Alexandre de Plœuc

homme politique français

Alexandre-Marie-Sébastien, marquis de Plœuc, est un homme politique français né le à Quimper (Finistère) et mort le au château de Guerguélégand à Landrévarzec, alors en Briec-de-l'Odet (Finistère).

Biographie modifier

Descendant d'une famille noble connue de Bretagne, il est le fils d'Alexandre de Plœuc[1], officier de marine, émigré pendant la Révolution française, conseiller de préfecture, et de Marie-Louise-Alexandrine Le Jumeau de Kergaradec. Il épouse Émilie-Agathe-Marie de Mauduit du Plessis[2], fille de Charles Antoine Jean de Mauduit du Plessis, capitaine de vaisseau, et de Emilie de Meslou de Tregain.

Alors qu'il se destine à la Marine, une chute de cheval qui le rend boiteux l'oblige à se réorienter. Il entre dans l'administration des finances et après avoir été commissaire du gouvernement chargé de régler la situation financière de la Grèce vis-à-vis des trois puissances protectrices, il devient, de 1850 à 1868, membre du grand conseil du Trésor Ottoman, puis administrateur (il est membre du Comité parisien de 1868 à 1887) et directeur général de la banque ottomane à Constantinople de 1863 à 1868. Sous-gouverneur de la Banque de France en 1868, il assure, à Paris, la direction pendant la Commune, arrivant à ne donner que peu d'argent aux communards[3].

Candidat de l'Union parisienne de la presse, il est élu représentant de la Seine aux élections complémentaires du et siège comme conservateur monarchiste au centre droit. Il est battu en 1876 et se retire de la vie politique.

Ses obsèques furent célébrées à Briec ; son tombeau est dans l'église paroissiale de Landrévarzec[4]

Notes et références modifier

  1. Alexandre Jean Sébastien de Plœuc, né le au château du Guilguiffin en Landudec, décédé le à Landrévarzec, alors en Briec.
  2. « Deuil », Journal Le Figaro,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Denis Thézan de Gaussan, « Histoire généalogique de la maison de Ploëuc », sur Gallica, (consulté le ).
  4. « Nécrologie. Le Marquis de Ploeuc. (28 Août 1887.) », sur Gallica, (consulté le ).

Sources modifier