Abbaye Saint-André de Sestri Ponente

édifice religieux italien
Abbaye Saint-André de Sestri Ponente
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice
Nom local Sant’Andrea di Sestri
Sanctus Andreas de Sexto
Diocèse Archidiocèse de Gênes
Patronage Saint André
Numéro d'ordre (selon Janauschek) L (50)[1]
Fondation VIIe siècle
Origine religieuse Ordre de Saint-Benoît
Cistercien depuis 5 novembre 1131
Dissolution 1797
Abbaye-mère Abbaye de Cîteaux
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles Saint-Albert de Sestri Ponente (1216-1310)
Rivalta di Torino (1254-1770)
Sainte-Marie de Coronata (1341-1486)
Congrégation Bénédictins (VIIe siècle-1131)
Cisterciens (1131-1569)
Dominicains (1569-1797)
Bénédictins (1938-1962)
Coordonnées 44° 25′ 03″ N, 8° 51′ 43″ E[2]
Pays Drapeau de l'Italie Italie
État République de Gênes
Région Ligurie
Province Gênes
Commune Gênes
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(Voir situation sur carte : Gênes)
Abbaye Saint-André de Sestri Ponente
Géolocalisation sur la carte : Ligurie
(Voir situation sur carte : Ligurie)
Abbaye Saint-André de Sestri Ponente
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(Voir situation sur carte : Italie)
Abbaye Saint-André de Sestri Ponente

L'Abbaye Saint-André de Sestri Ponente est une ancienne abbaye, tour à tour bénédictine, cistercienne et dominicaine, située dans le quartier de Sestri Ponente, à Gênes (Ligurie, en Italie). Un de ses moines, est particulièrement connu, canonisé sous le nom de saint Albert de Gênes (it).

Histoire modifier

Période bénédictine modifier

L'abbaye est fondée au VIIe siècle par des moines bénédictins.

Fondation cistercienne modifier

Lors du schisme d'Anaclet II, Bernard de Clairvaux est proposé comme arbitre. Passant par Gênes pour juger entre Innocent II et Anaclet, il y fait forte impression. La population génoise lui demande de devenir l'archevêque de Gênes, mais il refuse. En matière de compensation, il promet une abbaye cistercienne à la population. Étienne Harding achète l'abbaye délaissée par les Bénédictins et, le , l'abbaye est officiellement déclarée cistercienne[2]. Peu après sa création, l'abbaye accueille Albert de Gênes (it), un moine qui décide ensuite de vivre une vie érémitique sur les terres de l'abbaye. Après sa mort, le , il est canonisé le par Innocent IV[3].

La commende puis les Dominicains modifier

En 1478, Sixte IV place l'abbaye de Sestri Ponente sous le régime de la commende. La vie monastique s'en ressent rapidement. Le monastère est abandonné par les cisterciens moins d'un siècle plus tard. Pie V fait alors appel à des Dominicains pour les remplacer. Ils arrivent en 1569, et demeurent dans le monastère jusqu'à l'arrivée des troupes napoléoniennes, en 1797.

Période moderne modifier

Le monastère reste inoccupé pendant un siècle et demi. En 1938, il est à nouveau occupé par des moines bénédictins, mais ceux-ci ne restent que vingt-quatre ans, chassés par les nuisances sonores de l'autoroute A10 et de l'aéroport de Gênes

Notes et références modifier

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 115.
  2. a et b « Andrea di Sestri, Sant’ », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  3. (it) Fabio Arduino, « Sant' Alberto da Genova », sur santiebeati.it, Santi, beati e testimoni, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier