Abbaye Santa Maria della Vittoria

édifice religieux italien
Abbaye Santa Maria della Vittoria
image de l'abbaye
Ruines de l'abbaye
Diocèse Diocèse d'Avezzano
Patronage Santa Maria
Numéro d'ordre (selon Janauschek) DCLXXIX (679)[1]
Fondation 1er août 1268
Début construction 1268
Fin construction 1282
Cistercien depuis 1277
Dissolution 1550
Abbaye-mère Abbaye de Louroux
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Cisterciens (1277-XVe siècle
Bénédictins (XVe siècle-1550)
Coordonnées 42° 04′ 21″ N, 13° 21′ 26″ E[2]
Pays Drapeau de l'Italie Italie
État Abruzze ultérieure
Région Abruzzes
Province L'Aquila
Commune Scurcola Marsicana
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Abbaye Santa Maria della Vittoria
Géolocalisation sur la carte : Abruzzes
(Voir situation sur carte : Abruzzes)
Abbaye Santa Maria della Vittoria

L'Abbaye Santa Maria della Vittoria est une ancienne abbaye cistercienne, située en Italie, dans la commune de Scurcola Marsicana (Abruzzes, province de L'Aquila).

Histoire modifier

L'abbaye est fondée en 1268 par Charles Ier de Sicile, roi de Naples, en tant qu'ex-voto pour sa victoire contre Conradin à la bataille de Tagliacozzo. Il s'adresse aux moines de l'abbaye de Louroux, situé dans le Saumurois, en souvenir de ses origines angevines, et parce que les soldats ayant permis la victoire étaient angevins[2].

L'architecte choisi pour l'édification de l'abbaye est l'angevin Pierre de Chaule[3],[4]. Le choix du site est probablement dicté par la proximité des carrières de pierre de Carce et de Montesecco[5],[6]. La construction dure environ quinze ans, et les premiers moines n'arrivent dans leur abbaye qu'en  ; l'église abbatiale est consacrée le [5] mais l'ensemble des bâtiments n'est terminé qu'en 1282[2]. Le chantier est alors très important, notamment entre avril et , employant jusqu'à quatre cent cinquante personnes simultanément[5].

L'abbaye modifier

L'église abbatiale était à trois nefs, avec un chœur rectangulaire, selon la tradition architecturale cistercienne[3]

Notes et références modifier

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 354.
  2. a b et c « Maria della Vittoria, Santa », sur cistercensi.info, Ordre cistercien, (consulté le ).
  3. a et b (it) Raffaele Licinio, Storia dell'arte nell'Italia meridionale : Puglia e Basilicata, dai Normanni a Federico II e Carlo I D'Angiò, Donzelli Editore, , 273 p. (ISBN 9788879894296, lire en ligne), p. 10-11.
  4. (it) Francesco Abbate, Castelli medievali : Il Sud angioino e aragonese, Edizioni Dedalo, , 368 p. (ISBN 9788822061621, lire en ligne), p. 218
  5. a b et c Maria Isabella Pesce, « Fondazione Abbazia di santa Maria Della Vittoria — I documenti », sur scurcolamarsicana.terremarsicane.it, Scurcola Marsicana (consulté le ).
  6. Article de Fabio Redi Materiali, tecniche e cantieri: primi dati dal territorio aquilano dans (it) Rosa Fiorillo (dir.) et Paolo Peduto (dir.), III Congresso Nazionale di Archeologia Medievale, Castello di Salerno, Complesso di Santa Sofia (Salerno, 2-5 ottobre 2003), Florence, All'Insegna del Giglio, , 760 p. (ISBN 9788878142275, lire en ligne), p. 587.

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