Amblainville

commune française du département de l'Oise

Amblainville
De haut en bas, de gauche à droite : la mairie; l'église St-martin; le prieuré St-Pierre; nef de l'église; ferme du Fay-aux-Anes; la grand-place.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC des Sablons
Maire
Mandat
Joël Vasquez
2020-2026
Code postal 60110
Code commune 60010
Démographie
Gentilé Amblainvillois, Amblainvilloises
Population
municipale
1 757 hab. (2021 en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 12′ 13″ nord, 2° 07′ 21″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 145 m
Superficie 20,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Méru
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Amblainville

Amblainville est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

 
Paysage vers Amblainville, depuis Arronville.

Amblainville est un village périurbain du Pays de Thelle dans l'Oise et limitrophe du Val-d'Oise, situé à la limite du Vexin, à proximité de la brèche creusée par le Sausseron et en bordure du parc naturel régional du Vexin français.

La commune est traversée par l'ancienne route nationale 327 (actuelle RD 927) qui relie Cergy à Beauvais. Une des gares de péage de l'autoroute A16 se situe sur la commune. Le réseau routier est complété par la RD 105 qui relie Hénonville à Chambly.

Communes limitrophes modifier

La commune est limitrophe de Méru (à 3 km), de Villeneuve-les-Sablons, Hénonville, Berville, Arronville, Bornel et Esches.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Le Marais du Rabuais se trouve pour partie au sud du territoire communal. C'est, un écrin pour la biodiversité de 40 hectares, dont l'accès est dangereux en raison de trous profonds et de tourbières, qui n'est accessible qu'avec l'assistance d'un animateur spécialisé deu Parc nnaturel régional . Ce marais, qui s’étire dans une dépression au contact entre la craie du Pays de Thelle et des terrains calcaires et sableux du Vexin est classé comme espace naturel sensible en 2005. La partie du marais située sur la commune d’Amblainville (14 hectares) est classée ZNIEFF continentale de type 1.

Dans l'ensemble du marai, on a rencensé 342 espèces végétales, dont deux sont protégées en Île-de-France : la fougère des marais et le potamot coloré. D’autres sont rares comme le mouron délicat, le souchet brun ou le laiteron des marais. Certaines espèces sont caractéristiques des milieux tourbeux comme la laîche paniculée et le marisque. Le marais abrite aussi des oiseaux nicheurs rares pour la région, comme la rousserolle verderolle et des espèces de libellules peu répandues comme le cordulégastre annelé, une libellule noire et jaune, aux yeux verts [7],[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Amblainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,9 %), forêts (13,1 %), zones urbanisées (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), prairies (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Amblainville est constituée de quatre hameaux : Sandricourt, Saint-Claude, Vignoru et Fays aux Ânes ; et d'écarts comme la ferme des Granges, la Trinité, le petit Sandricourt et Pontcharmont[15].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 747, alors qu'il était de 724 en 2013 et de 692 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Amblainville en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,3 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Amblainville en 2018.
Typologie Amblainville[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,6 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,9 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,5 7,1 8,2

Voies de communications et transports modifier

La gare la plus proche est la gare de Méru, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord et de Beauvais.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne C du réseau Sablons Bus et par les lignes 603, 6110, 6121, 6131, 6132, 6138 et 6234 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Umblevilla (vers 1100) ; Umbleville (1104) ; de Omblevilla (vers 1130) ; Emblein villa (1135) ; Umblenvilla (1136) ; Amblevilla (vers 1160) ; Robertus d’Onbleinvilla (vers 1184) ; Ambleville (1185) ; Anbleville (1188) ; Unblevilla (1206) ; apud ambleinvillam (1207) ; Ambleynvilla (1209) ; Ambleinville (1206) ; Amblenvilla (1214) ; Amblainville (1218) ; de amblevillam (1218) ; Embloinvilla (1222) ; apud Ambleinvile (1225) ; Emblenvilla (1222) ; in territorio de Onblainville (1227) ; in parrochia de Ombleingvilla (1243) ; Umblenville (1253) ; Ambleinvilla (1258) ; Amblainvilla (1258) ; apud amblainvillam (1264) ; les camparts d’Ambleville (1522)[17].

Le lieu-dit Fay-aux-Ânes de l'ordre monastique des Trinitaires, attesté sous les formes « fratribus ordinis Sancte Trinitatis in Fayaco » en 1237, « les freres de la maison de Fay de la Saincte Trinité » en 1347[18] appelés populairement les Frères aux ânes[19].

La Trinité est un écart[20] attesté sous les formes la trinite du fay aus asnes (1224) ; fratres Trinitatis juxta Ivriacum (1239) ; leglise de la Trinité pres de Fay aux Asnes (1398) ; les menistre et religieux de la maison de la Trinité lez le Fay (1481) ; la Trinité du fay (1709) ; la Trinité (1837)[21]

Histoire modifier

L'agriculture et le travail de la nacre avaient un poids important au point qu'ils figurent sur le blason d'Amblainville.

Au XIIIe siècle il y avait une léproserie[22].

 
Jérôme Baullery : tournoi de Sandricourt / Banquet ou furent traités de 1800 à 2000 hommes pendant 10 jours, que dura le tournoi, en 1493,
Dessin, avant 1598.

Saudricourt, actuel hameau d'amblainville, était le siège d'une seigneurie importante qui appartenait au XVe siècle quinzième siècle à la maison d'Hédouville : Louis de Hérouville et sa femme Françoise de Rouvroy de Saint-Simon ont organisé en 1493 un tournoi resté célèbre par son faste, et qui est connu comme le pas d'armes de Saudricourt, auquel toute la noblesse des environs et de nombreux curieux ont assisté[23].

Les religieux de l' Abbaye Saint-Victor de Paris avait une seigneurie à Amblainville au XVIe siècle[24].

Le couvent des Mathurins de Paris avait également, à la même époque, une seigneurie au lieu-dit « la Trinité ».

Le marais du Rabuais était utilisé au XIXe siècle pour le pâturage des bestiaux et la récolte du foin. Les sources et ruisseaux qui l’alimentent étaient aménagés pour la création de bassins d’élevage de sangsues[7].

En 1837, la commune comptait des carrières, une tuilerie et un moulin à eau[23].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les bois de Sandricourt sont occupés par les nazis et leur état major. Ils servent de rendez-vous de chasse pour les officiers supérieurs qui viennent y chasser, tel Hermann Goering[25].

Politique et administration modifier

 
La mairie..

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Méru[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Méru.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité modifier

Amblainville est membre de la communauté de communes des Sablons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1962   Marc Délie[27]    
  1968 Gilbert Bollet    
Les données manquantes sont à compléter.
1968 2003[28] Pierre Planson[29]   Ancien chef d'une entreprise de fabrication de boutons
2003[30] 2004[31] Jean Pierre Guillard   Démissionnaire
2004 En cours
(au 5 octobre 2021)
Joël Vasquez DVG Chef d'entreprise du bâtiment retraité
Vice-président de la CC des Sablons (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[32],[33],[34]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Les enfants de la commune sont accueillis dans l'école maternelle « la Clé des champs » et l'école élémentaire[35].

Postes et télécommunications modifier

Le bureau de poste est rénové en 2017[36].

Sports modifier

L'intercommunalité dote en 2022 la commune d'un pôle sportif avec un terrain de football et une salle multifonctions qui pourrait accueillir un gymnase et un dojo, aménagé à la sortie du village en direction de Méru, sur un terrain de 5 hectares situé entre la commune et la Zac des Vallées[37],[38]

Culture modifier

Un pôle culturel est envisagé par la municipalité dans l'ancienne ferme du Bournoulet, au cœur du village, situé en face du parking des écoles, et qui pourrait être réaménagée en pôle culturel avec une bibliothèque et des locaux pour accueillir le périscolaire et la cantine[38].

Santé modifier

Afin de lutter contre la désertification médicale, la commune a décidé en 2021 d'embaucher un médecin, qui travaille avec le médecin historique de la commune, proche de la retraite[39],[40].

