Alexandre Mavrocordato

philosophe grec

Alexandre Mavrocordato, Mavrocordatos ou Mavrocordat (né et mort à Constantinople 7 septembre 1641[réf. nécessaire]- ). Phanariote au service du Gouvernement Ottoman. Il est à l’origine d’une famille qui joue un rôle important dans les principautés de Moldavie et de Valachie au XVIIIe siècle puis en Grèce au XIXe siècle.

Alexandre Mavrocordato
Alexandre Mavrocordato
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Ἀλέξανδρος ΜαυροκορδάτοςVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Médecin, homme politique, diplomate, Drogman de la PorteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Nikolaos Mavrocordatos (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Loxandra Skarlatou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Georgios Mavrokordatos (d)
Sophie Mavrokordatou (d)
Hariklia Mavrokordatou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sultane Chrysoskoulaine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Roxandre Mavrocordatπ (d)
Nicolas Mavrocordato
Helene Mavrocordato (d)
Jean Ier MavrocordatoVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Blason

Biographie modifier

Issu d’une famille Phanariote originaire de Chios, fils de Nicolas Mavrocordat (1599-1653) négociant à Constantinople et de Roxana Beglitzi. Il fait ses humanités en Italie au collège grec de Rome puis étudie la médecine et la philosophie à Padoue et Bologne. À son retour à Constantinople il dirige l’école Patriarcale de 1665 à 1672. Il rédige des livres de syntaxe grecque, d’histoire et de rhétorique, il est le médecin de plusieurs ambassadeurs étrangers auprès de la Sublime Porte. Après avoir exercé les plus hautes fonctions civiles du Patriarcat œcuménique de Constantinople comme « Exaporite » et Grand Logothète, il devient le secrétaire du Grand Drogman Panaghiotis Nikoussios à qui il succède à l’âge de 32 ans.

Surnommé l’« Exaporite » (roumain Exaporitul)[1], il exerce les fonctions de Grand Drogman de 1673 à 1709 et obtient le droit de porter un bonnet d’hermine et de sortir à cheval avec une garde armée. Il est également autorisé à avoir des armoiries (un phénix renaissant de ses cendres). Il épouse en 1670 Sultana, fille de Ioannis Chrysokoulos, et belle-fille d'Ilie III Alexandru, prince de Moldavie.

Cette réussite lui suscite bien entendu des ennemis et, en 1683, il est incarcéré avec son épouse et sa mère, qui meurt en prison en 1684. Il doit payer une amende de 300 bourses et peut reprendre ses fonctions de Drogman. Il est de nouveau emprisonné en 1698 mais, dès l’année suivante, on le retrouve parmi les négociateurs ottomans du Traité de Karlowitz face aux Autrichiens. Il est alors titré comte par l'empereur Léopold[2].

En 1700, il est conseiller d’État mais en 1703 il doit se réfugier à l’Ambassade de France à Constantinople et verser une nouvelle contribution de 200 bourses pour obtenir son retour en grâce. Il meurt à Constantinople en 1709 en laissant une fortune évaluée à 500 bourses.

Postérité modifier

De son union avec Sultana Chrysokoulos sont nés :

Notes modifier

  1. i.e L'homme des secrets
  2. (en) Leonard Bower, Otho I : King of Greece, a biography, Royalty Digest, , 263 p. (ISBN 978-1-905159-12-3), p. 117

Bibliographie modifier