Abrest

commune française du département de l'Allier

Abrest
Abrest
L'hôtel de ville, en rive droite, en 2020.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Vichy Communauté
Maire
Mandat
Romain Lopez
2020-2026
Code postal 03200
Code commune 03001
Démographie
Gentilé Abrestois
Population
municipale
2 919 hab. (2021 en augmentation de 0,52 % par rapport à 2015)
Densité 279 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 58″ nord, 3° 26′ 43″ est
Altitude Min. 251 m
Max. 434 m
Superficie 10,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vichy
(banlieue)
Aire d'attraction Vichy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vichy-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Abrest
Liens
Site web abrest.fr

Abrest (prononcer [abʁɛ]) est une commune française urbaine, située au sud-est du département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune, située au sud de Vichy, s'étend sur les deux rives de l'Allier. Membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté, de l'unité urbaine et de l'aire d'attraction de Vichy, elle est peuplée de 2 919 habitants en 2021, appelés les Abrestois et les Abrestoises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Abrest est située au sud-est du département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes[INS2 1], à la limite entre la Limagne bourbonnaise et la Montagne bourbonnaise, sur les deux rives de l'Allier. Elle est incluse dans l'unité urbaine, l'aire d'attraction, le bassin de vie et la zone d'emploi de Vichy[INS2 1], et fait partie du cœur urbain de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[1], devenue Vichy Communauté le .


À vol d'oiseau, Abrest est située à 3,45 km au sud-sud-est de la sous-préfecture Vichy[2] ; à 53 km au sud de Moulins, chef-lieu du département[3] ; à 45 km au nord-est de Clermont-Ferrand[4] ; et à 114 km à l'ouest-nord-ouest de Lyon, chef-lieu de région[5].

Communes limitrophes modifier

Le territoire de la commune d'Abrest est limitrophe de sept autres communes[Carte 1] : en rive gauche, Bellerive-sur-Allier, Brugheas et Hauterive ; en rive droite, Busset, Saint-Yorre, Le Vernet et Vichy.

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

La commune, située au nord du Massif central, est implantée sur deux types de formations géologiques : formations sédimentaires tertiaires en rive droite (calcaire et grès, voire sables et argiles) et formations alluviales quaternaires en rive gauche (sables, limons, calcaires et galets)[Diag 1],[Carte 2].

Relief modifier

La commune s'étend sur 1 046 hectares ou 10,46 km2[6]. Son altitude varie de 253 mètres (au niveau des berges de l'Allier) à 430 mètres (sur le site des Hurlevents, à la limite avec Le Vernet), sur les contreforts de la montagne bourbonnaise où le relief est plus marqué qu'en rive gauche[Diag 2].

Hydrographie modifier

 
Rivière Allier depuis la passerelle ferroviaire, vers l'amont, en 2019.

Le territoire de la commune est situé sur les deux rives de l'Allier, qui coule du sud vers le nord[Diag 3]. C'est la seule commune de l'agglomération de Vichy qui s'étend « sur deux côtés de la rivière à cause de la divagation historique de l'Allier[7] ». Néanmoins, aucun pont routier ne relie la rive droite à la rive gauche[7],[Diag 4], même si le viaduc ferroviaire d'Abrest, construit au XXe siècle avec la ligne de Vichy à Riom, comporte une passerelle pour piétons[Note 1].

La vallée de l'Allier, plus large en amont à la sortie du département du Puy-de-Dôme, se rétrécit au passage sur le territoire communal, ne mesurant plus que 500 mètres de large, « contrainte par les premiers contreforts de la Montagne bourbonnaise »[Diag 6]. Entre Abrest et Vichy, le faible dénivelé « a favorisé le développement de la rivière sous forme de méandre »[Diag 2]. On y retrouve les boires, bras morts de la rivière, dont la boire Pierre Talon, d'une superficie de sept hectares[8]. Les étangs de la Boire ont été créés à la suite de la constitution de gravières, inexploitées depuis plusieurs décennies[Diag 2]. La presqu'île de la Croix Saint-Martin a été créée pour permettre l'installation des puits de captage de la ville de Vichy[Diag 2].

Trois affluents se jettent sur le territoire de la commune, lesquels appartiennent à la zone hydrographique de l'Allier du ruisseau de la Merlaude au Sichon de l'amont vers l'aval :

  • en rive droite, le ruisseau « de Coupe Gorge », long de 3,6 km, prend sa source à Busset[9] ;
  • en rive gauche, le ruisseau « du Ruel » ou « des Gouttes », long de 4,3 km, prenant sa source à Brugheas[10] et se jetant dans la boire Talon[Diag 7]. Son tracé est canalisé le long de la rue de la Tour[Diag 7] ;
  • en rive gauche, le ruisseau « de la Rama » et long de 3,9 km, prenant aussi sa source à Brugheas[11].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vichy-Ville », sur la commune de Vichy à 3 km à vol d'oiseau[2], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en [16].

Statistiques 1991-2020 et records VICHY-VILLE (03) - alt : 255m, lat : 46°07'03"N, lon : 3°26'20"E
Records établis sur la période du 01-01-1952 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,8 6,3 10,1 13,6 15,4 15 11,5 8,8 4,6 2,1 7,9
Température moyenne (°C) 4,5 5,3 8,9 11,8 15,7 19,4 21,5 21,3 17,2 13,2 8,1 5,1 12,7
Température maximale moyenne (°C) 7,5 9,2 14 17,4 21,3 25,2 27,6 27,5 22,9 17,7 11,5 8,1 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
05.01.1971
−19
05.02.1963
−12,9
01.03.05
−5
06.04.1975
−2
07.05.1957
0
03.06.1962
5
24.07.1968
1,2
26.08.1966
1,8
20.09.1962
−6,9
30.10.1997
−9
24.11.1998
−17
25.12.1962
−21,5
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
01.01.23
25,2
28.02.1960
28,1
31.03.21
31,4
30.04.05
34,6
28.05.17
41
27.06.19
41,3
31.07.20
40,5
12.08.03
35,9
10.09.23
32,5
02.10.23
24
01.11.1968
20,3
16.12.1989
41,3
2020
Précipitations (mm) 53,3 42,8 44,9 67,9 83,5 75,7 73,3 83,9 69,6 75,9 73,6 55,2 799,6
Source : « Fiche 3310001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Paysages modifier

Le territoire de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier se compose de trois entités paysagères entre les coteaux du val d'Allier vichyssois à l'ouest et les monts de la Madeleine à l'est. Entre ces deux entités, le val d'Allier constitue, à elle seule, une unité paysagère pour le territoire communal[Diag 3]. Il comprend « les terrains alluvionnaires quaternaires sur les deux rives de l'Allier ». La pente très faible oblige le cours d'eau à former des méandres[Diag 3].

En rive droite, les coteaux de la montagne bourbonnaise ferment le val d'Allier. Ils sont marqués par la présence d'une tour hertzienne de télécommunications, installée depuis 1975[17] à cheval avec la commune voisine du Vernet.

La côte Saint-Amand se situe à cheval avec la commune du Vernet ; c'est l'un des deux espaces naturels sensibles de la communauté d'agglomération[18].

Milieux naturels et biodiversité modifier

 
L'espace naturel sensible de la Côte Saint-Amand avec la tour de télécommunications en arrière-plan.

La commune fait partie de l'espace protégé d'intérêt communautaire « Val d'Allier Sud » et de la ZNIEFF 1 « Val d'Allier entre Vichy et Mariol »[1].

L'espace naturel sensible de la Côte Saint-Amand, autre ZNIEFF, domine la commune. Situé à cheval avec la commune voisine du Vernet[19],[20], et s'étendant sur 85 hectares sur les deux communes[18], il repose sur des pelouses calcicoles sèches, où les coteaux sont laissés à l'abandon[1]. On y retrouve notamment[21] :

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Abrest est une commune urbaine[Note 2],[22]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[INS2 2],[23].

Elle appartient à l'unité urbaine de Vichy, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[INS2 3] et 64 124 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[INS2 4],[INS2 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[INS2 6],[INS2 7].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 %), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), zones urbanisées (19,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), eaux continentales (7,6 %)[24].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Sur les 1 046 hectares de superficie, 201,8 sont dédiés aux espaces habités et 24,1 le sont pour les espaces économiques[1].

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Les principaux lieux-dits de la commune sont[Carte 1] :

  • en rive droite : Les Dollots (au sud), Les Graviers (au nord) et Quinssat (à l'est), mais aussi les Biernets, les Jacquets, Lavin, les Rémondins et les Séjournins[Diag 4] ;
  • en rive gauche : La Tour (à l'ouest), les Sables, la Sablière[Diag 4].

Morphologie urbaine modifier

La commune se situe dans le cœur urbain de la communauté d'agglomération[1].

Rive droite modifier

Le centre-bourg est situé en rive droite. Le bourg ancien se caractérise par un habitat groupé et dense, avec des constructions comprenant peu d'espaces extérieurs. Son étendue est limitée par la rivière Allier et la route départementale 906e, où sur cet axe, une urbanisation linéaire s'est développée depuis les années 1960 (que l'on retrouve aussi le long de la RD 426, contrainte par un plan de prévention du risque inondation, et le long de la RD 126)[Diag 4]. Cette continuité d'urbanisation peut être interrompue (dents creuses), révélant des zones d'observation du val d'Allier[Diag 4].

Le centre-bourg a été modernisé à la fin des années 2000. La première tranche d'un contrat communal d'aménagement de bourg (CCAB) a permis à la commune de réaliser, entre 2008 et 2010, le réaménagement de la route principale, qui s'appelait encore la RD 906, ainsi que des abords du centre-ville[25] accompagnés d'aménagements paysagers (rénovation des accès à la mairie, de la salle polyvalente, création d'espaces de stationnement)[ABR 1]. Un autre CCAB, signé en , a mené à la sécurisation de l'accès à l'école élémentaire dans le quartier des Biernets (1 244 000  hors taxes)[26],[27], avec un nouveau carrefour giratoire, un parking de quarante places et le prolongement d'une zone 30 déjà existante[ABR 2].

Au sud-est de la commune, les lieux-dits des Chaussins, des Dollots, des Jacquets et des Rémondins ont vu se développer des zones d'habitat autour des hameaux isolés[Diag 4].

Rive gauche modifier

La principale route d'accès à la rive gauche d'Abrest est la route d'Hauterive (route départementale 131). Elle est marquée par la présence d'une zone d'activités économiques[Diag 4], la zone d'activités de la Tour, gérée par Vichy Communauté.

La Tour est le principal lieu-dit de la rive gauche d'Abrest. La rue de la Tour présente un urbanisme linéaire, sans dents creuses[Diag 4].

Vers le nord, le secteur de la Boire comprend quelques habitations le long de la RD 131, sans possibilité d'extension car en zone inondable[Diag 4].

Logement modifier

En 2020, la commune comptait 1 476 logements, contre 1 372 en 2014 et 1 284 en 2009. Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,0 % des appartements[INS 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 82,0 %, en hausse sensible par rapport à 2014 (81,4 %) et stable par rapport à 2009 (82,0 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,8 % (contre 4,1 % en 2014 et 4,6 % en 2009)[INS 2].

La communauté d'agglomération Vichy Communauté a élaboré un programme local de l'habitat (PLH), approuvé le et valable pour la période 2020-2025, qui fixe quatre orientations (reconquête de l'habitat en centre-bourg, adaptation et diversification de l'habitat pour répondre aux besoins des habitants, promotion d'un habitat durable et performant, animation, mise en œuvre et évaluation de la politique de l'habitat). Abrest fait partie du cœur urbain de l'intercommunalité, dont les besoins sont de 90 % de constructions neuves (50 % sur terrains nus et 40 % après démolition). Pour la commune, les besoins en résidences principales sont de 55 constructions neuves sur terrains nus, 44 constructions neuves après démolition et la remise sur le marché de onze logements vacants[28]. La consommation foncière prévue par ce PLH est de 3,6 hectares[29].

Abrest n'est pas concernée par l'obligation de disposer de 20 % de logements sociaux, l'article 55 de la loi SRU ne s'appliquant qu'aux communes de plus de 3 500 habitants. Pour la période 2020-2025, le besoin est évalué à 30 logements (9 sur terrain nu, 8 sur terrain après démolition, 7 après remise sur le marché de logements vacants et 6 après convention avec l'ANAH)[30].

Planification de l'aménagement modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est incluse dans le SCoT de Vichy Communauté, approuvé sur le périmètre de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier le et révisé en [31].

Le plan local d'urbanisme a été approuvé par une décision du conseil communautaire de Vichy Communauté le et modifié par une délibération du [ABR 3]. Il remplace le plan d'occupation des sols approuvé le et modifié à plusieurs reprises[Diag 8].

Projets d'aménagement modifier

En 2023, le conseil municipal d'Abrest a présenté un projet de « reconquête » du centre-bourg, dans le cadre du programme AGIR 2035 proposé par Vichy Communauté. Il se concrétise, dans la commune, par la rénovation de logements communaux et de la requalification de la maison des associations (jusqu'en 2027), pour un montant de plus de 1,11 million d'euros, avec des subventions de l'État, de la région Auvergne-Rhône-Alpes, du département de l'Allier et de Vichy Communauté[32]. Il prévoit l'aménagement d'une place avec la construction d'une nouvelle pharmacie et la création d'un espace arboré[33].

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

La commune est traversée par la route départementale (RD) 906e, reliant Thiers (32 km) et Saint-Yorre (5 km) au sud à Vichy (3 km) au nord. Jusqu'en 2015, cette route s'appelait la RD 906, issue du déclassement de la route nationale 106.

Le territoire communal est traversé par d'autres routes départementales[Carte 1] :

  • en rive droite, la RD 126 (avenue de Cusset) dessert le quartier de la Cascade ; la RD 426 (avenue des Graviers) dessert le camping de la Croix Saint-Martin et coupe à niveau la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac. Les RD 175 et 270 partagent une frontière communale avec Le Vernet ;
  • en rive gauche, la RD 131 (route d'Hauterive) dessert les lieux-dits des Sablières, de la Tour et des Sables.

Les autoroutes les plus proches sont l'autoroute A719, accessible à 9 km par la route via Vichy et Bellerive-sur-Allier[Carte 4], et l'A89, à 30 km par la route en direction de Saint-Yorre, peut être empruntée à Thiers[Carte 5].

Un contournement de l'agglomération de Vichy par le sud-ouest est mis en service le afin de réduire le trafic de transit[34], qui est depuis interdit à la suite d'un arrêté conjoint pris avec la ville de Saint-Yorre[35].

Il n'existe aucun franchissement routier de la rivière Allier sur le territoire communal[Diag 4]. La liaison entre les deux rives de l'Allier nécessite :

Aménagements cyclables modifier

Le département de l'Allier a balisé un itinéraire cyclable empruntant la route départementale 131, sur l'axe de Vichy à Randan par Hauterive. Il existe également un autre itinéraire empruntant la D 426 et le viaduc d'Abrest.

En 2020, la communauté d'agglomération Vichy Communauté a réalisé la voie verte Via Allier, voie de 27 km de long reliant Billy à Saint-Yorre, et traversant le territoire communal en rive gauche, ainsi que les boucles des Sources (12 km, vers Saint-Yorre ou Hauterive par la passerelle SNCF) et des Isles (12,7 km, vers Vichy ou Hauterive et Bellerive-sur-Allier par la passerelle)[36].

Transport en commun modifier

 
Un bus de la ligne D au terminus Les Biernets, en .

Abrest est desservie par deux des huit lignes du réseau de transport en commun MobiVie[37] :

  • la ligne D, desservant la rive droite (camping, stade, château, mairie, quartier des Biernets), à raison de six allers et sept retours par jour vers Vichy (du lundi au samedi, aux heures de pointe du matin, du midi et du soir) ;
  • la ligne G, desservant la rive gauche (quartiers des Sablières, de la Tour et des Sables), à raison de cinq allers et retours par jour (du lundi au vendredi aux heures de pointe du matin, du midi et du soir).

Cette desserte est complétée par un service de transport à la demande (MobiVie sur mesure), où des correspondances sont possibles avec les lignes B et D en rive droite (vers Vichy), C en rive gauche (vers Bellerive-sur-Allier)[37].

La commune est également desservie par deux lignes du réseau interurbain Cars Région Puy-de-Dôme, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes[38] :

Transport ferroviaire modifier

 
Les trains passent sous le bourg.

Deux lignes ferroviaires passent par la commune :

Énergie modifier

 
Des panneaux photovoltaïques sont installés sur ce parking depuis 2021.

La communauté d'agglomération Vichy Communauté, labellisée Territoire à énergie positive pour la croissance verte en 2017, a élaboré un plan climat-air-énergie territorial adopté par une délibération du conseil communautaire du , et qui fixe six objectifs à l'horizon 2050, tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 69 % et des consommations énergétiques de 52 % (par rapport à 2015), dans le but d'atteindre l'autonomie énergétique[39].

Les alluvions de la rivière Allier sont la seule formation aquifère connue sur l'ancien territoire de Vichy Val d'Allier ; son épaisseur de 4 à 5 mètres et sa température de 12 °C permettent son exploitation pour la géothermie[40].

Le potentiel des énergies de récupération des sources thermales du bassin de Vichy est évalué à 2 MW sur les neuf sources exploitées par la Compagnie de Vichy en 2015. Les deux situées sur le territoire communal d'Abrest, les sources du Dôme et du Lys, présentent un potentiel assez faible (inférieur à 100 kW)[41].

Risques naturels et technologiques modifier

Le territoire de la commune d'Abrest est vulnérable à différents aléas naturels : inondation, mouvement de terrain, retrait-gonflement des argiles et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à trois risques technologiques (rupture de barrage, transport de matières dangereuses et risque industriel) et à un risque particulier (radon)[42].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d'inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Allier et le ruisseau du Ruel[Diag 7]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1999, 2003 et 2022[43]. Une grande partie de la rive gauche de la commune est concernée par ce risque[43] ; par ailleurs, toute exploitation de carrière est interdite[Diag 7]. La commune a connu plusieurs crues : dix d'entre elles ont atteint une hauteur supérieure à trois mètres (celle de 1866, relevée à 4,06 m, est la crue de référence)[Diag 7] ; la dernière notable remonte à . Plus localement, le Ruel a causé des inondations les 29, et [44]. La rupture du barrage de Naussac, en Lozère, constitue un risque majeur pour les communes situées en aval du barrage[44]. Un plan de prévention du risque inondation a été prescrit le et approuvé le sur huit communes de l'agglomération dont Abrest[1], et un deuxième concernant l'agglomération pour l'aléa « crue à débordement lent de cours d'eau » a été prescrit le et approuvé le [43].

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains[45] constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[46]. Celui-ci est majoré à la suite d'un glissement actif découvert en 2002 par le BRGM, l'un des huit recensés dans la commune[44]. En outre, un plan de prévention des risques a été approuvé le . Le retrait-gonflement des sols argileux présente un aléa fort surtout en rive droite (notamment dans les pentes), et faible en rive gauche[46],[Diag 7]. Concernant les mouvements de terrain, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse à dix reprises (les derniers arrêtés parus au Journal officiel concernent les événements survenus en 2011, 2016, 2018, 2019 et 2020)[46] et par des mouvements de terrain en 1999[45].

La commune est aussi concernée par un risque sismique. Selon la classification probabiliste de 2011, elle se situe en zone de sismicité faible (niveau 2), ainsi que ses communes limitrophes à l'exception de Brugheas[44].

Risques technologiques modifier

Le risque de rupture de barrage est présent dans la commune (barrage de Naussac)[Diag 7].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières (les routes départementales 906 — dans le DDRM en vigueur en 2014[44] — et 131[Diag 7]) ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport de gaz naturel (ligne de Cusset à Thiers, diamètre 100 mm)[Diag 7].

Trois entreprises, non classées SEVESO, sont installées sur le territoire communal. Elles font l'objet, pour deux d'entre elles, d'une autorisation[42].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Abrest est classée à risque modéré[47].

Toponymie modifier

Nom de la commune modifier

Le nom « Abrest » relève d'un groupement forestier, siège d'un ancien prieuré. Il est mentionné en 1282, formé à partir du latin arbor, « arbre » et du suffixe -etum, « verger », selon Marcel Bonin[48], ou en 1301 dans le Dictionnaire de M. Chazaud[49].

Selon Ernest Nègre, le nom de cette commune provient de la langue d'oïl arbret, « buisson, arbrisseau »[50].

Dans le bourbonnais du Croissant, Abrest porte le même nom. La commune est, en effet, située dans le Croissant, zone se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl[51].

Entre-temps, pour souligner la présence d'une section d'Abrest en rive gauche, la commune a porté le nom d'Abrest-en-Vesse, où Vesse était le nom de Bellerive-sur-Allier utilisé jusqu'en 1903[52].

Microtoponymie modifier

Plusieurs lieux-dits situés à proximité de la rivière Allier évoquent les caractéristiques de la plaine alluviale : la Boire, les Sables ou la Forêt (tous trois situés en rive gauche)[Diag 3].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

À l'issue d'une étude archéologique, une hache de bronze a pu être trouvée[53].

Temps modernes modifier

Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne[54].

La vigne modifier

Abrest était, avec Le Vernet, Creuzier-le-Vieux voire Saint-Yorre et Cusset, une des principales localités de l'ancienne côte viticole[ABR 4]. Les « coteaux d'Abret » furent un des témoignages de ces vignobles qui « se transportent à Paris »[55]. Le travail professionnel de la vigne a perduré jusqu'au début du XXe siècle[ABR 4].

Le village des Biernets, qui s'écrivait alors « Biernay » au XVIIIe siècle, était « le principal bourg viticole de la commune », avec « une forte proportion de vignerons » comprenant « des activités annexes comme la tonnellerie »[ABR 4].

La vigne s'étendait jusqu'à la côte Saint-Amand, en grande partie, ainsi que sur la colline des Dollots, au sud. Cette activité « n'a pas totalement disparu », puisque « deux à trois vignes familiales » subsistent ; les rues des Vignes et du Baril en témoignent[ABR 4].

Le port modifier

Abrest avait un petit port sur la rive droite de l'Allier. L'impasse du Vieux-Port en porte encore le témoignage[56]. Ce port vivait sans doute par un important trafic de vin[57].

Époque contemporaine modifier

En 1853, un décret impérial autorisait la création d'un pont suspendu à péage[58]. Toute personne devait payer à l'exception des « administrateurs, magistrats, fonctionnaires publics et […] divers agents » pour franchir le pont : ainsi, en 1868, un piéton devait débourser cinq centimes, tout comme les habitants « demeurant sur la rive gauche de l'Allier et se rendant au bourg d'Abrest pour les exercices religieux, état civil, convocation par l'autorité municipale » dans le cas d'un aller-retour ; un cavalier dix centimes ; le tarif variait pour les voitures[59].

Longtemps commune agricole, la population de la commune a augmenté au début du XXe siècle, du fait de la création d'entreprises et de sa situation entre deux communes représentatives de sources thermales. On comptait, en 1931, 1 300 habitants dont 964 français, soit les trois quarts de la population. 690 résidaient au chef-lieu[60]. Abrest comptait trois sources domaniales (du Dôme, du Lys et Cornélie) et deux d'embouteillage[61] ; les sources du Dôme et du Lys ont été inscrites au titre des monuments historiques en 2022[62],[63].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune d'Abrest est membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté[INS2 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vichy. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[64]. De 2001 à 2016, elle faisait partie de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[65].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vichy, à la circonscription administrative de l'État de l'Allier et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[INS2 1]. Elle dépendait auparavant du district de Cusset en 1793, de l'arrondissement de Lapalisse (d'abord nommé La Palisse) en 1801 ; le chef-lieu ayant été transféré à Vichy en 1941[66] ; du canton de Vichy de 1793 à 1801, puis du canton de Cusset de 1801 à 1892, à nouveau du canton de Vichy de 1892 à 1973, du canton de Vichy-Sud de 1973 à 1985 puis du canton de Cusset-Sud de 1985[66] à .

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vichy-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[INS2 1], et de la troisième circonscription de l'Allier pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010. Avant le redécoupage, le canton de Cusset-Sud dont dépendait Abrest faisait partie de la quatrième circonscription[67].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal d'Abrest, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[68], pour un mandat de six ans renouvelable[69]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[70]. Aucun candidat n'a été élu au premier tour, le . Les vingt-trois conseillers municipaux sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 57,30 %, se répartissant en : dix-huit sièges issus de la liste de Romain Lopez et cinq sièges issus de la liste du maire sortant Patrick Montagner[MIN 1].

Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté sont issus de la liste de Romain Lopez[MIN 1].

Le conseil municipal est composé de vingt-trois élus, dont cinq adjoints[ABR 5] (six à l'installation du conseil municipal[71]).

Liste des maires modifier

La commune dispose de deux mairies : la principale, en rive droite, et une mairie annexe, en rive gauche, dans le quartier de la Tour.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1902 ? Henri Griffet[72]   Géomètre
? ? René Copet
[réf. à confirmer][73]
UDF puis DVD Artisan
Conseiller général du canton de Cusset-Sud (1985-1998)
Vice-président du conseil général de l'Allier
René Boisset PS  
Christian Boch[74] DVG Premier adjoint pendant le mandat de René Boisset (2008-2009)
Patrick Montagner[75] DVG[MIN 2]
puis DVD[réf. nécessaire]
Dessinateur retraité de la fonction publique
Vice-président de la communauté d'agglomération
(voirie communautaire et liaisons routières)[Note 4]
Premier adjoint pendant les deux premiers mandats de René Boisset
[ABR 6] En cours
(au [ABR 5])
Romain Lopez SE-DVD Directeur de société[71]
Conseiller départemental du canton de Vichy-2 (depuis 2021)[78]

Autres élections modifier

Lors des élections européennes de 2019, la participation à Abrest est supérieure à la moyenne (53,58 % contre 50,12 % au niveau national). La liste du Rassemblement national arrive en tête de la commune, avec 29,28 % des voix, contre 23,34 % au niveau national. La liste de La République en marche réalise 21,19 % des suffrages, contre 22,42 % au niveau national. La liste d'Europe Écologie Les Verts obtient 8,95 % des voix, contre 13,48 % au niveau national. La liste Les Républicains obtient 8,19 % des votes, contre 8,48 % au niveau national. La liste de La France insoumise obtient 6,19 % des voix, contre 6,31 % au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5 %[79].

Aux élections présidentielles, la majorité des électeurs ont voté pour le candidat vainqueur (Jacques Chirac en 2002[MIN 3] ; Nicolas Sarkozy en 2007[MIN 4] ; Emmanuel Macron en 2017[MIN 5], sauf en 2012 où Nicolas Sarkozy a recueilli le plus de voix dans la commune[MIN 6], malgré la victoire de François Hollande).

Les élections régionales sont elles aussi marquées par la victoire du candidat élu par la suite au conseil régional dans la commune : ainsi, en 2004, Pierre-Joël Bonté (président élu du conseil régional d'Auvergne) a recueilli 54,62 % des voix[MIN 7] ; en 2010, René Souchon a obtenu 56,92 % des voix[MIN 8]. En 2015, Laurent Wauquiez, élu par la suite président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, a obtenu 38,62 % des voix, contre 30,81 % pour le FN, pourtant arrivé en tête au premier tour, où cette part s'est accrue depuis les élections européennes[80].

Aux élections municipales de 2014, le premier tour n'a pas désigné de maire dans l'immédiat, même si Patrick Montagner avait recueilli le plus de voix (40,43 %). Au second tour, il est élu avec 42,86 % des voix et obtient dix-sept sièges au conseil municipal, deux au conseil communautaire. Le maire sortant, Christian Boch, s'est représenté mais pas en tête de liste : il est toutefois élu au conseil municipal de la liste de Fernand Minard, qui arrive en deuxième position avec 37,61 % des voix. Le taux de participation s'élève à 69,77 %[MIN 2]. Le maire sortant est battu en 2020 au second tour[81].

Aux élections départementales de 2015, le binôme Frédéric Aguilera - Évelyne Voitellier, élu dans le canton de Vichy-2, a recueilli 64,04 % des suffrages exprimés. 52,35 % des électeurs ont voté (1 069 votants sur 2 042 inscrits)[MIN 9].

Finances locales modifier

En 2012, les produits et charges de fonctionnement s'élevaient respectivement à 1,876 et 1,52 million d'euros.

Finances locales de la commune et de l'agglomération (2012)
Commune d'Abrest[82] CA de Vichy Val d'Allier[83]
Produits de fonctionnement 677 /habitant 623 /habitant
Charges de fonctionnement 549 /habitant 565 /habitant
Ressources d'investissement 204 /habitant 236 /habitant
Emplois d'investissement 227 /habitant 336 /habitant
Endettement 925 /habitant 1 013 /habitant

La strate désignée correspond aux communes de 2 000 à 3 500 habitants. Par rapport aux communes de la strate concernée, la commune a une capacité de fonctionnement moins élevée que la moyenne, mais plus que la communauté d'agglomération, à l'inverse des charges de fonctionnement. En outre, la commune s'endette de 925  par habitant, plus élevée que la moyenne des communes de la strate (716 ).

Jumelages modifier

Au , Abrest est jumelée avec Wendelsheim (Allemagne) depuis 1979 ; elle mène une action de coopération décentralisée dans la thématique de la culture, du tourisme et du patrimoine[84].

Équipements et services publics modifier

Eau, assainissement et déchets modifier

Le SICTOM Sud Allier (dont la commune adhère depuis sa création en 1982[Diag 9]) assure la compétence « gestion des déchets » sur le territoire communal[ABR 7], contrairement aux communes de Vichy, Cusset et Bellerive-sur-Allier où elle est assurée par la communauté d'agglomération Vichy Communauté[85]. Les déchèteries les plus proches sont à Saint-Yorre (gérée par le SICTOM) et à Cusset (gérée par Vichy Communauté)[86],[Diag 9].

La commune effectue la collecte sélective « au porte à porte » depuis 2009[1].

L'assainissement collectif est géré par Vichy Communauté[87]. Abrest possédait, au , un réseau d'eaux usées de 27,9 km de long, un réseau d'eaux pluviales de 22,7 km ainsi que six postes de refoulement télé-surveillés. La station d'épuration de Creuzier-le-Vieux traite les effluents à 95 % ; le reste étant assuré par la station d'épuration de Saint-Yorre[88].[Passage à actualiser]

L'alimentation en eau potable de la commune est assurée, dans la commune, par Vichy Communauté depuis le [89].

Espaces publics modifier

Enseignement modifier

 
L'école élémentaire.

Abrest dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[90]. En 2006, un aménagement de sécurité a été réalisé sur les rues du Treuil et de la Croux, bordant l'école[ABR 8][réf. incomplète],[ABR 9][réf. incomplète], renforcé et complété en 2015 par un parking et un giratoire[ABR 2].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège des Célestins à Vichy[91], puis au lycée Albert-Londres, à Cusset[92].

Santé modifier

Une pharmacie est localisée sur l'avenue de Vichy. L'hôpital le plus proche, le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé sur la commune de Vichy, assure les urgences.

Un établissement de santé, tenu par une association locale créée en , ouvrira en sur le site de l'ancien restaurant La Colombière (fermé en 2020), au sud de la commune. Il accueillera des soignants[93].

Culture modifier

Depuis 2006, la commune gère un centre socio-culturel et une bibliothèque municipale[ABR 10].

La salle polyvalente Camille-Claudel, située près de la mairie et inaugurée en 2010, accueille les cérémonies du maire et des expositions[ABR 11].

Justice, sécurité, secours et défense modifier

Abrest dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset[94].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Abrestois et les Abrestoises[95].

Évolution de la population modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[96]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[97].

En 2021, la commune comptait 2 919 habitants[Note 5], en augmentation de 0,52 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
751957822828820845906903876
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
866860919913887868875834803
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8298068758961 0361 3001 2101 3111 479
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 8742 0262 2482 3092 5442 4282 5002 5302 732
2015 2020 2021 - - - - - -
2 9042 8992 919------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[98].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'augmentation quasi-continue de la population (sauf dans les années 1990) s'explique par sa proximité avec Vichy et sa situation (« coteaux bien exposés »[Diag 10]). Elle est surtout marquée par un solde migratoire positif (+ 1,0 % entre 1999 et 2009 et + 0,3 % entre 2014 et 2020). Le solde naturel est quasi nul sur ces deux intervalles[INS 3]. Les perspectives du schéma de cohérence territoriale et du programme local de l'habitat prévoient une augmentation de population d'ici 2030, pour atteindre 3 000 habitants[Diag 11].

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est jeune.

En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,2 % la même année, alors qu'il est de 35,1 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 1 450 hommes pour 1 449 femmes, soit un taux de 49,98 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,00 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[INS 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,3 
8,2 
75-89 ans
9,5 
20,1 
60-74 ans
20,6 
21,9 
45-59 ans
21,4 
18,0 
30-44 ans
17,9 
12,8 
15-29 ans
12,8 
18,5 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2020 en pourcentage[99]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,8 
9,8 
75-89 ans
13,5 
21 
60-74 ans
21,7 
20,9 
45-59 ans
19,8 
15,8 
30-44 ans
15,1 
15,5 
15-29 ans
12,9 
15,9 
0-14 ans
14,1 

Manifestations culturelles et festivités modifier

Depuis 2001, la ville d'Abrest organise une foire bio en mai ou juin.

Sports et loisirs modifier

Équipements sportifs modifier

Le stade des Graviers est un terrain de football localisé à proximité de la rivière Allier. Son club résident, l'US Abrest, évolue en promotion de district départemental[Passage à actualiser].

La base permanente des équipements de 2014 recense un boulodrome, deux courts de tennis, un plateau ou terrain de jeux extérieurs, un terrain de grands jeux comprenant deux terrains de pratique de sports collectifs, l'un d'eux étant éclairé (le stade des Graviers), une salle non spécialisée où est pratiquée au moins une activité physique ou sportive, ainsi qu'un gymnase et un circuit de boucle de randonnée[100].

Loisirs modifier

La pratique de la pêche est possible sur le site de la boire Pierre Talon (7 ha avec un recul de 2,5 ha). La pêche de la carpe y est autorisée toute l'année et même de nuit[8].

En 2018, la commune, en association avec la communauté d'agglomération et le département, a aménagé un itinéraire de randonnée sur les bords de l'Allier, en rive droite, pour un montant de plus de 360 000 [ABR 12]. En 2020, Vichy Communauté a aménagé les boucles des Sources et des Isles, passant au plus près de la rivière Allier : la première passe par Saint-Yorre et Hauterive, la deuxième remonte la rivière jusqu'au pont de Bellerive. Les deux itinéraires franchissent le viaduc ferroviaire. La Via Allier, qui relie Saint-Yorre à Billy sur le territoire de l'intercommunalité, passe en rive gauche[36].

Médias modifier

La tour de télécommunications, d'une hauteur de 95 m et construite vers 1975, à la frontière avec la commune du Vernet sur le site des Hurlevents, domine l'agglomération de Vichy. Elle assure la diffusion de radios nationales en FM, comme RTL, Europe 1, RFM, RMC, ainsi que des radios locales[17]. France Bleu est captée sur 102.5, avec les décrochages locaux de France Bleu Pays d'Auvergne.

La diffusion de la télévision est assurée par l'émetteur TDF de Cusset[17]. Les foyers peuvent recevoir les chaînes de la TNT gratuite, avec les décrochages régionaux de France 3 Auvergne.

Abrest est couverte par les titres de presse suivants :

Un bulletin municipal (Abrest Infos le mag) et une lettre d'information (Abrest Infos la lettre) sont édités deux fois par an par la municipalité.[réf. nécessaire]

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 30 330 , ce qui plaçait Abrest au 15 265e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[101].

Emploi modifier

En 2020, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 723 personnes, parmi lesquelles on comptait 78,4 % d'actifs dont 70,3 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs[INS 5].

En 2020, la commune comptait 1 385 actifs âgés de 15 à 64 ans, dont 1 255 avaient un emploi. Le nombre d'employés (430) était plus important que celui d'ouvriers (360) ou de professions intermédiaires (305)[INS 6].

La commune avait connu, à la fin des années 2000, une croissance exceptionnelle du nombre d'emplois (hausse de 41 % en 2009 par rapport à 1999). La tendance s'est inversée entre 2009 et 2020 : on comptait 872 emplois dans la zone d'emploi (contre 1 309 en 2008). Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 220, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 71,5 % (contre 117,0 % en 2009), ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[INS 7].

La répartition de ces emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :

Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2020
Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Commune[INS 8] 0,6 % 9,0 % 13,1 % 29,6 % 17,7 % 29,9 %
Département[INS2 8] 4,0 % 7,4 % 9,7 % 23,6 % 31,0 % 24,4 %
France métropolitaine[INS2 9] 1,5 % 6,8 % 18,9 % 26,2 % 27,0 % 19,6 %
Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2020
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Commune[INS 9] 0,6 % 23,1 % 22,2 % 47,2 % 7,0 %
Département[INS2 8] 4,9 % 15,9 % 6,4 % 37,0 % 35,8 %
France métropolitaine[INS2 9] 2,5 % 11,9 % 6,4 % 47,5 % 31,7 %

1 033 des 1 220 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 84,7 %) sont des salariés[INS 10]. Seuls 13,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 11].

