André Rivoal

cycliste français

André Léon Rivoal, né le à Armentières et mort le à Eaubonne[1], est un coureur cycliste français, spécialiste de la piste.

André Rivoal
Informations
Naissance
Décès
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EaubonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Spécialité
Équipes amateurs
1940
1941-1944
1945-1946
1947-1948
1950
VC Saint-Denis
Olympique de Saint-Denis
CS Issy-les-Moulineaux
Charonne sportif
Olympique Banlieue Nord
Équipes professionnelles
1949Individuel
Principales victoires

Biographie modifier

André Rivoal est né à Armentières de mère belge et de père breton.

En 1940, il participe aux trophées de Longchamp[2] et à la course de la Médaille[3] où il se qualifie pour la grande finale 1940/41[4]. Il court des américaines associé à Schneider et de nouveau les trophées de Longchamp en 1941[5].

Il ne peut courir que par intermittence pendant l'occupation car il passe plus de temps à se cacher qu'à s'entraîner. Il participe de nouveau à la course de la Médaille 1943/44 et se qualifie pour la grand finale[6]

1945 est sa première année normale depuis longtemps. Il est le meilleur sprinter amateur français de l'année. Il remporte le Grand Prix Cyclo-Sport de vitesse et le Grand Prix d'Europe où il bat Harris. Il devient Champion de France de vitesse amateur devant Prigent[7].

En 1946, il termine 2e du classement général du critérium International de vitesse amateurs[8]. Il court sur invitation au vélodrome de Herne Hill à Londres où tous les grands noms sont présents : Reg Harris, Alan Bannister, Lew Pond et John Dennis[9]. Il gagne le championnat de France de vitesse des sociétés avec l'équipe du CSIM[note 1],[10]. Il est battu par Sensever aux championnats de France[11]. Il participe aux championnat du monde 1946 à Zurich[12] où il est battu en série par le belge Fernand Marquenie[13].

En 1948, il participe au match France-Italie (Coste, Adam, lacoponelli, Rivoal, Lognay, Verdeun, Lesueur et Béthery vs Messina, Benfenati, Astolfi, Loatti, Ghelia, Terruzzi, Frosio et Martino)[14]. Il passe professionnel fin 1948[15] mais il est obligé de travailler en usine la semaine car il n'arrive pas à vivre du cyclisme[16]. Il est reclassé indépendant (amateur) en 1951[17].

En 1953, il est 2e du championnat d'hiver de vitesse derrière Louis Girardin[18].

Palmarès modifier

Championnat de France modifier

Grands-prix modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Maurice Doguette, Henri Sensever et Rivoal

Références modifier

  1. « État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970 », sur matchID - Moteur de recherche des décès (consulté le )
  2. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  3. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  4. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  5. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  6. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Les sports », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  8. « Les routiers français battent les Italiens », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  9. (en) Mark Wellings, Ride! ride! ride! : Herne Hill Velodrome and the story of British track cycling, Londres, Icon Books, (ISBN 978-1-78578-043-1 et 978-1-78578-042-4, lire en ligne), p. 87
  10. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Les championnats de France de vitesse amateurs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  12. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  16. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  17. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  18. « D'un sport a l'autre… », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  19. « L'Équipe », sur Gallica, (consulté le )
  20. « Les sports », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )

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