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune se dote en 2019 d'un système de vidéosurveillance relié au centre de supervision de Méru, en partenariat avec la police municipale.de cette ville[41],[42].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

En 2021, la commune comptait 1 757 habitants[Note 3], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
764734768788778811816824788
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
789798780807854964870870823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
846845879864859836857740861
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
8928919511 4081 6501 6881 7141 7221 735
2018 2021 - - - - - - -
1 7481 757-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 851 hommes pour 897 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,4 
3,3 
75-89 ans
7,5 
14,8 
60-74 ans
14,6 
25,1 
45-59 ans
21,4 
19,7 
30-44 ans
20,8 
16,1 
15-29 ans
17,2 
20,4 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Club sportif modifier

Amblainville accueille le club de gymnastique La Défense, créé en 1988 et considéré comme l'un des plus performants du département et qui compte en 2018 environ 400 licenciés[48].

Économie modifier

La commune dispose d'une zone logistique dans la ZAC des Vallées, proche de l'autoroute A16[49].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Amblainville compte trois monuments historiques sur son territoire :

  • L'Église Saint-Martin (classée monument historique en 1982[50]) :
    La fondation de la paroisse remonte probablement au moins au XIe siècle, époque supposée de la construction de la nef. Cette dernière a toutefois perdu son caractère roman au gré des remaniements successifs. La charpente lambrissée en carène renversée et peut-être aussi les bas-côtés datent de 1505 ; le portail gothique flamboyant date du second quart du XVIe siècle ; et les arcatures plaquées avec les bas-reliefs du chemin de croix et les statues de personnages de l'Ancien Testament ne datent que des années 1876 / 1893.
    Ce décor néo-gothique comporte également une chaire à prêcher et un confessionnal sous la forme d'édicules flamboyants ; des fausses voûtes d'ogives sous la tribune et dans le bas-côté sud ; ainsi qu'une grande grotte de Notre-Dame de Lourdes ; et a été installé par la volonté de l'abbé Eugène Barret.
    Ce curé a lui-même manié le ciseau, et donné à l'église son aspect actuel assez extravagant (hormis pour l'extérieur). Cependant, ce n'est qu'en 2005 que l'on supprime les fenêtres hautes de la nef sous une large toiture commune au vaisseau central et aux bas-côtés, tandis que le transept et le petit chœur rectangulaire du premier quart du XIIIe siècle demeurent assez authentiques.
    Dans le sanctuaire, le décor du dernier quart du XIXe siècle a été enlevé. Il demeure présent dans les deux chapelles latérales Renaissance ajoutées en 1585, où l'on trouve même des créations de qualité, telles que le grand bas-relief de l'Adoration des bergers entre Ève et Adam, ou deux tableaux de faïence. Dans son ensemble, l'église Saint-Martin offre aujourd'hui une image très éclectique[51],[52],[53].
  • La chapelle prieuré de la Trinité du Fay (façades et toitures, décors peints intérieurs et cheminée du XVIIe siècle inscrits monument historique par arrêté du [54]) : du prieuré fondé au XIe siècle, ne subsiste que la chapelle du XIIIe siècle, remaniée au XVIe siècle et au XVIe siècle. La chapelle desservait le prieuré de la Trinité, une ancienne dépendance de l’abbaye Saint-Martin de Pontoise, puis de l’ordre des Trinitaires, appelé aussi ordre de la Rédemption des captifs et fondé à l’initiative du Français Jean de Matha (1154-1213), à l’époque des croisades, pour accueillir des captifs libérés de Terre sainte[55]
  • Le parc du domaine de Sandricourt réalisé entre 1880 et 1900 par Henri et Achille Duchêne, deux architectes paysagistes (allée dite de la Marquise, grand parterre dit le parterre de Diane, avec sa cascade de fleurs et sa clairière ronde, inscrits monument historique en 1991[56]).
    Le château est, lui, un corps de bâtiment du XIXe siècle construit pour le comte de Banne à l’emplacement d’une ancienne forteresse médiévale dont il ne subsiste que la chapelle. Au XXe siècle, la propriété est rachetée et considérablement agrandie par un milliardaire américain, monsieur Goelett[25].

