Aire protégée d'Amoron'i Onilahy

Aire protégée de Madagascar

L'aire protégée d’Amoron’i Onilahy[1] est une aire protégée située à Madagascar créée le . Cette aire a reçu un arrêté de protection temporaire en 2006 dans le cadre de l’objectif de triplement des aires protégées de Madagascar[2], après le sommet de Durban en 2003. Elle est, dans ce cadre, gérée par l’Association Intercommunale OHEMIHA regroupant 11 communes, avec l'appui de la section malgache du WWF.

Amoron’i Onilahy
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Géographie
Pays
Région
Ville proche
Toliara (Tuléar)
Superficie
100 482 hectares
Administration
Catégorie UICN
V (paysage terrestre ou marin protégé)
WDPA
Création
Administration
Association Intercommunale OHEMIHA et WWF Madagascar
Site web

Historique modifier

Avant d'être classée définitivement le [3], ce territoire avait été décrété « Aire Protégée » temporaire en 2006.

Géographie modifier

 
Documentation photographique montrant les observations terrestres de la mission STS-33 du LITTORAL-FLEUVE ONILAHY.

Situé aux latitudes du Tropique du Capricorne dans le Sud Ouest de Madagascar, l'Amoron’ny Onilahy s’étend sur 1 communes rurales réunies au sein de l’OPCI OHEMIHA (Onilahy Henany Mitambatsy Handroso). La zone est notamment marquée par la traversée du fleuve Onilahy dont elle tire son nom.

Cet espace naturel est l’une des neuf aires prioritaires comprises dans l’écorégion Ala Maiky, projet porté par le WWF Madagascar[4].

Objectifs modifier

La mise en œuvre de cette Aire Protégée a pour mission de répondre à plusieurs objectifs :

  • Limiter, contenir et réduire la déforestation de toutes les zones sensibles et dont les ressources forestières sont cruciales pour la survie des communautés.
  • Faire reconnaître et protéger la richesse faunistique et floristique endémique des forêts sèches épineuses du sud ouest de Madagascar[5].
  • Valoriser le potentiel écotouristique de l'aire protégée permettant un développement des communautés rurales recluses dans ces zones sensibles économiquement parlant. Notamment avec le projet écotouristique communautaire de Ranomay [6].
  • Connecter l’Aire Protégée Tsinjoriake et les autres sites au Sud de Toliara (TSP, Beza Mahafaly, Anakao, Ambola).

Patrimoine naturel modifier

 
Vue de Saint-Augustin situé au sud de Tuléar à l'embouchure de la rivière Onilahy.

L'aire protégée est en partie couvert par des zones humides, lacs et marais. Une ripisylve à Baudouinia fluggeiformis se développe le long du fleuve.

Ce paysage sert de biotope à 9 espèces d’oiseaux, 27 espèces de mammifères, 55 espèces de reptiles dont 19 endémiques du Sud-Ouest de Madagascar[3]

Notes et références modifier

  1. (es) « Amoron'i Onilahy, pour le tourisme durable et la biodiversité », sur wwf.panda.org (consulté le )
  2. « Les nouvelles Aires Protégées », sur ecologie.gov.mg, (consulté le )
  3. a et b « Aire protégée d’Amoron’i Onilahy : Pour le développement de l’écotourisme – Midi Madagasikara », sur www.midi-madagasikara.mg (consulté le )
  4. wwf Madagascar, « Engagements de WWF », Nos Actions WWF,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. RANDEVOSON Manohiaina Finaritra Faranirainy, Inventaire floristique de la foret épineuse du sud-ouest de Madagascar en vue de l’élaboration d’un plan d’aménagement et de gestion, Antananarivo, l’école supérieure des sciences agronomiques d’Antananarivo, , 78 p. (lire en ligne)
  6. Vololoniaina Rasoarimanana, « discussions à la base avec trois communautés gérant des ressources naturelles dans la mosaïque de forets sèches des plateaux Mahafaly et du Belomotse sud Ouest Madagascar, Tuléar, Sans éditeur, , 16 p. (lire en ligne)

Voir aussi modifier