Anglo-Canadian Pulp & Paper Mills Ltd.

La compagnie Anglo-Canadian Pulp & Paper Mills Ltd., faisant maintenant affaire sous le nom de Papiers White Birch Division Stadacona (division de Papiers White Birch) est une papetière canadienne fondée à Québec en 1927.

L'Anglo Canadian Pulp and Paper Mills de Limoilou vers 1927

Histoire modifier

Tel que promis à ses électeurs, le maire Valmont Martin réussis à attirer une papetière dans la ville, en l’occurrence le consortium de capitaux canadiens et anglais Anglo-Canadian Pulp & Paper dans le quartier Limoilou. La proximité du Port de Québec et le bassin de main-d'œuvre en faisant un site idéal, le conseil municipal gèle de plus la valeur foncière de la nouvelle usine à 500 000$ pour une période de 10 ans à partir de 1926. Dès son ouverture une année plus tard, « L'Anglo », comme on la surnommait, produit 375 tonnes de papier par jour et emploie 500 personnes, de telle sorte à devenir le premier employeur de Limoilou[1].

 
Vue depuis la rive sud de la rivière Saint-Charles.

Entre 1928 et 1953, la compagnie est propriétaire de l'équipe de hockey des As de Québec[N 1]. Elle est également la source de la relance de la municipalité de Forestville au début des années 1940[2]. En 1960, elle est achetée par la Reed Paper Ltd., une compagnie anglaise fondée en 1894 par Albert Edwin Reed (en). Cette dernière s'en défait en 1988 au profit de la japonaise Daishowa, second producteur de papier au Japon dans les années 1990. L'usine est la propriété de 2001 à 2003 du groupe Enron qui lui donne le nom Papiers Stadacona. Dans la foulée du scandale financier impliquant l'entreprise, elle est mise à l'encan et acquise par le groupe de Peter Brant pour 156 millions de moins que ce qu'Enron avait déboursé. Elle est alors la cinquième usine de papier journal et de papier non couché en importance en Amérique du Nord. En 2005, le nom de la compagnie Brant-Allen Industries, Inc. change pour Papiers White Birch, division Stadacona. En 2009, alors que les conventions collectives de ses employés arrivent à échéance, White Birch se retrouve en difficulté financière et doit fermer temporairement certaines de ses installations[3]. La question des régimes de retraites des employés ayant achoppé depuis plusieurs années est résolue en 2015 alors que ses syndiqués acceptent l'offre patronale[4].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L'acronyme ACES signifie : Anglo Canadian Employees

Références modifier

  1. Réjean Lemoine, Les maires de Québec depuis 1833, Ville de Québec, , 227 p. (ISBN 978-2-89552-100-6), p. 114.
  2. « Forestville - Historique », Ville de Forestville,
  3. Frédéric Hanin et al., « La restructuration financière de Papiers White Birch et les enjeux pour l'usine de Stadacona de Québec » [PDF], Cahiers de l’Alliance de recherche universités-communautés, p. 5-6.
  4. Yves Therrien, « White Birch: la longue bataille sur les régimes de retraite prend fin », Le Soleil,‎ (lire en ligne).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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