André Duroméa

personnalité politique française

André Duroméa
Illustration.
Fonctions
Député français

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 8e de la Seine-Maritime
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Daniel Colliard

(18 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 12 mars 1967
Réélection 30 juin 1968
11 mars 1973
19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription 7e de la Seine-Maritime
Législature IIIe, IVe, Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur René Cance
Successeur Proportionnelle par département
Sénateur français

(1 an, 9 mois et 11 jours)
Circonscription Seine-Maritime
Groupe politique COM
Maire du Havre

(23 ans, 6 mois et 14 jours)
Prédécesseur René Cance
Successeur Daniel Colliard
Conseiller général de la Seine-Maritime

(17 ans, 10 mois et 16 jours)
Biographie
Nom de naissance André Jean Duroméa
Date de naissance
Lieu de naissance Le Havre (France)
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Dieppe (France)
Nationalité Français
Parti politique PCF
Profession Ajusteur, artisan serrurier
Résidence Seine-Maritime

André Duroméa
Maire du Havre

André Duroméa, né au Havre (Seine-Inférieure) le et mort à Dieppe (Seine-Maritime) le , est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a été maire du Havre, conseiller général de la Seine-Maritime et député et sénateur de la Seine-Maritime.

Biographie modifier

Formé au métier d'ajusteur, André Duroméa adhère à dix-neuf ans au PCF, à l’époque du Front populaire[1]. Pendant la guerre, opérant en tant que lieutenant-colonel dans un réseau de Francs-tireurs et partisans (FTP) du Sud-Ouest de la France, il est arrêté par les Allemands en , durement torturé[2] et déporté à Neuengamme d'où il est libéré en .

Son action dans la Résistance lui vaut de recevoir la croix de chevalier de la Légion d'honneur. C’est au lendemain de la guerre (1947) qu’il est élu pour la première fois au conseil municipal de la ville du Havre. André Duroméa est permanent du PCF jusqu’en 1954 et siège dans l’opposition jusqu’en 1959. Il participe à l'élan d'éducation populaire, à l'art élitaire pour tous, et fait construire le Volcan.

René Cance, maire du Havre, fait de l’ouvrier ajusteur son premier adjoint en 1965. En 1971, André Duroméa est élu maire du Havre au premier tour, performance qu'il réitère en 1977 et 1983. Il occupe cette fonction sans discontinuer jusqu'à sa démission en 1994, laissant alors la place à son premier adjoint, Daniel Colliard.

Il est aussi conseiller général de la Seine-Maritime (1958-1976), député (1967-1986 et 1988-1993) et sénateur (1986-1988).

Le , il est promu au grade de commandeur de la Légion d’honneur par Jacques Chirac.

André Duroméa meurt le à Dieppe[3]. Le , une cérémonie funéraire a lieu dans le hall de l'Hôtel de Ville du Havre, où tous ses anciens administrés peuvent lui rendre un dernier hommage[4].

Il est inhumé au cimetière Sainte-Marie au Havre.

Parcours politique modifier

Mandats nationaux modifier

Mandats locaux modifier

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. Paul Boulland, « DUROMÉA André, Jean », sur maitron.fr (consulté le ).
  2. Allocution de Roland Leroy lors de l'hommage à André Duroméa le 22 mars 2011
  3. Sylvia Zappi, « André Duroméa, ancien maire du Havre », sur Le Monde,  : « Né au Havre le 5 septembre 1917, cet ancien ouvrier serrurier a marqué l'histoire de ce port maritime. Il est mort à Dieppe, le 16 mars. ».
  4. Doris Le Mat-Thieulen, « Le très bel hommage des Havrais à André Duroméa », sur actu.fr, .

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • André Duroméa raconte : la Résistance, la déportation, Le Havre, Éditions Sociales, 1987
  • André Duroméa, un maire, un militant, entretiens avec Jean-Jacques Lallemand, Le Temps des Cerises, 2005
  • Stéphane Siret, « Jacques Chirac distingue André Duroméa », dans Paris-Normandie,

Articles connexes modifier

Liens externes modifier