On peut également signaler :

  • Polissoir du néolithique.
  • Ancienne maison de justice, rue du Pavé. Située dans un vaste corps de ferme, ce bâtiment conserve des éléments du XIIIe siècle. La tour d’escalier, large et carrée à encorbellements à ressauts du XIVe siècle, est pourvue de latrines à double siège, logées dans une petite bretèche accrochée à la façade. Malgré la légende qui dit que Saint-Louis y a rendu la justice, il semble qu'elle ait été le lieu où était rendue la justice seigneuriale[25]
  • Mémorial de la ferme du Coudray : mémorial inauguré en 2001 à la mémoire des quatre hommes de la 8e Air Force tués à bord de leur avion abattu le [57].
  • Ferme de la Fay aux Anes.
  • Ancien lavoir, à l'abandon, situé sur le chemin de Fontenelle, juste à l'entrée du bois. Un petit cours d'eau souterrain débouche dans le lavoir via un petit tunnel qu'un enfant peut aisément remonter sur plusieurs mètres. Après avoir traversé le lavoir, l'eau poursuit son chemin vers l'ouest, dans la forêt, formant un ruisseau qui s'en va rejoindre le marais du Rabuais.

Personnalités liées à la commune modifier

Louis de Hédouville, seigneur de Sandricourt, organisateur d'un des derniers grands tournois de la fin du Moyen Âge, au château de Sandricourt. Ce tournoi a regroupé 2 000 personnes venues de toute la France, pendant une semaine, au mois de septembre 1493. Il est connu historiquement sous le nom du Pas d'armes de Sandricourt[58].

Héraldique modifier

  Blason
De sinople à la croix de gueules bordée d'argent, cantonnée en pointe à dextre d'une gerbe de blé liée de sable et à senetre d'un heaume du même taré de demi-profil, à l'écu d'azur bordé d'argent brochant en cœur chargé d'une tour d'or terrassée de même, au chef de gueules chargé de trois besans d'argent et soutenu d'une devise d'or.
Devise
Conchylium frumentumque nostris
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • M. de Manneville, « De l'état des terres et des personnes dans la paroisse d'Amblainville, du XIIe au XVe siècle », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 13,‎ , p. 449-571 et 761-810 (ISSN 1280-5343, lire en ligne), sur Gallica
  • M. de Manneville, « De l'état des terres et des personnes dans la paroisse d'Amblainville, du XIIe au XVe siècle (suite) », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 14,‎ , p. 119-218 et 428-550 (ISSN 1280-5343, lire en ligne), sur Gallica

Daniel Tard, Le fermier de la Trinité, Alphonse Clément, Les Cahiers de la S.H.G.B.E., n°44 (1999), p. 3-26.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Amblainville » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Amblainville - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Amblainville - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Amblainville et Boissy-l'Aillerie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. a et b « Marais du Rabuais, un espace naturel sensible », Découvrir Amblainville, sur amblainville.fr (consulté le ).
  8. « Le marais du Rabuais : Espace naturel sensible » [PDF], sur amblainville.fr, Conseil général du Val-d'Oise (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  28. « À Méru, Pierre Planson a la nacre dans le sang : L’ancien maire de la commune d’Amblainville, près de Méru, a été à la tête d’une usine de fabrication de boutons jusqu’en 2001. Il a participé à la création du Musée de la nacre, où il donne encore des conférences », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Son grand-père était boutonnier. C'est lui qui fonde, en 1899, l'usine Médard Delamotte, à Amblainville. D'après le site du ministère de la Culture, l'entreprise comptait, dans les années 1920-1930, 88 ouvriers en usine et 200 employés à domicile. Pierre Planson finira par en prendre les rênes ».
  29. « Pierre Planson brigue un 7e mandat », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu en 1965 en tant que premier adjoint, il avait succédé à Gilbert Bollet en 1968 ».
  30. P. C., « Jean-Pierre Guillard élu maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Hier à 21 H 15, Jean-Pierre Guillard a été élu maire d'Amblainville au troisième tour de scrutin ».
  31. P. C., « Le maire et son équipe démissionnent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Pierre Guillard a succédé à Pierre Planson en mai 2003. Un mandat bref mais agité au cours duquel il a dû faire face à une opposition très forte (...) je respecte la démocratie et la décision des urnes. Je me retire donc de la vie politique ».
  32. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Joël Vasquez réélu, entouré de ses adjoints », L'Echo du Thelle, no 523,‎ , p. 10.
  33. Sandrine Raffin, « Amblainville : Joël Vasquez brigue un 3e mandat : Le maire sortant veut briguer un troisième mandat et a constitué sa liste avec dix anciens de son équipe et neuf nouveaux. Il pourrait céder sa place à mi-mandat », L’Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1995, il est élu conseiller municipal dans l’équipe du maire Pierre Planson, dont il deviendra le 1er adjoint chargé de l’urbanisme. Puis en 2004, à la suite de la démission du maire Jean-Pierre Guillard, il se présente et est élu maire ».
  34. Réélu pour le mandat 2020-2026 :« Procès-verbal de l'installation du conseil municipal - séance du 26 mai à 20h30 » [PDF], Comptes-rendus du Conseil municipal, sur amblainville.fr (consulté le ).
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  37. Ivan Capecchi, « Amblainville va enfin se doter d’un nouveau gymnase : Les travaux pourraient débuter fin 2019. De quoi clore un dossier vieux d’une dizaine d’années », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. a et b Patrick Caffin, « Amblainville : un pôle sportif et un pôle culturel pour 2022 : La commune vient d’acquérir un terrain et une ancienne ferme pour développer ces deux projets », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Benjamin Derveaux, « Pour attirer de nouveaux médecins, Amblainville opte pour le salariat : Ce mardi, le maire avait rendez-vous avec l’Agence régionale de santé. Il espère pouvoir y arriver d’ici le mois de mars », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Patrick Caffin, « Désert médical dans l’Oise : Amblainville, 1800 habitants, a désormais un « médecin généraliste municipal » : Le docteur Alexandre Régeasse est un généraliste comme un autre, ou presque. Il est employé communal, salarié d’une petite ville rurale de l’Oise qui n’a trouvé que cette solution pour pallier le manque de médecins sur son territoire », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. F.C., « Méru prête sa police municipale à sa voisine Amblainville ! : L’une dispose de quinze agents, l’autre n’a pas les moyens d’avoir sa propre police municipale. La mutualisation des forces de l’ordre est en marche », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Comment ça marche ? Pendant un an, à titre expérimental, les policiers municipaux de Méru patrouilleront à Amblainville, à raison de 35 heures mensuelles maximum ».
  42. Juliette Duclos, « Grâce à Méru, le village d’Amblainville aura ses caméras : D’ici la fin de l’année, une douzaine de sites de la commune devrait être placée sous vidéoprotection. Les caméras seront reliées au centre de supervision de Méru », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  48. Ivan Capecchi, « Amblainville va enfin se doter d’un nouveau gymnase : Les travaux pourraient débuter fin 2019. De quoi clore un dossier vieux d’une dizaine d’années », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Farida Chadri, « Amblainville : une centaine d’emplois attendus avec l’extension du pôle logistique de la ZAC : Un importateur d’objets d’ameublement construit un entrepôt de 48 000 m2 à proximité de l’A16. Magasiniers, caristes et employés en production sont d’ores et déjà recherchés », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Église Saint-Martin », notice no PA00114477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Amblainville, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 37-38.
  52. Catherine Rigollet, Église Saint-Martin d'Amblainville, Amblainville, Éditions de l'agora des arts, , 36 p. (ISBN 978-2-919064-01-4, lire en ligne).
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  54. « Chapelle du prieuré », notice no PA00114478, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. Dominique Vermand, « Amblainville, Prieuré de la Trinité : Diocèse : Rouen », sur Eglises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  56. « Parc du domaine de Sandricourt », notice no PA00114990, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Amblainville et le canton de Méru, édite par la Communauté de communes et le Conseil général de l'Oise.
  58. D'après le manuscrit du XVe siècle conservé à la Bibliothèque Nationale, publié en 1874 aux éditions Willem, Paris, par le chartiste A. Vayssière, à l'instigation de Jean de Hédouville, (l'un des fondateurs de Miami).