Abbaye Saint-Remy et Saint-Georges de Villers-Cotterêts

abbaye située dans l'Aisne, en France

Ancienne abbaye Saint-Remy et Saint-Georges
Image illustrative de l’article Abbaye Saint-Remy et Saint-Georges de Villers-Cotterêts
Existence et aspect du monastère
Existence Abbaye fermée puis vendue
Identité ecclésiale
Culte Culte catholique
Diocèse Diocèse de Soissons
Type Abbaye de moniales
Armoiries ou sceau du monastère
Image illustrative de l’article Abbaye Saint-Remy et Saint-Georges de Villers-Cotterêts
Blasonnement « D'azur à trois fleurs-de-lis d'or, surmontées d'un lambel de trois pendants d'argent »[1]
Présentation monastique
Ordre Ordre de Saint Benoit
Historique
Date(s) de la fondation 1634
Fermeture 1790
Architecture
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Province Picardie
Département Aisne
Commune Villers-Cotterêts
Coordonnées 49° 15′ 49″ nord, 3° 06′ 14″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Ancienne abbaye Saint-Remy et Saint-Georges
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Ancienne abbaye Saint-Remy et Saint-Georges
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(Voir situation sur carte : Aisne)
Ancienne abbaye Saint-Remy et Saint-Georges

L'abbaye Saint-Remy et Saint-Georges de Villers-Cotterêts est une abbaye de bénédictines en activité entre 1634 et 1790. Elle était située à Villers-Cotterêts, dans le département français de l'Aisne.

Historique modifier

Prieuré de Saint-Georges modifier

Valbert, abbé de Luxeuil, envoi quelques moines pour construire un prieuré à Villers-Saint-Georges. Charles-le-Chauve donne une partie du village de Villers-Cotterêts à l'abbaye Notre-Dame de Soissons et certains privilèges aux bénédictins de Saint-Georges comme les droits d’usage et de panage en forêt.

Le concile régional de Meaux de 1082 a pour effet de mettre le prieuré sous la dépendance de l’Abbaye de la Chaise-Dieu. Raoul Ier de Vermandois augmente les revenus du monastère en donnant des rentes sur ses fermes ou granges. En 1137, il confirme la jouissance de la forêt du tréfonds de Saint-Georges, le droit de chauffage et de panage en foret, et le droit de justice.

En août 1237, le monastère est complètement incendié et détruit par la foudre.

Saint-Georges est presque abandonné au début du XVIIe siècle.

Abbaye Saint-Remy et Saint-Georges modifier

Une Bulle papale du accepte le transfert des bénédictines de l'abbaye de Saint-Remi de Senlis dont le monastère a été détruit en 1589 dans le prieuré de Villers-Cotterêts, dépendance de la Chaise-Dieu, alors réduite en simple bénéfice. Dès 1632, l’aide du roi et de la reine, et de nombreux secours extérieurs permettent de restaurer les bâtiments. Deux ans plus tard, le monastère accueillent vingt dames de chœur et huit converses, en plus de l’abbesse.

Le , l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses; Les bénédictines restantes quittent l'abbaye, fin 1790, qui est vendu, comme bien national

Religieuses et religieux modifier

Prieurs de Saint-Georges modifier

  • 1170 : Arnould Goyart

Abbesses de Saint-Remy modifier

Les abbesses sont appelées Madame.

Prieures modifier

En cas de vacance du siège ou d'absence de l'abbesse, les affaires de la communauté sont gérées au nom du monastère, soit par la trésorière, soit par la prieure.

  • 1632 : Catherine des Couture.

Sceaux modifier

Le sceau du prieur de l'établissement religieux dit prieuré Saint-Georges de Villers-les-Moines, fut retrouvé par les équipes de l'Inrap lors des fouilles entreprises de mai 2020 à mars 2023. Cet objet est une matrice du sceau de 3 cm de diamètre qui était dans une poche à charbon dans la grande salle du logis.

Il est possible que le prieur ait exercé au château les fonctions de chapelain[2][réf. incomplète].

Patrimoine foncier modifier

Les religieux possédaient toute une partie de Villers-Cotterêts, maisons et terres qui rapportent des loyers, cens et surcens, comme une partie de la forêt appelée Tréfonds de Saint-Georges; la ferme de Saint-Rémy, la ferme de Pisseleux, de la Chapelle aux Auvergnats à Vauciennes, la ferme de Saint-Robert, à Epaux-Bézu, de Belle-Fontaine (Bourgfontaine) ; des terres à Braye et Brasseuse, à Villeneuve-sous-Dammartin, leur maison de Senlis.

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Armorial général de l'élection de Soissons p.69.
  2. Bénédicte Guillot et Alice Tillier-Chevallier, Archéologia, n° 627, janvier 2024, p.22-23.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Gallia christiana,
  • Marcel Leroy, « Saint-Rémy-les-Villers-Cotterêts », Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. XXVIII,‎ , p. 227-245 (lire en ligne, consulté le ).  .

Article connexe modifier