93, rue Lauriston

téléfilm français de Denys Granier-Deferre

93, rue Lauriston est un téléfilm français de Denys Granier-Deferre initialement diffusé en 2004 sur Canal+.

Synopsis modifier

Au 93 de la rue Lauriston se trouvait le quartier général la Gestapo française durant l’Occupation — dit la « Carlingue ».
Les autorités allemandes se sont appuyées sur des truands français pour leur travail de basse police. Munis d’une carte allemande, ces voyous étaient intouchables. La bande de Bonny — un inspecteur révoqué pour corruption — et Lafont — un repris de justice — traquait les Juifs et les résistants et rendait des services au Tout-Paris en se livrant au racket, au marché noir et au proxénétisme.

Le téléfilm commence par l'arrestation de Lafont et de ses acolytes le au matin dans une ferme encerclée par la police. À travers l’inspecteur Blot et son enquête sur Bonny et Laffont après leur exécution, le téléfilm revient sur les sinistres activités de la Légion nord-africaine et de la Gestapo française à Paris. Le policier établit un épais dossier compromettant pour certaines personnalités ayant fréquenté les deux collabos. Mais à l’heure de la fin de l’épuration, ses accusations n’intéressent personne. Le téléfilm se termine par cette parole amère de Blot : « Ah ! Que la France est belle… »

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Liens externes modifier