Entreprises et commerces modifier

La zone d'activités de la Tour, gérée par la communauté d'agglomération Vichy Communauté, est implantée en rive gauche. Elle s'étend sur vingt hectares et accueille des entreprises du domaine de l'industrie de pointe[102] ; néanmoins, elle est défavorablement placée vis-à-vis du risque d'inondation[1].

Au , Abrest comptait 215 unités légales, dont 71 dans le commerce de gros et de détail, les transports, l'hébergement ou la restauration, 45 dans la construction et 30 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques ou les activités de services administratifs et de soutien[INS 12], ainsi que 232 établissements[INS 13].

Agriculture modifier

La commune appartient à la région agricole du Val d'Allier, zone du sud du département couvrant une grande partie de la Limagne bourbonnaise[Diag 12].

L'activité agricole de la commune est une des plus faibles du département de l'Allier[Diag 12]. Au recensement agricole de 2010, la commune comptait six exploitations agricoles, en nette diminution par rapport à 2000 (8) et à 1988 (15)[103].

La superficie agricole utilisée sur ces exploitations est de 128 hectares en 2010. Toutes ces exploitations sont individuelles[103].

Industrie modifier

Abrest abrite le siège des automobiles Ligier, spécialisées dans la construction de voiturettes.

En 2011, SAEB – Anciens Établissements Barbier et Brooks Instrument France possédaient leur siège dans la commune[104].

On retrouve les entreprises du BTP Auvergne Dallage, Sopromeco, Guelpa, Grands Dragages du Centre, CMV ROSSIGNOL, Constructions Industrielles – Cosinus[104].

Activités de service modifier

La commune compte plusieurs commerces, dont une épicerie et une boulangerie[ABR 13].

Il existe aussi un bureau de poste, un distributeur automatique de billets de banque (La Banque postale), un bar-tabac et quatre restaurants, dont un sur la rive gauche de la rivière Allier[Diag 13].

En 2011, le Panorama des Entreprises La Montagne-Centre France liste Gedimat et Ulimed dans le commerce ; NSE Services et RLD 1 - Vichy dans les services[104].

Au , la commune comptait un camping trois étoiles de 91 emplacements[INS 14] : le camping de la Croix-Saint-Martin[Diag 13].

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Architecture religieuse modifier

  • Église Saint-Hilaire, d'origine gothique, presque entièrement reconstruite au XIXe siècle. Celle-ci date de 1793[ABR 4].
  • Ancienne église paroissiale du diocèse de Clermont, fortifiée à la fin du XVIe siècle[ABR 4].

Architecture civile modifier

  • Vestiges du château dans le bourg : tour-pigeonnier, partie reconstruite au XIXe siècle[ABR 4].
  • Château de Chaussins des XIVe, XVe et XVIe siècles. Les douves, la cheminée gothique, la galerie, les élévations, le logis, la toiture et les décors intérieur sont inscrits au titre des monuments historiques, par arrêté du [105]. Le château bâti vers 1438 se présente sous la forme d'une enceinte quadrangulaire flanquée de tours rondes, entourée de fossés en eau larges de 25 mètres[106]. En outre, à l'intérieur, on trouve deux cheminées Renaissance et des restes de peintures murales.
  • Château de Quinssat (XVIIe siècle)[ABR 4].
  • Tour médiévale du Maubet. Mentionnée au XIIIe siècle[ABR 4].

Autres lieux modifier

  • Jardins de la Chenevière, sur la route de Quinssat. Parc arboré et floral en terrasses, parcouru d'eau, dans un vallon. Vestiges d'une tour de surveillance du XIe siècle. Chapelle orthodoxe de l'Eglise roumaine. Visite de mai à septembre.
  • Un monument aux morts est érigé place Jean-Moulin, au nord de l'église.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Le blasonnement de la commune d'Abrest est : D'argent à la bande d'azur évidée en forme du chiffre 8 ; à l'inscription « ABREST » en lettres capitales de gueules, les lettres décroissantes par le bas des flancs vers le centre, l'inscription accostée de deux tours couvertes d'or ajourée de sable, le tout enfermé dans une bordure réduite de pourpre.

Le blason a été créé en 1999 par MM. Baujard et Deplat[ABR 15].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Pierre Coupas, Le département de l'Allier, , p. 247.
  • G. Tixer, Abrest d'hier à aujourd'hui.
  • Thierry Wirth, Les communes autour de Vichy, Cognat-Lyonne, Les Trois Roses, coll. « Mémoire d'Allier », , 288 p. (ISBN 978-2-919431-13-7), « Abrest », p. 9 à 18.
    Illustrations des communes des environs de Vichy au début du XXe siècle.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes :
  1. Une passerelle reliant les deux rives était projetée au XVIIIe siècle, mais n'a pas vu le jour[Diag 5].
  2. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. 12e vice-président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier (2014-2016)[76], puis 13e vice-président de Vichy Communauté (depuis 2017)[77], chargé de la voirie communautaire et des liaisons routières.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
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Références modifier

Insee modifier

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  5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  7. EMP T5 – Emploi et activité.
  8. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2020.
  9. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
  10. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2020.
  11. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
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