Alexandre Abremski (1903-1938[1]) est un militant syndicaliste et politique français, membre du Parti communiste français qui rejoignit le Parti populaire français de Jacques Doriot.

Biographie modifier

Abremski, ouvrier en bâtiment, puis gazier, commence par être membre de la Confédération générale du travail (CGT), dont il démissionne en 1930 pour être un responsable local de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU), et fait parallèlement partie du comité exécutif du Mouvement Amsterdam-Pleyel, pacifiste et antifasciste. Lors de la rupture entre Jacques Doriot et le Parti communiste français (PCF), il se fait élire conseiller municipal de Saint-Denis aux côtés de celui-ci en , puis est réélu en .

D'origine juive, et intime de Doriot, Alexandre Abremski rejoint « le grand Jacques » lorsqu'il fonde le Parti populaire français (PPF), qui prendra un virage fasciste. Il est nommé membre du Comité exécutif du PPF dès sa création, puis membre du Bureau politique, chargé des questions syndicales.

Il meurt dans un accident de la route le . Il est enterré au cimetière de Saint-Denis[2].

Publication modifier

  • Le PPF avec les ouvriers, 1936

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier