Annoisin-Chatelans

commune française du département de l'Isère

Annoisin-Chatelans
Annoisin-Chatelans
La place de Chatelans.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Nora Chebbi
2020-2026
Code postal 38460
Code commune 38010
Démographie
Gentilé Nuisantins
Population
municipale
717 hab. (2021 en augmentation de 7,66 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 28″ nord, 5° 17′ 39″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 452 m
Superficie 13,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charvieu-Chavagneux
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Annoisin-Chatelans

Annoisin-Chatelans est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Situation et description modifier

Le village d'Annoisin-Chatelans se situe sur les contreforts et le plateau de l'Isle-Crémieu, à quelque 40 km à l'est de Lyon juste au-dessus de la commune de Crémieu sur la route de Lagnieu.

Elle faisait partie de la communauté de communes de l'Isle-Crémieu qui regroupe toutes les communes autour de Crémieu, de la plaine côté Lyon avec Chamagnieu ou Villemoirieu jusqu'à la zone de collines d'Optevoz. La Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné l'a remplacé en 2017.

La commune se caractérise par un habitat dispersé qui provient de la fusion de deux bourgs d'importance comparable, Annoisin plutôt tournée vers Crémieu et Chatelans à quelque deux kilomètres, plutôt tournée quant à elle vers le val-d'Amby (Hières-sur-Amby et Optevoz). À ce caractère historique, il faut ajouter en montant de Crémieu, les deux hameaux de Michalieu et du Mollard.

Géologie modifier

Le plateau où se situe en grande partie le territoire communal est constitué de calcaires jurassiques et des moraines qui constituent en grande partie la surface du secteur géologique de l’île Crémieu[1] avec, en outre, la présence d'une couverture rocheuse et de cavités propres à un relief karstique[2].

Sites géologiques remarquables modifier

« Les carrières et les belvédères du plateau de Larina », sont un site géologique remarquable de 7,31 hectares sur les communes d'Annoisin-Chatelans et Hières-sur-Amby. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3].

Communes limitrophes modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 175 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Hydrographie modifier

Voies de communication modifier

Le territoire communal est situé à l'écart des grands axes routiers.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Annoisin-Chatelans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), forêts (30,9 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Logement modifier

Quartiers, hameaux et lieux-dits modifier

Risques naturels modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune d'Annoisin-Chatelans est situé en zone de sismicité n°3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[16].

Terminologie des zones sismiques[17]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Dans la zone de risque nucléaire, de la centrale du Bugey modifier

Des pastilles d'iode sont fournies régulièrement pour protection de la thyroïde

Les préfets de l'Ain, de l'Isère et du Rhône ont adopté le 18 juin dernier un nouveau plan particulier d'intervention, définissant entre autres des périmètres plus ou moins exposés en cas d'accident nucléaire. Quelles sont les communes concernées ?

Le Bugey, ses collines vallonnées, ses cascades et sa centrale, fumant à l'horizon. Située à 40 kilomètres à l'Est de Lyon, un accident dans cette dernière aurait des conséquences dramatiques : 5 millions de Français irradiés et 20 000 km2 de zones agricoles contaminées, d'après une étude de l’institut biosphère de Genève.[réf. nécessaire]

En prévision d'un tel scénario, les préfets de l'Ain, de l'Isère et du Rhône ont approuvé le 18 juin dernier un nouveau plan particulier d'intervention (PPI). D'après le dossier de la préfecture de l'Ain, le PPI "définit les objectifs (alerter la population, assurer le bouclage de la zone et la circulation, protéger la population, lutter contre les effets ...) et les actions à mener", sous la responsabilité du préfet. Il se déclenchera "s'il existe un danger radiologique et/ou chimique réel pour les populations".

Ce dernier définit trois périmètres plus ou moins dangereux, de deux, cinq à vingt kilomètres autour de la centrale, concernant des communes de l'Ain, de l'Isère et du Rhône. Les habitations et zones agricoles se trouvant dans le premier périmètre de deux kilomètres, dit "de danger immédiat" étant les plus exposées : Hières-sur-Amby, Saint-Vulbas, Vernas. Ensuite viennent les communes de La Balme-les-Grottes, Loyettes, Blyes, Saint-Romaine-de-Jalionas, Leyrieu, Annoisin-Chatelans ou Saint-Baudille-de-la-Tour.

Selon le type et la gravité d'un éventuel accident nucléaire, plusieurs réponses peuvent être envisagées. Dans un premier temps, il s'agit de mettre à l'abri les populations du périmètre de deux kilomètres. Ensuite, l'évacuation de celles du périmètre de cinq kilomètres. Puis l'extension ou la levée de ces mesures sur le périmètre restant de vingt kilomètres, voire au-delà si besoin.

Toponymie modifier

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Le plateau de Larina a été occupé dès le début du premier millenaire, on en retrouve encore les traces sur le site de Larina au nord de la commune (oppidum puis camp mérovingien)[18].

Moyen Âge modifier

Le premier texte connu sur Annoisin concerne la paroisse et son église 1172 – 1275 époque des rois capétiens[réf. nécessaire].

Époque contemporaine modifier

Autrefois rattaché à Optevoz, Chatelans a été rattaché à la commune d'Annoisin au début du XXe siècle.

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1969 mars 1993 Clément Gauthier SE  
mars 1993 mars 2001 Emile Martin SE  
mars 2001 mars 2014 Yves Gentil SE  
mars 2014 En cours Nora Chebbi SE Auto-entrepreneur en esthétique
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

  • En 2015, la commune n'est jumelée avec aucune autre.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 717 habitants[Note 3], en augmentation de 7,66 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
253272276306324326571620673
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
657677655567557551565540508
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
502461433405390351326297260
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
231247285301412541614615623
2014 2019 2021 - - - - - -
667696717------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias modifier

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes modifier

La communauté catholique et l'église d'Annoisin-Chatelans (propriété de la commune) dépendent de la paroisse catholique Saint-Martin de l'Isle Crémieu qui elle-même fait partie du diocèse de Grenoble-Vienne[23].

Économie modifier

L'économie locale se base essentiellement sur l'agriculture et le tourisme[24] :

  • chambres d'hôtes ;
  • production de fromages de chèvre ;
  • production de béton prêt à l'emploi ;
  • installation d'eau et de gaz.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le site de Larina se poursuit sur le territoire de la commune de Hières-sur-Amby.
 
L'église d'Annoisin.

Annoisin-Chatelans compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques, le site typique d'éperon barré de le Devend, la Larinaz et Charbonnier inscrit par arrêté du [25]. Une nécropole et fragments pré-romains ont été retrouvés dans l'oppidum de Larina.

Ce petit village du Nord-Isère a conservé beaucoup de ses maisons de pierre dorée, extraite de ses carrières qui sont toujours exploitées, son surprenant clocher octogonal, ses fours banaux et autres lavoirs cachés au fond de prairies verdoyantes. La curiosité de la commune, ce sont justement ses nombreux fours à pain et lavoirs que ce soit à Annoisin et son four en haut du bourg, à Chatelans avec ses deux fours, son lavoir et sa fontaine dans le bas du bourg ou dans le hameau de Michalieu avec un bel ensemble four à pains, lavoir et sa croix.

Neuf lieux et monuments sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[26] :

  • l'église paroissiale Notre-Dame, au Mollard, du Moyen Âge, modifiée en 1884-1885 ;
  • la maison dite « domaine de la Tour », du XVIe siècle, modifiée en 1789 ;
  • le cimetière ;
  • le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 ;
  • une maison au Mollard, du XVIe siècle, modifiée au XIXe siècle ;
  • l'école primaire de filles et de garçons du XIXe siècle ;
  • une ferme du XVIIIe siècle ;
  • l'école primaire de filles et de garçons actuellement mairie.

Patrimoine naturel modifier

On peut emprunter les multiples sentiers balisés qui serpentent à travers les buis et les genévriers bleus que l'on trouve à profusion sur ce plateau calcaire. Ils conduisent au bord de magnifiques falaises dominant la plaine du Rhône ou sur des collines d'où l'on peut apercevoir au sommet la chaîne des Alpes et le Mont-Blanc. L'ensemble de ces itinéraires est accessible en famille.

Patrimoine culturel modifier

 
Maison traditionnelle en pierre et chemin lauzé à Chatelans. Les lauzes sont installées en bordure de chemin, pour matérialiser la limite d'une parcelle ou d'un sentier.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Annoisin-Chatelans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Calcaire jurassiques et moraines de l'ile crémieu », sur ades.eaufrance.fr, (consulté le ).
  2. « Page sans titre », sur ades.eaufrance.fr (consulté le ).
  3. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Annoisin-Chatelans et Montagnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Montagnieu », sur la commune de Montagnieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  17. [1]
  18. F. Perrin, Un dépôt d'objets gaulois à Larina, DARA, 1990.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Site de la paroisse de Crémieu, page sur le territoire de la paroisse, consulté le 10 septembre 2020.
  24. Daniel Delattre et al., L'Isère - les 533 communes. Grandvilliers : Éditions Delattre, 2008. (ISBN 2-915907-40-4 et 978-2-915907-40-7).
  25. « Liste des monuments historiques de la commune de Annoisin-Chatelans », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Liste des lieux et monuments de la commune de Annoisin-Chatelans à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « Musée de la lauze », sur isere-tourisme.com (consulté le ).