Anne Dandurand

actrice, auteure canadienne

Anne Dandurand, née en 1953 à Montréal, est une romancière, nouvelliste, comédienne, cinéaste et journaliste québécoise[1].

Anne Dandurand
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (70 ans)
Nationalité
Activités

Biographie modifier

Ayant d'abord exercé les métiers de journaliste, de comédienne et de cinéaste, Anne Dandurand poursuit son cheminement professionnel en tant qu'écrivaine[2].

En 1982, Anne Dandurand publie son premier roman, en collaboration avec sa sœur jumelle Claire Dé, La louve-garou (Éditions de la Pleine Lune, 1982)[3],[4],[5],[6]. Elle fait ensuite paraître trois romans : Un Cœur qui craque : journal imaginaire (VLB Éditeur, 1990), La marquise ensanglantée (XYZ, 1996) ainsi que Les porteuses d'ombre : histoires (Planète Rebelle, 1999)[1],[7],[8].

Comme nouvelliste, elle publie quatre titres, soit Voilà c'est moi : c'est rien j'angoisse : journal imaginaire (Triptyque, 1987), L'Assassin de l'intérieur ; Diables d'espoir (XYZ, 1988), Petites âmes sous ultimatum (XYZ, 1991) ainsi que La salle d'attente (XYZ, 1994) qui sera également adapté au théâtre[1],[9],[10].

Dandurand signe des textes dans plusieurs collectifs au Québec, au Canada anglais, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Suisse ainsi qu'en Hollande[1].

Œuvres modifier

Romans modifier

Nouvelles modifier

  • Voilà c'est moi : c'est rien j'angoisse : journal imaginaire, Montréal, Triptyque, 1987, 77 p. (ISBN 289031054X)
  • L'Assassin de l'intérieur ; Diables d'espoir, Montréal, Éditions XYZ, 1988, 64 p. (ISBN 289261015X)
  • Petites âmes sous ultimatum, Montréal, XYZ, 1991, 108 p. (ISBN 2892610451)
  • La salle d'attente, Montréal, XYZ, 1994, 60 p. (ISBN 2-89261-111-3)

Prix et honneurs modifier

  • 1987 - Récipiendaire : Concours de nouvelles de la revue française N comme nouvelles (pour Un appartement tout confort)[11]
  • 1990 - Récipiendaire : Grand Prix de la nouvelle pour la jeunesse, Salon du livre pour la jeunesse à Paris (pour La dernière journée du milk-shake)[12],[13]

Notes et références modifier

  1. a b c et d « Anne Dandurand [Auteurs contemporains] », sur auteurs.contemporain.info (consulté le )
  2. Josette Giguère, « Anne Dandurand Kamikaze », Nuit blanche, no 35,‎ , p. 20–21 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
  3. Kathleen Kellett-Betsos, « Anne Dandurand et Claire Dé : gémellité et passion », Tangence, no 62,‎ , p. 73–83 (ISSN 0226-9554 et 1710-0305, DOI 10.7202/008174ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Lucie Côté, « Deux voix sur un air de famille », La Presse •,‎ , p. C4.
  5. « Hôtel Septième-ciel, de Claire Dé: une affaire de style », sur La Presse, (consulté le )
  6. Claire , « Anne Dandurand — Écrire ou mourir », XYZ. La revue de la nouvelle, no 12,‎ , p. 37–41 (ISSN 0828-5608 et 1923-0907, lire en ligne, consulté le )
  7. Jean Barbe, « Anne Dandurand : la chair des mots », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 60,‎ , p. 11–13 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  8. Lucie Côté, « Les craquements du cœur », La Presse,‎ , p. C5.
  9. Jean Basile, « Dandurand, Dé, Yance, Bosco La marée noire des nouvelles », Le Devoir,‎ , p. D3.
  10. Sonia Sarfati, « Double peau », La Presse •,‎ , p. D2.
  11. « Communiqués », XYZ. La revue de la nouvelle, no 10,‎ , p. 80–80 (ISSN 0828-5608 et 1923-0907, lire en ligne, consulté le )
  12. Francine Grimaldi, « Des jumelles lauréates », La Presse •,‎ , p. D1.
  13. « Communiqué », XYZ. La revue de la nouvelle, no 21,‎ , p. 94–94 (ISSN 0828-5608 et 1923-0907, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier