Aérodrome de Saint-Hubert

aérodrome belge

Aérodrome de Saint-Hubert
Image illustrative de l’article Aérodrome de Saint-Hubert
Localisation
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région  Wallonie
Ville Saint-Hubert
Date d'ouverture 1930
Coordonnées 50° 02′ 09″ nord, 5° 24′ 15″ est
Altitude 563 m (1 847 ft)
Informations aéronautiques
Code OACI EBSH
Type d'aéroport Civil
Gestionnaire ville de Saint-hubert
Site web gestionnaire Consulter
Site web aéroport Consulter
Pistes
Direction Longueur Surface
05 L / 23 R 600 x 42 m Herbe
05 R / 23 L 600 x 42 m Herbe
14 L / 32 R 799 x 42 m Herbe
14 R / 32 L 799 x 42 m Herbe
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Aérodrome de Saint-Hubert

L'aérodrome de Saint-Hubert (code OACI : EBSH) est un aérodrome belge situé à Saint-Hubert, en province de Luxembourg dans la Région wallonne. Il est essentiellement dévolu aux loisirs aériens, particulièrement le vol à voile dont il héberge le Centre national, mais aussi l'aviation légère et de tourisme, l'apprentissage du pilotage en avion, ULM, hélicoptères et aérostats.

C'est le second plus haut aérodrome de Belgique (563 m) juste après la base aérienne de Saint-Hubert. Il possède deux doubles pistes en herbe, presque perpendiculaires.

Historique modifier

De 1930 à aujourd'hui modifier

Début des années 1930 - Un champ d’aviation est créé sur le plateau surplombant Saint-Hubert.

- À la suite de la signature d’un bail emphytéotique avec la Ville, M. Orta (capitaine de l'armée belge, aviateur et directeur de l'aérodrome). établit sur le site une école d’aviation et des ateliers d’où sortiront « Le Saint-Hubert », un avion de 135 cv volant à 248 km/h et un avion d’observation, « Le Renard »[1].

1945 - L'aérodrome de Saint-Hubert devient un centre d'entretien pour les DC-3 de l'armée Américaine. 

1946 - M. Orta cède le bail emphytéotique et la gestion de l'aérodrome de Saint-Hubert à l'État belge. La Régie des voies aériennes (RVA), à la suite de sa création, reprend en 1948 les obligations de l’État belge.

1958 - l’aéro-club des Ardennes est fondé, le premier à pratiquer le planeur au départ de l’aérodrome.

1960 - le Centre national de vol à voile quitte Temploux (Namur) pour s’établir à Saint-Hubert.

- tous les biens, droits et obligations de la RVA sont régionalisés. Le Ministère de l’Équipement et des Transports (aujourd’hui Service public de Wallonie) assume les fonctions d’exploitation et de commandement aéronautique du site. Les missions relatives à la sécurité de l’espace aérien belge, prises en charge initialement par la RVA, sont restées du ressort du niveau fédéral : c’est ainsi que Belgocontrol continue aujourd’hui à gérer différentes installations à Saint-Hubert (centres d’émission et de réception, gonio...).

2003 - le Gouvernement wallon confier la gestion des infrastructures des trois aérodromes publics : Saint-Hubert, Spa-La Sauvenière et Cerfontaine à la Société wallonne des aéroports SA (en abrégé Sowaer).

2004 - la Sowaer crée une filiale spécialisée : la SA Société de gestion de l’aérodrome de Saint-Hubert. Son rôle : exploiter le site et assurer son développement commercial et touristique. Le Service public de Wallonie a continué à assurer le commandement, la gestion aéronautique et l’entretien du site, dans le cadre d’un protocole d’accord avec la société de gestion.

Printemps 2009 - Idelux décide de reprendre l’aérodrome, compte tenu de l’intérêt de l’outil pour le développement du territoire provincial.

- À la suite du mécontentement et de l’opposition des utilisateurs au projet, IDELUX jette l’éponge et se retire de la gestion de l’aérodrome.

- La commune de Saint-Hubert, la SOWAER et les utilisateurs s’associent sous la forme d’une société coopérative pour reprendre la gestion de l’outil avec un projet plus réaliste et mieux adapté aux caractéristiques du site. 

