Albert Canet

joueur de tennis français
Albert Canet
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Risler-Laurent-Pichat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henry Albert CanetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Conjoint
Léonie-Charlotte-Camille Risler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Charles Risler (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Sport
Vue de la sépulture.

Henry Albert Canet, né le à Londres et mort le à Paris, est un ingénieur, dirigeant sportif et joueur de tennis français.

Biographie modifier

Il est le fils de l'ingénieur Gustave Canet (1846-1913), connu pour être le concepteur du Canon Canet. Il épouse le Charlotte Risler, fille de Charles Risler, maire du 7e arrondissement de Paris. Il a un fils, Charles Edouard Canet, né en 1906 et décédé le , qui aura eu une fille Laurence Canet[1].

Albert Canet fut président du Tennis club de Paris, du Comité de Paris, de la Fédération française de tennis de 1925 à 1930[2] et du comité consultatif permanent de la Fédération internationale de tennis. En tant que joueur de tennis, il s'est distingué en décrochant deux médailles de bronze lors des épreuves de tennis sur terre battue des Jeux olympiques d'été de Stockholm. Il a brillé en double messieurs associé à Édouard Mény de Marangue, disposant des paires allemandes, russes et bohémiennes. Il a joué en double mixte avec Marguerite Broquedis.

Il décède en 1930 en son domicile du 39 rue de l'université dans le 7e arrondissement de Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (60e division). La Coupe Albert Canet a été créé pour lui rendre hommage[3]. Remportée lors de sa première édition par Jean Borotra, elle s'est disputée jusque dans les années 1970 sur les courts du TCP.

Lien externe modifier

Notes et références modifier

  1. Généalogie d'Albert Canet, geneanet.org
  2. Le dictionnaire des médaillés olympiques, Stéphane Gachet, LITIE
  3. Le tournoi de la Coupe Albert Canet, Le Journal, 30 octobre 1930