André-Joseph Allar

sculpteur français
André-Joseph Allar
Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Toulon (Var)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
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Élève
Distinctions
Œuvres principales
Frédéric Le Play (d), monument du CentenaireVoir et modifier les données sur Wikidata

André Allar né le à Toulon et mort dans la même ville le est un sculpteur français.

Biographie modifier

André Allar est le fils de Benoît David César Allar, ouvrier de l’arsenal de Toulon, et d’une couturière, Hélène Talon. Le père d'André Allar avait hérité du château du Castellet et l’avait offert à la commune[1]. Son frère aîné, le futur architecte Gaudensi Allar, travaille d’abord à l’arsenal puis s’embauche en 1855 comme mousse sur un navire. De retour, Gaudensi est employé dans une imprimerie où il fera admettre son frère André comme apprenti en 1857. André Allar sculpte des vieux plombs de l’imprimerie[1]. Ses dispositions pour la gravure et la sculpture sont vite remarquées, et il est embauché dans une entreprise de sculpture à Toulon. Sa mère le confie à son frère, M. Talon, qui travaille à la nouvelle cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille.

André Allar et son frère Gaudensi sont admis à l’École des Beaux-Arts de Marseille. Gaudensi travaille avec Henri-Jacques Espérandieu et décide d’envoyer son frère André à Paris pour se perfectionner dans la sculpture. André Allar sera élève à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Eugène Guillaume, d'Antoine Laurent Dantan et de Jules Cavelier. Il obtient le grand prix de Rome en sculpture de 1869. Il visite la Toscane, l’Ombrie, Florence et Anzio.

Travailleur acharné, son talent est apprécié, et de grands collectionneurs et amateurs d’art font appel à lui. Par décret du André Allar est promu officier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[2]. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts, section sculpture, au fauteuil de Eugène Guillaume, le [3]. Le il est reçu membre correspondant à l'académie de Marseille[4].

Il meurt à Toulon le en tombant accidentellement d’un échafaudage[1], et est inhumé au cimetière central.

Distinctions modifier

Hommage modifier

La Ville de Marseille a donné son nom à une rue du 15e arrondissement de la ville[1].

Œuvres dans les collections publiques modifier

France
Mexique

Notes et références modifier

  1. a b c et d Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille : mémoire de Marseille, Marseille, Jeanne laffitte, , 441 p., 31 × 23 cm (ISBN 978-2-86276-195-4), p. 17.
  2. « Cote LH/21/9 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. cths
  4. Joseph Fournier, Auguste Rampal et Étienne Martin, Deux siècles d'histoire académique (1726-1926) : Notice publiée à l'occasion du bi-centenaire de l'Académie, Marseille, Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille, , 215 p. (BNF 33232765), p. 175.
  5. Notice no 000SC013003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. Paul Masson (dir.), Adrien Combes, Édouard Heckel, Émile Ripert, Ferdinand Servian et al., Les Bouches du Rhône : encyclopédie départementale, t. VI : La vie intellectuelle, Marseille, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, , 877 p., chap. XI (« Appendice-Les monuments »), p. 798.
  7. Notice no 000SC005065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. « Fontaine Cantini », notice no MHR93_20101302300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  9. memorial14-18.paris.fr.
  10. patrimoine-religieux.fr.
  11. Notice no 50510013488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. Site du musée d'Orsay La Mort d'Alceste, enfant des Abruzzes.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Paul Masson (dir.), Encyclopédie des Bouches-du-Rhône, Marseille, Archives départementales, 17 volumes, 1913 à 1937.
  • Régine Allar, « La dynastie des Allar », Revue Marseille, no 130, 1982, p. 138-143.
  • Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille : mémoire de Marseille, Marseille, Jeanne Laffitte, , 441 p., 32 × 22 cm (ISBN 978-2-86276-195-4, OCLC 21443673, BNF 35056428).
  • Marie-Paule Vial (dir.), Bruno Wuillequiey, Denise Jasmin, Luc Georget, Bénédicte Ottinger, Gilles Milhière, Régis Bertrand et al., Marseille au XIXe siècle, rêves et triomphes : Musées de Marseille (16 novembre 1991-15 février 1992), Marseille, Musées de Marseille, , 441 p. (ISBN 978-2-7118-2487-8, BNF 35487106).
  • Jean Chélini (dir.), Félix Reynaud (dir.) et Madeleine Villard (dir.), Dictionnaire des marseillais, Marseille, Académie de Marseille - Édisud, , 368 p., 24 × 17 cm (ISBN 978-2-7449-0254-3, OCLC 52159149, BNF 37715787).
  • André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 11.
  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 37-44.

Liens externes modifier