Airbus Helicopters

fabricant d'hélicoptères

Airbus Helicopters est le premier fabricant d'hélicoptères civils au monde et l'un des principaux constructeurs d'hélicoptères militaires. Il fut créé sous le nom d'Eurocopter en 1992 à partir de la fusion des divisions hélicoptères de l'entreprise française Aérospatiale (SNIAS) et de l'entreprise allemande Deutsche Aerospace (DASA).

Airbus Helicopters
logo de Airbus Helicopters
Logo d'Airbus Helicopters

Création 1 janvier 1992
Fondateurs Aérospatiale et Messerschmitt-Bölkow-BlohmVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique SAS
Slogan We make it fly
Siège social Marignane (Bouches-du-Rhône)
Drapeau de la France France
Direction Bruno Even (CEO)
Activité Conception, fabrication et maintenance d'hélicoptères
Produits Liste non exhaustive[1]
Société mère Airbus
Filiales Airbus Helicopters, Inc
Effectif 22 889 (2020)
SIREN 352383715[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web airbus.com/helicopters

Chiffre d'affaires 6 250 000 000  en 2020[3]
Résultat net 455 000 000  en 2020

Le siège de la société est installé dans le sud de la France à Marignane, près de Marseille, où elle possède son principal site de production en France, l'autre se situant à Dugny, près de Paris. La société est également installée en Allemagne, à Donauwörth (Bavière) et en Espagne, à Albacete (Castille-La Manche). La société possède de nombreuses filiales à travers le monde, notamment aux États-Unis où American Eurocopter produit les modèles pour le marché américain, entre autres l'UH-72A Lakota , et en Australie où elles produisent les versions australiennes du Tigre et du NH90.

Airbus Helicopters est une filiale détenue à 100 % par Airbus Group. Le , Bruno Even a pris la tête de l'entreprise, succédant ainsi à Guillaume Faury (qui avait été nommé le ), qui succédait lui à l'Allemand Lutz Bertling nommé le , lui-même successeur de Fabrice Brégier. C'est le , lors d'une restructuration et d'une réorganisation plus large du groupe[4], que la filiale changeait de nom : Eurocopter devenait Airbus Helicopters.

Histoire modifier

 
Usine Eurocopter dans le Parc Aéronautique et Logistique d'Albacete (Espagne).

Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux programmes d'étude français sont lancés afin de développer des modèles d'hélicoptères nationaux et de ne pas être dépendant des États-Unis. Cinq bureaux d'études sont alors actifs dans le domaine des hélicoptères parmi lesquels la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-est (SNCASE), qui met au point la série des SE 3000 et la première Alouette, et la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO), qui remporte un premier succès technique avec le Djinn, un hélicoptère à réaction qui utilisait une turbine fabriquée par l'entreprise Turbomeca. C'est cependant l'Alouette II qui, en 1956, concrétise cette innovation radicale et devient le premier hélicoptère à turbine mécanique industrialisé au monde. Dans la foulée de ce développement, la SNCASO et la SNCASE fusionnent, en 1957, pour former société nationale de constructions aéronautiques Sud-Aviation (plus connue sous le nom de Sud-Aviation).

L'entreprise va alors s'employer à élargir sa gamme, en cherchant à se doter d'hélicoptères militaires lourds et d'hélicoptères de transport civil. Les premiers sont destinés à remplacer les hélicoptères américains (Vertol) ou fabriqués sous licence (Sikorsky S-58) utilisés en Algérie. Les seconds ont vocation à investir un marché civil considéré, à l'époque, comme particulièrement prometteur. Cette période est marquée par les revers techniques sur le Frelon, que l'entreprise ne parvient pas à mettre au point, et l'échec commercial du Super Frelon, fruit d'un partenariat avec Sikorsky qui a accepté un transfert de technologie. L'entreprise continue toutefois à développer sa gamme des hélicoptères moyens, avec notamment l'Alouette III et le Lama.

Les années 1960 et 1970 connaissent une forte croissance des marchés militaires, avec notamment l'utilisation à grande échelle des hélicoptères par les Américains lors de la guerre du Viêt Nam ; Sud-Aviation met alors en place deux coopérations :

  • l'une avec la firme britannique Westland Aircraft, en vue de réaliser les programmes militaires Puma et Gazelle sous maîtrise d'œuvre de Sud-Aviation et le programme Lynx sous maîtrise d'œuvre de Westland ;
  • l'autre avec l'entreprise allemande Messerschmitt-Bölkow-Blohm, qui avait développé une innovation technologique portant sur la fabrication des pales en matériaux composites.

En 1970, Sud-Aviation fusionne avec Nord-Aviation et la Société pour l'étude et la réalisation d'engins balistiques (SEREB) pour créer la Société Nationale Industrielle Aérospatiale (SNIAS). Son nom est réduit en Aérospatiale en . Cette période marque une réorientation vers les marchés civils, en fort développement tout au long des années 1970, avec les hélicoptères Écureuil, Dauphin et Super Puma. Portée par la croissance du marché américain, la filiale américaine AHC est créée en 1974 et s'engage dans de lourds investissements commerciaux et technologiques. Elle obtient notamment un contrat avec l'United States Coast Guard concernant le AS365 Dauphin, qui entraîne des pertes très importantes pour l'entreprise. Ce développement des marchés civils conduit la division Hélicoptères de l'Aérospatiale à mettre en œuvre des restructurations pour faire baisser les coûts. Elles se poursuivent dans les années 1980 avec le retournement des marchés civils et les pertes sur le marché américain qui conduisent à une grave crise financière que la baisse des dépenses militaires à partir de la fin des années 1980 va encore aggraver.

L'entreprise va alors réagir en lançant une troisième génération de produits avec les hélicoptères AS350 Écureuil, Panther et Cougar, qui procèdent d'innovations incrémentales à partir des programmes civils.

De côté allemand, Messerschmitt-Bölkow-Blohm (MBB), qui est le principal acteur national dans la conception et la production d'hélicoptères depuis les années 1960 développe différents modèles de petit et moyen gabarit destinés principalement à l'exportation. L'entreprise, elle-même formée par fusion-acquisition est intégré au groupe Deutsche Aerospace AG (DASA) en 1989 et devient une division spécifique du groupe aéronautique.

Trois ans plus tard, la division Hélicoptère de l'Aérospatiale fusionne avec son partenaire allemand pour créer Eurocopter, filiale à 100 % d'EADS qui réalise différentes coopérations majeures telles que l'hélicoptère de combat Tigre, ou plus larges, avec les Allemands, les Français, les Italiens et les Hollandais, pour le programme européen d'hélicoptère de transport NH90.

Le site de Marignane est choisi pour être le siège social de la nouvelle entreprise. Ce site emploie environ 6 638 personnes ; c'est le plus gros employeur industriel de la région PACA, il génère environ 20 000 emplois indirects dans la région[5].

En 2011, la société annonce le déménagement du site de La Courneuve, ouvert en 1917, vers les terrains de l'ancienne BA 104 à Dugny en bordure des pistes de l'aéroport du Bourget. Le nouveau site ouvre fin 2014 sur 60 000 m2 en rapprochant la recherche, les entreprises et la formation ; une partie des employés du centre de Suresnes travaillant sur les activités liées aux matériaux composites rejoindra Dugny pour créer un centre d'excellence dédié aux pales nouvelle génération[6].

En 2012, l'Union européenne a approuvé un prêt de 143 millions d'euros de l'État français à Airbus Helicopters, la nouvelle division du groupe Airbus pour développer le X4. La recherche industrielle est de 14,5 % du total et le développement expérimental est de 85,5 %. Le prêt doit être remboursé lorsqu'une certaine cible de vente est atteinte et des ventes supplémentaires signifient des redevances supplémentaires à l'État[7].

Le , Airbus Helicopters rachète la société italienne Aersud Elicotteri basée près de Vérone[8].

