Anhaux

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Anhaux
Anhaux
Le fronton d’Anhaux.
Blason de Anhaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
André Changala
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64026
Démographie
Gentilé Anhauztar
Population
municipale
377 hab. (2021 en diminution de 5,75 % par rapport à 2015)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ nord, 1° 17′ ouest
Altitude Min. 180 m
Max. 1 247 m
Superficie 12,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Anhaux
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Anhaux
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Anhaux
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Anhaux

Anhaux (prononcé [anoks]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune d'Anhaux se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 122 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 53 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 46 km de Mauléon-Licharre[4], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Irouléguy (1,2 km), Lasse (2,9 km), Ascarat (2,9 km), Uhart-Cize (3,8 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (4,5 km), Saint-Étienne-de-Baïgorry (4,5 km), Ispoure (4,6 km), Uhart-Cize (6,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Anhaux fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8],[9]. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.

Communes limitrophes d’Anhaux[10]
Irouléguy Ascarat
Saint-Étienne-de-Baïgorry  
Banca Lasse

Paysages et relief modifier

L'Adartza, 1 250 mètres, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry, Lasse et Anhaux. L'Artzaïnharria culmine à 971 mètres et le pic d'Arrolakoharria, entre Banca, Saint-Étienne-de-Baïgorry et Anhaux, à 1 060 mètres.

Le Munhoa (ou Monhoa), 1 021 mètres, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Jean-Pied-de-Port. On y accède à partir d'Anhaux, Lasse ou Saint-Étienne-de-Baïgorry par le GR10[11].

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier d'Anhaux.

La commune est drainée par oholbidéko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,18 km de longueur totale[12],[Carte 1].

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 666 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Banca à 8 km à vol d'oiseau[16], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 794,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21],[Carte 2] :

  • les « montagnes des Aldudes », d'une superficie de 18 474 ha, ayant une vocation essentiellement pastorale, et dans une moindre mesure forestière, ce qui a engendré une mosaïque complexe de milieux, qui accueillent une grande diversité d’espèces de flore et de faune[22] ;
  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[23].

Chasse dans la vallée des Aldudes modifier

La chasse aux pigeons ramiers migrateurs, appelée chasse à la palombe, rassemble dans la vallée des Aldudes un nombre important de chasseurs dans les palombières installées ou remises en état, lors des grandes migrations au début de l’automne[24].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Anhaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[26],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), prairies (7,3 %), forêts (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,3 %), zones urbanisées (5,1 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

Anhaux est desservie par les routes départementales D 15 et D 518.

Lieux-dits et hameaux modifier

 
Lavoir.
 
Carte de visite sur un linteau.

Le cadastre napoléonien divisa, en 1840 la commune en 16 quartiers :

quartiers de la section A dite du village
  • du village
  • de l'église
  • Berterretcheco bordaldia
  • Chubitoa[11],[31]
  • Espillacoborda
  • Lececo borda
  • Mendione
  • Ourdoy
quartiers de la section B dite d’Honçaron
  • Elhorichury
  • Haspalaunecoborda
  • Laco
  • Listour erreca
  • Mounocabal
  • Mounhoa
  • Olheguy
  • Tambourinanea

Héguy est un ancien quartier, prolongeant celui de Choubitoa.

Aujourd'hui, les lieux-dits suivants sont répertoriés :

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Anhaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[36],[34].

Anhaux est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[37]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[38],[39].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anhaux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 40,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[41].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2021[34].

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

Le toponyme Anhaux apparaît sous les formes Onodz (1068[42],[43]-1072[43]), Nodz (1105[43],[42]), Naoz (1264[43],[42]), Hanauz (1350[43],[42]), Anhautz (1366[43],[42] et 1413[42]), Anus (1378[42]), Anaux (1513[31], titres de Pampelune[44]), Hanaux (1621[31], Martin Biscay[45]) et Anhausse (1686[31], collations du diocèse de Bayonne[46]).

Étymologie modifier

Brigitte Jobbé-Duval[47] propose l’origine basque ona-oz, qui signifie lieu de la colline.

Autres toponymes modifier

Chubitoa est un hameau d’Ascarat et d’Anhaux, mentionné en 1863[31] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.

Jauréguy était un fief vassal du royaume de Navarre, cité dans le dictionnaire de 1863[31].

Graphie basque modifier

Son nom basque actuel est Anhauze[48].

Histoire modifier

 
Anhaux. Porte d'une maison ancienne.

Le village d’Anhaux est l’un des onze hameaux ou villages primitifs qui constituaient la vallée de Baïgorry. Au Moyen Âge, ces onze hameaux étaient : Ascarat, Sorhoeta, Moussourits, Lasse, Irouleguy, Urdos, Leispars, Occos, Oticoren, Guermiette, Anhauz, tous au nord de la vallée. Le sud, quant à lui, ne sera peuplé que bien plus tard. Malgré une consonance basque, le nom de ce village semble échapper à toute analyse. Le document le plus ancien, connu, sur lequel apparaît le nom d’Anhaux est aujourd’hui le cartulaire de l’abbaye Saint-Jean de Sorde, dans lequel il apparaît vers le Xe siècle.

L’abbé Haristoy dans son livre Recherches sur le Pays basque nous livre que, consigné sur ce cartulaire :

  • « 1068-1072 Oz guilhem de Onotz et sa femme reçurent de Saint-Jean une terre sise à Anhaux à la condition qu’eux et leurs successeurs fourniraient des cautions et sept pains, un porc, un setier de vin et deux mesures de provisions » ;
  • « 1072-1100 Fort Garcies de Onoz avec sa femme Farguil et ses fils s’engageaient à donner à perpétuité, à Saint-Jean (de Sordes) six pains, deux mesures de cidre et deux civades ».

