de la Vierge de Lourdes pourtant toute proche. Il ajoute que les enfants ont déclaré ne pas connaître l'histoire des apparitions de Lourdes. Selon lui « il n'y a pas eu de transfert d'image » (pour les voyants) entre la Vierge de Lourdes et l'apparition qu'ils décrivent. Voir Chiron 2007, p. 259.
  3. Yves Chiron donne la date du 21 décembre pour ce message de la Vierge.
  4. C'est-à-dire des médecins non religieux, et en dehors de tout cadre religieux ou tout lien avec l'autorité de l’Église catholique.
  5. Yves Chiron désigne ainsi des « fausses apparitions » où le voyant, volontairement ou non, consciemment ou non, prend modèle sur d'autres apparitions pour décrire ce qu'il croit voir, en s'inspirant d'autres cas connus d'apparitions.
  6. A Fatima, la Vierge demande de prier le rosaire. Pratique déjà connue depuis plusieurs siècles, mais « demandée explicitement par l'apparition ».
  7. Le docteur Paul van Gehucheten, professeur de neurologie à l'Université catholique de Louvain pour le premier, et le docteur Étienne De Greeff, professeur d'anthropologie criminelle à l’École des Sciences Criminelles de Louvain pour le second.

Références modifier

  1. a b c et d Chiron 2007, p. 257.
  2. a b c d et e Chiron 2007, p. 258.
  3. a et b Bouflet et Boutry 1997, p. 236.
  4. a b et c Bouflet et Boutry 1997, p. 238.
  5. a b c et d Philippe Marque, « A Beauraing, Gilberte a vu 33 fois la Vierge ! », Le républicain Lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Laurentin et Sbalchiero 2012, p. 120.
  7. a b c d e f g h i et j Laurentin et Sbalchiero 2012, p. 121.
  8. a b c d e f et g Chiron 2007, p. 259.
  9. a b et c Adélaïde Patrignani, « À Beauraing, traverser l’épreuve de la pandémie guidé par la Vierge au Cœur d’or », Vatican News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a b c d e et f Laurentin et Sbalchiero 2012, p. 122.
  11. a b et c Chiron 2007, p. 260.
  12. Joset 1982, vol. 4, p. 245-246.
  13. Citation de : Orner Engebert, Les « Apparitions » de Beauraing, J-M Peigues, , p. 78.
  14. Docteur Maistriaux, Que se passe-t-il à Beauraing?, 1932, éd. Rex, louvain, 43 p..
  15. Chiron 2007, p. 263-264.
  16. Lettre publiée dans Cardinal Van Roey, Collectio Epistolorum Pastoralium, t. II, Malines, p. 218-219.
  17. Chiron 2007, p. 309-310.
  18. a b c d et e Chiron 2007, p. 261.
  19. a et b Chiron 2007, p. 262.
  20. Philippe MARQUE, « A Beauraing, Gilberte a vu 33 fois la Vierge ! », Le républicain Lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. a et b « Sanctuaires de Beauraing (Notre-Dame de Beauraing) », Egliseinfo.be (consulté le ).
  22. Le Patrimoine monumental de la Belgique : Province de Namur, arrondissement de Dinant, Belgique, vol. I, Editions Mardaga, , 1413 p. (ISBN 978-2-87009-636-9, lire en ligne), p. 123.
  23. « Sanctuaires de Beauraing: le béton sous le podium menace de s’effondrer », L'Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Belgique : l'église de Beauraing élevée au rang de basilique », Zénit,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Site officiel du sanctuaire de Beauraing — Notre-Dame au Cœur d'Or.

Bibliographie modifier

Livres
  • Docteur Maistriaux, Que se passe-t-il à Beauraing ?, Louvain, Ed. Rex, (ASIN B004AKKH9K).
  • Omer Englebert, Les « apparitions » de Beauraing, Paris, J.M Peigues, .
  • (nl) J.F. Boon, Getuigenis omtrent Beauraing, : Ervaringen van een journalist 15-12-32 tot 30-9-33, Courtrai, .
  • Les faits mystérieux de Beauraing : Études, documents, réponses, Paris, .
  • A. Monin, Notre-Dame de Beauraing : Origine et développement du culte, Beauraing, .
  • Camille-Jean Joset et Mgr Toussaint, Beauraing : les apparitions, Desclée de Brouwer, .
  • René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 978-2-213-67132-1), p. 120-122.
  • Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Paris, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 236-239.
  • Yves Chiron, Enquête sr les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 978-2-262-02832-9), p. 257-262.
  • Camille-Jean Joset, Dossiers De Beauraing : Au Rendez-vous De Notre-Dame. Message D'un Demi-Siècle 1932-1982, vol. 3, Beauraing, Pro Maria, , 96 p..
  • Camille-Jean Joset, Dossiers De Beauraing : Sources et documents primitifs inédits antérieurs à la mi-mars 1933, vol. 4, Namur, Recherches Universitaires, , 339 p..
  • Camille-Jean Joset, Dossiers De Beauraing : Enquêtes Officielles 1933-1951, vol. 5, Beauraing, Pro Maria, , 158 p..
  • Joël Rochette et Jacques Gilon, Beauraing, la Vierge au cœur d'or : 75e anniversaire des apparitions, Nouvelle Cité, , 192 p. (ASIN 285313525X).
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