Identité visuelle (logo) modifier

Effectifs modifier

La société employait, en 2016, environ 20 000 personnes grâce à ses filiales et participations implantées dans 24 pays[10]. Airbus Helicopters a un réseau mondial de centres de maintenance, de centres de formation, de distributeurs et d'agents agréés.[réf. nécessaire]

Chiffres de production modifier

Pour l'année 2015, les prises de commandes de la division hélicoptères du groupe Airbus group sont de 6,168 Mds € (pour 5,469 Mds € en 2014) et le carnet de commande totalise 11 769 Mds € au [11].

Le chiffre d'affaires d'Airbus Helicopters était de 6,3 milliards d'euros en 2016. Sa flotte compte actuellement 12 000 appareils opérés par plus de 3 000 clients dans environ 150 pays.

Modèles d'hélicoptères modifier

 
EC135 dans les montagnes du Vorarlberg (Autriche).
 
EC145 de la Sécurité civile travaillant dans les Gorges du Gardon (France).

La priorité du Groupe est « d'assurer le plus haut niveau de sécurité aux milliers de personnes qui, chaque année, accomplissent plus de 3 millions d'heures de vol à bord de ses hélicoptères »[12].

Le tableau suivant, non exhaustif, intègre des modèles non conçus par Eurocopter/Airbus Helicopters, mais dont la production, la maintenance et la réparation lui incombent à la suite des fusions et absorptions qui ont jalonné son histoire.

Nomenclature modifier

Les modèles dont la nomenclature est EC possèdent une grille de lecture simple de leurs caractéristiques techniques, lisible via leur numérotation :

  • 100 pour le modèle civil, M pour les versions militarisées
  • + 10 fois le tonnage de l'appareil
  • + 5 s'il est bi-turbine

Par exemple :

  • EC130 → engin civil (100), classe de trois tonnes (+30), mono-turbine (+0).
  • EC225 → engin civil (100), classe de douze tonnes (+120), bi-turbine (+5).
  • EC225M → version militaire du EC225, etc.

Affichage de l'ensemble modifier

La légende constructeur est accolée sans espace à la légende des classes de tonnage + motorisation (par exemple : EC135). Le nom d'appareil et la version sont séparés par un espace (par exemple : AS350 B2).

Légende des constructeurs dans les nomenclatures :

  • H : Airbus Helicopter

Légende des classes de tonnage :

  • H : lourd
  • M : moyen
  • L : léger

Légende des motorisations :

  • T : turbine

Gamme actuelle modifier

Illustration Nomenclature 1er vol Commandes Classe / Poids charge max. Nombre de

Turbines

Nom civil Nomenclatures militaires Noms militaires Anciennes nomenclatures civile / militaire [13]
 
H125 27/06/1974 > 5000 L / 2,2 tonnes 1 ou 2 T Écureuil H125M Fennec AS350 / AS550
 
H130 21/06/1999 >700 L / 2,4 tonnes 1 T - sans version militaire / EC130
 
H135 15/12/1994 >1220 L / 2,9 tonnes 2 T - H135M - EC135 / EC635
 
H145 12/06/1999 ~400 L / 3,6 tonnes 2 T - H145M,
UH-72
-
Lakota
BK117, EC145 / EC645
 
H155 02/06/1972 > 1 100 toutes versions M / 4,9 tonnes 2 T Dauphin AS565 MBe Panther SA365, AS365, EC155
 
H160 13/06/2015 NC M / 6 tonnes 2 T - H160M Guépard -
 
H175 [*] 04/12/2009 144 M / 7,8 tonnes 2 T - sans version militaire / EC175
 
H215 13/09/1978 H / 9,1 tonnes 2 T Super Puma H215M Cougar AS332 / AS532
 
H225 27/11/2000 H / 11,2 tonnes 2 T Super Puma H225M Caracal EC225 / EC725
 
NH90 18/12/1995 >300 M / 10,6 tonnes 2 T / NH90 [*] Taipan, Caïman, Sea Lion -
 
Tigre 27/04/1991 169 M / 6 tonnes 2 T / EC665 Tigre / Tiger -

Anciens hélicoptères (non exhaustif) modifier

Illustration Désignation initiale 1er vol Commandes Classe / Poids charge max. Nombre de