L’abbaye bénédictine en question fut implantée vers le IXe siècle, au nord-est de la Navarre. C’était, en quelque sorte et comme tous les monastères à l’époque, un vaste domaine agricole qui avait ses possessions le long des gaves, en pays d’Orthe et en basse Navarre, et, à la vue des deux références citées, dans la paroisse d’Anhaux.

C’est vers 1023, que Sanche le Grand roi de Navarre créa le fief de la vicomté de Baïgorry au profit de Garcias Lope qui lui était apparenté. La création du hameau proprement dit, sur les terres des vicomtes, remonterait donc à cette période. C’est ainsi que dès le XIe siècle le statut des maisons d’Anhaux fut défini comme l’écrit Jean-Baptiste Orpustan[49]. Il donne pour Anhaux, la liste des maisons existantes au Moyen Âge. Ce document a été réalisé à partir d’archives des années 1350, 1366 et 1412.

On constate que sur les vingt-huit maisons recensées, quatre étaient nobles (la maison seule était noble et à ce titre les propriétaires étaient tenus pour tels), les autres étaient fivatiéres c’est-à-dire qu’elles payaient une redevance, en récoltes, travaux ou argent et étaient érigées sur les terres du ‘seigneur’ de la maison principale.

Les vicomtes de Baigorry puis d’Echaux qui se succédèrent jouirent des dîmes de ce village, et ce jusqu’à leurs liquidations vers 1792.

Les armoiries d’Anhaux, d'azur à un pal d'argent accosté de deux coquilles du même, sont celles de la famille d’Apesteguy. Elles ne furent adoptées par le conseil municipal que le . Pierre Haristoy[50] écrit que les d’Apesteguy étaient seigneurs de Jauréguia d’Anhaux et nommaient à la cure du lieu, que dans les actes notariés d’avant 1670 plusieurs d’Apesteguy figurent comme nobles. Vers 1720 Jean-Pierre d’Apesteguy fut reçu aux États de Navarre. La maison Apesteguia fut, paraît-il au XVIIIe siècle, abbaye laïque de ce lieu. Ses membres jouèrent un rôle important dans la vallée jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Réalisée au XVIIIe siècle la carte des géographes Cassini nous fait découvrir une paroisse ainsi constituée :

  • le bourg d’Anhaux avec une église paroissiale ;
  • le hameau de Choubitoua actuel quartier du même nom ;
  • le hameau de Bassabouria actuel quartier d’Olheguy ;
  • le hameau d'Ounsaharte actuel quartier de Lacoa ;
  • le hameau d'Ançonne actuel quartier de Tambourin et d’une partie du quartier Mounhoa, sur le flanc du pic Arrola.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792   Guillaume d'Uhalde    
1800 1832 Arnaud d'Apesteguy    
1832 1840 Guillaume Arreguy    
1840 1848 Jean Jaureguiberry    
1848 1872 Jean d'Apesteguy    
1874 1881 Jean d'Apesteguy    
1881 1883 Antoine Arreguy    
1883 1883 Gratian Arrambide    
1883 1904 Pierre Narbaitz    
1904 1922 Michel Jaureguy    
1922 1934 Gratian Iribarne    
1934 1945 Jean Laxague    
1945 1947 Arnaud Irouleguy    
1947 1947 Michel Etchepare    
1947 1959 Bernard Piarresteguy    
1959 1977 Jean-Pierre Iribarne    
1977 1996 Bernard Etcheperestou    
1996 2014 Jacques Etchandy DVD  
2014 En cours André Changala    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité modifier

La commune d'Anhaux appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale, du SIVOS de Garazi et du syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port[51].

Démographie modifier

Le gentilé est Anhauztar[47],[48].

L'enquête de 1786[52] recense à Anhaux 80 maisons et 362 personnes[53].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2021, la commune comptait 377 habitants[Note 8], en diminution de 5,75 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
604590336533607697710705622
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
642630607572570588518496453
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
419430387371365341321318293
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
272285275274310247280290370
2018 2021 - - - - - - -
380377-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle d'appellation de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.

Culture locale et patrimoine modifier

Langues modifier

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Anhaux est le bas-navarrais occidental.

Lieux et monuments modifier

Patrimoine civil modifier

Les maisons Jauregia[58] (XIVe et XVIIe siècles), Laxaga[33] (XVe et XVIIe siècles) et la ferme Eiherartia[32] (1730) sont inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

 
 
 
Église Saint-Jean-Baptiste

Patrimoine religieux modifier

L'église Saint-Jean-Baptiste[59], d'origine médiévale, a été presque entièrement rebâtie en 1838. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[59]. L'église est dédiée à saint Jean le Baptiste.

Son cimetière recèle des stèles discoïdales.

 
 

Personnalités liées à la commune modifier

Jean Iraçabal, né en 1851 à Anhaux et mort en 1929 (inhumé à Saint-Étienne-de-Baïgorry), est un militaire français.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'azur à un pal d'argent accosté de deux coquilles du même[60].

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
  2. « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Anhaux », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Anhaux », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  8. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  9. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  10. Carte IGN sous Géoportail
  11. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj et ak Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  12. « Fiche communale d'Anhaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Anhaux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. a b c d e f et g Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  32. a et b « La ferme Eiherartia », notice no IA64000429, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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