Agonnay

commune française de la Charente-Maritime

Agonnay
Agonnay
L'église d'Agonnay
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 07″ nord, 0° 44′ 11″ ouest
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Saint-Savinien
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Agonnay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Agonnay

Agonnay est une ancienne commune située dans le département de la Charente-Maritime en Nouvelle-Aquitaine, rattachée à Saint-Savinien par arrêté le 12 décembre 1972[1].

Géographie modifier

Cette ancienne commune de Saintonge est sur la rive droite de la Charente. Agonnay s'étend sur 460 hectares en 1933[2]. Ses frontières sont définies par des ruisseaux notamment le Bertet séparant Agonnay de Saint-Savinien tandis que la frontière ouest est tracée par la Cornière[3]. Cette commune est composée des villages suivants : les Bertets, Chez-Coutant, La Grève, Chez-Gauthier, Beau-Séjour, l'Aiguille, Chez-Caneau et Le Breuil. L'autoroute A837 traverse son territoire ainsi que la voie ferrée reliant Nantes - Saintes. L'ancienne commune est également coupée par la D124.

 
Pont de l'autoroute A837.

Histoire modifier

Son nom serait d'origine celtique, issu d'agon, terre et ay, eau. Les gaulois désignent généralement par ay une source. Les antiquaires supposent une origine romaine, par ailleurs Agonnay est située aux bords de la voie romaine reliant Saintes à Muron[4].

En 863, les Normands affrontent les Saintongeais près de Saintes. Deux ans plus tard, ils s'affrontent près de Champdolent et d'Agonnay[5].

Pierre de Balodes prête foi et hommage au seigneur de Taillebourg en 1409. En 1497, Charles de Coëtivy seigneur de Taillebourg accorde la permission à la seigneurie d'Agonnay de fortifier son château.

La seigneurie d'Agonnay appartient aux enfants du défunt Charles Goumard et de Jeanne de Lezay[6].

Au XVIIe siècle, la famille Guyton de Maulévrier obtient la seigneurie d'Agonnay[7]. Au XVIIIe siècle, c'est la famille de Sainte-Hermine[5].

En 1900, une dame se suicide en se jetant sous le train au passage à niveau de la Grève[8].

Cette commune est rattachée à Saint-Savinien par arrêté du 12 décembre 1972.

Administration modifier

 
Mairie d'Agonnay.

Démographie modifier

Évolution de la population
1851 1896 1906 1911 1921 1926 1936
189178161164143137144

Lieux et monuments modifier

Église Saint-Germain modifier

 
Intérieur de l'église Saint-Germain

Édifiée au début du XIIe siècle, elle fut considérablement remaniée au XIXème. Elle est située au milieu du cimetière. Le 31 juillet 1722, la cloche de l'Église nommée Elisabeth a été bénite avec la permission de Léon de Beaumont. Le parrain fut Auguste Guiton de Malévrier, seigneur de cette paroisse[2]

Au XIXe siècle, le curé responsable de l'église prit l'initiative de restaurer le bâtiment. L'orientation du sanctuaire fut alors inversée, et le portail occidental, de style roman, entièrement démantelé : une partie des pierres, jetées dans un fossé attenant à l'église, furent récemment retrouvées, et sont depuis lors exposées à la maison du patrimoine savinois.

Le sanctuaire, dédié à saint Germain, se limite à une nef unique de deux travées. Une porte latérale, placée au sud-ouest, est venue remplacer l'ancien portail. La façade, entièrement murée à l'exception d'un modeste ouverture destinée à éclairer l'autel est surmontée d'un campanile. L'intérieur de l'église conserve un tableau du XVIIIe siècle représentant saint Jean-Baptiste, ainsi qu'une cuve baptismale de forme hexagonale portant la date de 1684.

 
Monument aux morts d'Agonnay.

Château d'Agonnay modifier

Situé dans le bourg, le château d'Agonnay date du XVIe et du XVIIe siècle.

L'ancien fief d'Agonnay se compose d'un corps de logis principal entouré d'un pavillon et de trois tours circulaires. L'ancienneté du site est attestée par la date du portail d'entrée : 1424 et une porte à linteaux sculptée d'animaux.

Chapelle du Puy-Gauthreul modifier

 
Chapelle néo-romane du Puy-Gauthreul.

La chapelle du Puy-Gauthreul (Pied-Gautru aujourd’hui), également appelée la chapelle d’Agonnay est un édifice de style néo-roman.

Notes et références modifier

  1. « Archives départementales - Charente-Maritime », sur Archives départementales - Charente-Maritime
  2. a et b Société d'archéologie de Saint-Jean-d'Angély et de sa région Auteur du texte, « Bulletin / Société d'archéologie de Saint-Jean d'Angély et de sa région », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le )
  4. « L'Écho du monde savant : journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques », sur Gallica, (consulté le )
  5. a et b P. Billy, Histoire de Taillebourg, (lire en ligne)
  6. Rôles saintongeais : suivis de la table alphabétique générale des nobles des élections de Saintes et de Saint-Jean-d'Angély maintenus par D'Aguesseau... / documents publiés par M. Th. de B. A. [Théophile de Brémond d'Ars], (lire en ligne)
  7. Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis Auteur du texte, « Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis / [Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis] », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Écho de Jarnac », sur Gallica, (consulté le )