L'arrivée du Centre National de Vol à Voile modifier

On y installe le Centre National de Vol à Voile (CNVV) en 1960, qui était précédemment à Temploux. En 1962, le parc de planeurs se composait d´un Mucha (OO-ZSP), d´un Av 36, d´un Préfect (OO-ZSH), d´un Rhonlerche (OO-ZUK) et d´un Tiger-Moth (OO-EVM) servant d'avion remorqueur. En 1963, un Javelot (OO-ZJO) et en 1964 un Ka 7 (OO-ZDF). À l'heure actuelle ce parc compte quatre ASK-13, quatre Ka8b, deux ASK-21, deux ASK-23, un LS-1, et un LS-4, ainsi que de trois motoplaneurs SF-25, et 4 remorqueurs (deux PA-18-180 Super Cub et deux PA-25-235 Pawnee).

Caractéristiques modifier

Situation modifier

Situé au cœur de l'Ardenne au cœur de la forêt de Freyr, dans un espace aérien non contrôlé, à quelques kilomètres au nord de Saint-Hubert, il est accessible via la   (quitter à la Barrière de Champlon) ou la E 411 (sortie 25bis Libramont - Recogne), en prenant ensuite la  [2].

Coordonnées géographiques modifier

Pistes modifier

 
Un planeur sur l'une des quatre pistes de l'aérodrome.

L'aérodrome possède deux doubles pistes en herbe presque perpendiculaires. Les pistes gauches sont les pistes préférentielles planeur et les pistes droites sont les pistes préférentielles avion.

  • Les pistes 05 / 23 gauche et droite qui mesurent 600 m de long et 42 m de large.
  • Les pistes 14 / 32 gauche et droite qui mesurent 799 m de long et 42 m de large.

Radio modifier

  • « Saint-Hubert Radio » et VDF Homer sur 122.180.

Services modifier

  • Bureau de Navigation
  • Station de fuel fournissant du 100LL et du Jet A1
  • Station de maintenance mécanique
  • Station météo automatique depuis 2007.

Hangars modifier

L'aérodrome dispose de huit hangars pour avions et aéronef de différentes tailles. Ils peuvent être loués dans leur entièreté ou par emplacement individuel.

Organismes et écoles[3] modifier

  • Le CNVV : Centre national de vol à voile.
  •  
    ULM Air Evasion - EBSH
     
    Simulateur Air Evasion - EBSH
    AIr Evasion : Club ULM disposant d'un simulateur pour la formation (gestion des pannes et des situations d'urgences)
    • École de pilotage ULM
    • Formation de pilotes ULM
    • Conversion pour les personnes détentrices d’une licence PPL AVION en licence ULM
    • Stages de découverte et vol d’initiation
    • Stages de perfectionnement
    • Baptêmes de l’air
  • Air Loisirs : société de découverte de l'aviation (Baptêmes de l'air...)
  • Aéro-Club royal des Ardennes : association de pilotes vélivoles et avions
  • Aéro-Club universitaire de Louvain : regroupe en majorité des élèves ou anciens élèves de l'UCL qui pratiquent le vol à voile
  • Faucheurs de marguerites : club rassemblant principalement des amateurs de machines anciennes
  • New CAG Air Academy: école de pilotage principalement basée à Charleroi mais donnant des cours à EBSH

Accidents et incidents modifier

  • Le un biplan Boeing Stearman s'est abimé lors du décollage, blessant le pilote et le copilote[4].
  • Le un planeur (ka-8, OO-ZOE) piloté par une jeune stagiaire de 17 ans s'est écrasé non loin de l'aérodrome tuant la seule occupante de l'appareil[5]. Il s'agirait d'une erreur de pilotage ayant provoqué une vrille*

Notes et références modifier

  1. Dominique Van Impe, « 1929-1935 - Conception et construction d'avions à Saint-Hubert », Saint-Hubert d'Ardenne. Cahiers d'histoire, Saint-Hubert, Saint-Hubert d'Ardenne asbl, vol. XII,‎ , p. 157-179 (ISSN 0775-0188)
  2. L'aérodrome de Saint-Hubert : Présentation
  3. « Fédération des Clubs Francophones de Vol à Voile », sur Wikiwix (consulté le ).
  4. « Crash d'un appareil biplace à l'aérodrome de Saint-Hubert », sur Site internet officieux des secours luxembourgeois.
  5. « Une jeune fille de 17 ans s'écrase aux commandes de son planeur. », sur Site internet « crashs-aériens ».

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier