Alkyl-lysophospholipide

Un alkyl-lysophospholipide (ALP) est un analogue synthétique de 2-lysophosphatidylcholine (LCP) résultant de la substitution d'un groupe acyle par un groupe alkyle pour le rendre stable in vivo — les ALP ne sont pas métabolisés aussi facilement que les LCP — et doué de propriétés pharmaceutiques anticancéreuses[1] en agissant au niveau des membranes cellulaires par interférence avec la signalisation lipidique pour provoquer l'apoptose des cellules malignes[2] tout en demeurant relativement sans effets sur les cellules saines[1].

Plusieurs alkyl-lysophospholipides, tels que l'édelfosine, la miltéfosine et la périfosine, font ainsi l'objet de développements comme traitements contre le cancer et diverses autres pathologies.

Notes et références modifier

  1. a et b (en) William J. Houlihan, Matthias Lohmeyer, Paul Workman, Seung H. Cheon, « Phospholipid antitumor agents », Medicinal Research Reviews, vol. 15, no 3,‎ , p. 157-223 (lire en ligne) DOI 10.1002/med.2610150302
  2. (en) Wim J. van Blitterswijk, Marcel Verheij, « Anticancer Alkylphospholipids: Mechanisms of Action, Cellular Sensitivity and Resistance, and Clinical Prospects », Current Pharmaceutical Design, vol. 14, no 21,‎ , p. 2061-2074(14) (lire en ligne) DOI 10.2174/138161208785294636