Alexis Hély d'Oissel

militaire français

Alexis Roger Hély d'Oissel
Alexis Hély d'Oissel

Naissance
Ancien 1er arrondissement de Paris
Décès (à 78 ans)
7e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Grade Général de division
Commandement Chef d'état-major de la 5e armée
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Ordre de Sainte-Anne
Ordre de Saint-Stanislas
Ordre de Léopold
Ordre du Soleil levant
Ordre d'Aviz
Ordre du Bain

Alexis Roger Hély d'Oissel est un officier de l'armée française né le à Paris où il est mort le [1]. Il a participé à la Première Guerre mondiale, la terminant comme général de division.

Biographie modifier

Famille et début de carrière modifier

Alexis Roger est le fils d'Arthur Hély d'Oissel (1816-1864) et d'Adèle Zoé Bérard (1825-1882), et le petit-fils de Frédéric, baron Hély d'Oissel, ancien préfet d'Empire et député de la Seine Inférieure. Il s'est marié le avec Charlotte de Mandell d'Écosse, petite-fille de Charles Armand Septime de Faÿ de La Tour-Maubourg ; ils eurent deux filles, Marie Hély d'Oissel (1886-1950), mariée à André de Laboulaye, et Suzanne Hély d'Oissel (1888-1971), mariée à Luiz Bemberg.

Sorti major de sa promotion de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1880, puis major de l'École de cavalerie de Saumur (1882), il sert dans la cavalerie puis intègre l'École supérieure de guerre, d'où il sort encore major en 1890. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur (1903), officier (1913) commandeur (1915) et enfin grand officier (1920) ; il reçoit la croix de guerre 14-18 avec palmes, ainsi que la médaille interalliée de la Victoire.

Il possédait le château du Quesnay à Saint-Saëns. Grand amateur de chasse, il dessinait aussi avec talent.

Il est décédé le à son domicile au 167 rue de l'Université (Paris 7e).

Première Guerre mondiale modifier

Roger Hély d'Oissel commande le 19e régiment de chasseurs à cheval en 1912 à Abbeville. Nommé général de brigade le , il commande la 8e brigade de cavalerie.

Il est chef d'état-major de la 5e armée en (armée commandée par le général Charles Lanrezac). Il joue un rôle déterminant dans le mouvement de retrait de la 5e armée à l'aile gauche des forces françaises et à la jonction du corps expéditionnaire britannique, pour leur éviter l'encerclement par les forces allemandes. Il participe à la victoire de Guise du qui retarde l'avancée allemande. Il reprend l'offensive à la Marne le sous le général Franchet d'Espèrey.

Nommé général de division le , il prend le commandement de la 7e division de cavalerie puis de la 38e division d'infanterie (bataille de l'Yser et front de Nieuport). Le , il prend le commandement du 36e corps d'armée (sur le front belge) et simultanément, le commandement de la région fortifiée de Dunkerque.

En il prend le commandement du 8e corps d'armée (Meuse, Somme, Argonne et Champagne). Quoique blessé le , il participe à l'offensive du qu'il poursuit jusqu'en Belgique où il se trouve au moment de l'armistice. Il prend sa retraite par anticipation le et est versé dans le cadre de réserve.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Guy Levé, La Saga des Hély d'Oissel : De 1688 à 2008, Castries, (lire en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Service historique de la Défense, sous-série GR YD, cote 9 YD 611.