Turbines

Nomenclature civile Nom civil Nomenclatures militaires Noms militaires Anciennes ou nouvelles nomenclatures Airbus

civile / militaire [13]

 
EC120 09/06/1995 >550 L / 1,7 tonne 1 T EC120 Colibri EC120 Colibri H120
 
SA330 [*] 15/04/1965 1687 toutes versions M / 7 tonnes 2 T SA330 Puma SA330 Puma -
 
SA340 [*] 07/04/1967 >1 775 toutes versions L / 1,8 tonne 1 T SA341 Gazelle SA341 Gazelle -
07/04/1967 L / 1,9 tonne 1 T SA342 Gazelle SA342 Gazelle -
 
BO105 16/02/1967 > 1 400 L / 2,5 tonnes 2 T BO105 - BO105 VBH/PAH-1 -
 
SA321 07/12/1962 99 H / 13 tonnes 3 T SA321 Super Frelon SA321 Super Frelon -
 
SA316 28/02/1959 ~ 1 500 toutes versions L / 2,2 tonnes 1 T SE3160 Alouette III, Chetak SE3160 Alouette III,
Chetak
-
28/02/1959 L / 2,2 tonnes 1 T SA319 Alouette III SA319 Alouette III -
 
SA315 11/03/1958 383 L / 1,6 tonne 1 T SE3150 Lama SE3150 Lama -
 
SA318 12/03/1955 1 305 toutes versions L / 1,6 tonne 1 T SA3130 Alouette II SA330 Alouette II -
31/01/1961 L / 1,6 tonne 1 T SA3180 Alouette II SA3380 Alouette II -

Particularités et innovations des hélicoptères modifier

 
Fenestron sur un Colibri EC120 B.
 
Pales Blue Edge recourbées du H160.

Le rotor principal des hélicoptères d'origine française, fabriqués initialement par Sud-Aviation et motorisés par Turbomeca, tourne dans le sens horaire (vu du dessus). Cela entraîne un mouvement de correction du pied droit par le pilote[14], à l'opposé des appareils dont le rotor principal tourne dans le sens antihoraire (voir pilotage). Ce qui est le cas pour les modèles d'origine allemande, comme les EC135 et les EC145 (ou BK117), dont le rotor principal tourne dans le sens antihoraire (vu du dessus). Le NH90, hélicoptère d'origine multinational, produit par la coentreprise NHIndustries et motorisé par un moteur coproduit par Rolls-Royce et Turbomeca, possède un rotor principal tournant dans le sens antihoraire.

Le fenestron, un rotor de queue intégré dans la carène verticale de la queue de l'appareil, développé dans les années 1960 par Sud-Aviation (pour l'historique des fusions, voir : Aérospatiale), est une autre caractéristique spécifique à nombre d'hélicoptères légers de ce constructeur. Il permet :

  • d'avoir une meilleure sécurité pour le personnel au sol, les pales du rotor, encastrées dans un carénage ne représentant plus un danger direct ;
  • de réduire la consommation, car l'air s'écoule mieux en vitesse de croisière, la dérive assurant en partie le rôle du dispositif anticouple ;
  • de réduire le bruit grâce à une répartition asymétrique des pales, comme c'est le cas des générations actuelles, comme sur l'EC120 ou l'EC130.

Au cours des années 1970, Sud-Aviation introduit les rotors rigides en matériaux composites (technologie de moyeu STARFLEX et SPHERIFLEX) permettant l’articulation des pales grâce à la flexibilité naturelle des matériaux. Ce type de rotor est plus léger, moins cher à produire et à maintenir[15].

En 2010, Airbus Helicopters, voulant rendre ses hélicoptères les plus silencieux possible, a dévoilé de nouvelles générations de pales faisant entre deux et trois fois moins de bruit que la génération précédente. La technologie, appelée Blue Pulse, combinée à une autre, appelée Blue Edge, qui consiste à rajouter des battants en bouts de pales, permettrait de considérablement réduire l'effet vortex responsable du bruit habituel engendré par les hélicoptères[16].

En 2011, lors du salon aéronautique du Bourget, Airbus Helicopters a présenté son dernier démonstrateur aérien, le X3, qui combine la capacité de décollage vertical avec charge de l'hélicoptère et la vitesse d'un aéronef avec ailes.

Airbus Helicopters possède un portefeuille d'environ 2 500 brevets[17], ainsi qu'une longue tradition d'innovations qui permet à ses hélicoptères de détenir de nombreux records mondiaux :

  • Record d'altitude en vol, le , par Jean Boulet, avec un Lama : 12 442 m[18]
  • Record d'altitude posé, le , par Didier Delsalle, deux minutes au sommet de l'Everest.
  • Record de vitesse, 2013, avec le prototype X3 : 472 km/h[19]
  • Records de vitesse ascensionnelle, 2013, avec un EC175[20].

Données marketing et financières modifier

En 2016, Airbus Helicopters domine le marché des hélicoptères civils avec 47 % des livraisons sur le marché mondial des hélicoptères civils et parapublics (police et services d'urgence), en hausse de 2 % par rapport à l'année précédente, soit 255 des 540 hélicoptères livré en 2016 (contre 627 hélicoptères en 2015) ; Airbus devance ainsi ses principaux rivaux : l'Italien Leonardo avec 20 % de parts de marché et l'Américain Bell passé à 18 % de PDM[21]. En 2012, la filiale hélicoptériste d'Airbus Group avait augmenté son chiffre d'affaires de 15 % par rapport à 2011, atteignant un record de ventes à 6,3 milliards d'euros. Une réussite qui s'expliquait par la stratégie mise en place dans les services, dont la part dans le chiffre d'affaires global s'était élevée l'année d'avant à 42 % (38 % un an plus tôt), s'affirmant comme un fournisseur de solutions globales pour les missions héliportées[22].

Sur le marché militaire, l'hélicoptériste européen arrive en 3e position avec 9 % de parts de marché (pour un marché de 698 appareils en 2015), derrière les Américains Sikorsky et Boeing. Les prises de commandes totales (civil et militaire) en 2016 portent sur 353 appareils et Airbus dispose d'un carnet de commandes totalisant 766 appareils contre 832 un an plus tôt. 2016 marque également un tournant avec la part du militaire dans le chiffre d’affaires qui dépasse pour la première fois celle du civil (57 % en 2016 contre 50 % en 2015) ; cela s'explique par une stabilité du marché des hélicoptères destinés aux entreprises pétrolières (notamment à la suite de l'accident du vol 241 CHC Helikopter Service (en)) et une année 2016 jugée comme « la plus difficile de la décennie pour l'industrie de l'hélicoptère dans son ensemble » selon Guillaume Faury[21].

En 2013, les nouvelles commandes représentent 5,8 Mds €, pour un carnet de commandes total de 995 appareils, soit 12,4 Mds €[23]. En 2014, la valeur des appareils à livrer reste stable à 12,3 Mds €, mais elle diminue en 2015 à 11,7 Mds[11], avec 402 commandes prises dans l'année, dont une majorité de petits appareils H120, H125 et H130[24]. En 2017, Airbus Helicopters reste leader sur le marché des appareils civil avec 520 hélicoptères livrés en 2017 ; cependant le nombre de commandes prises dans l'année a diminué passant de 353 (en 2016) à 335 ; idem pour les livraisons passées de 418 (en 2016) à 409[25],[26],[27]

Début mars 2023, l’activité support d’Airbus Helicopters, qui se traduit par le suivi de 12 226 appareils en service, compte pour environ la moitié du chiffres d’affaires de l’hélicoptèriste[28].

Données financières (Mds €)[29]
Années 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Chiffre d'affaires 4,830 5,415 6,264 6,297 6,524 6,786 6,652
EBIT 0,183 0,259 0,309 0,397 0,413 0,427 0,308
Capitaux propres - - - - 1,387 1,590 1,399
Commandes (dans l'année) 4,316 4,679 5,392 5,775 5,469 6,168 6,100
Carnet de commande (au 31/12) 14,550 13,814 12,942 12,420 12,227 11,769 11,300
Les données financières ajustées étant issues des rapports annuels, la comparaison entre les années est difficile. Notamment, les chiffres sont en euros courants et les périmètres de consolidation varient.

Dirigeants modifier

Liste des présidents
Nom Années
Jean-François Bigay 1992 à 1998
Patrick Gavin 1998 à 2000
Jean-François Bigay 2000 à 2003
Fabrice Brégier 2003 à 2006
Lutz Bertling 2006 à 2013
Guillaume Faury 2013 à 2018
Bruno Even Depuis 2018


Sources modifier

Notes et références modifier

  1. L'ensemble des appareils civils et militaires commercialisés par Airbus Helicopters et ses filiales sont disponibles sur leur site internet.
  2. Sirene, (base de données) 
  3. Selon le site Vérif [1]
  4. « Changement de noms et de structure au sein d'EADS qui devient le groupe Airbus », sur le site d'Airbus Group, (consulté le ).
  5. « Eurocopter prévoit 1000 embauches en 2013 », lexpansion.com, (consulté le ).
  6. « Eurocopter précise son projet d'usine en Seine-Saint-Denis », L'Usine nouvelle, (consulté le ).
  7. State aid: Commission authorises France and Italy to grant aid to Eurocopter and Agusta Westland for the development of a new generation of civil helicopters, site de l'Union européenne, 7 mars 2012.
  8. Airbus Helicopters étend sa présence en Italie avec un centre de service dédié
  9. (en) « Flying as one: Fully integrated Airbus takes off », sur Airbus (consulté le )
  10. « Careers - Airbus Helicopters », sur www.airbushelicopters.com (consulté le )
  11. a et b « Résultats de l'exercice 2015 », sur airbus.com, (consulté le ).
  12. « Airbus Helicopters dévoile sa vision du futur en révélant son nouveau X4, nommé H160 », sur le site d'Airbus Helicopters (consulté le ).
  13. a et b (en) « Meet the H Generation », sur le site d'Airbus Helicopters (consulté le ).
  14. Rapport d'enquête aéronautique A01W0190 sur le site du Bureau de la sécurité des transports du Canada.
  15. « Comment ça marche ? », sur helico.org (consulté le )
  16. Nouvelles pales silencieuses grâce au partenariat Onera-Eurocopter - Communiqué de presse Onera
  17. « Airbus Helicopters innovation », sur Airbus Helicopters, (consulté le )
  18. « helis records », sur www.helis.com, (consulté le )
  19. « L'hélicoptère X3 d'Eurocopter bat un record de vitesse », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
  20. « L'EC175 d'Eurocopter enchaîne les records avant sa certification », sur www.usinenouvelle.com, (consulté le )
  21. a et b « Airbus Helicopters vole à vue », sur le site Aerobuzz, (consulté le ).
  22. « Comment Eurocopter a réussi une croissance spectaculaire en 2012 », sur La Tribune (consulté le ).
  23. « Résultats financiers stables pour Airbus Helicopters », sur Aerobuzz (consulté le ).
  24. (en) « Key Figures », sur le site d'Airbus Group (consulté le ).
  25. « Airbus Helicopters résiste toujours et encore aux vents contraires », sur La Tribune (consulté le ).
  26. Patrick Edery, « Hélicoptères d'Airbus : pourquoi les Polonais ont acheté français ? », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  27. Patrick Edery, « Pologne : les vraies raisons de la chute d'Airbus Helicopters », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  28. Frédéric Lert, « Airbus Helicopters rachète des appareils de son ancienne gamme », sur Aerobuzz,
  29. « Rapports annuels et documents de référence (2010 à 2016) », sur le site d'Airbus Group (consulté le ).


Bibliographie modifier

  • Marc-Daniel Seiffert, Apprentissages, stratégies et compétitivité sur la longue durée: L'étonnante histoire d'Eurocopter, Editions L'Harmattan, (ISBN 9782296188792, lire en ligne)
  • Patrice Gaubert et al., Hélicoptères la grande épopée des voilures tournantes françaises, Les Echelles, Mission Spéciale roductions, , 125 p. (ISBN 978-2-916-35728-7).

Annexe modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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