65 Andromedae

étoile géante de la constellation d'Andromède

65 Andromedae (en abrégé 65 And) est une étoile géante de la constellation boréale d'Andromède. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,71[2].

65 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 25m 37,42608s[1]
Déclinaison +50° 16′ 43,0815″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 4,71[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral K4,5 III[3]
Indice U-B +1,89[2]
Indice B-V +1,53[2]
Indice R-I +0,87[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −4,93 ± 0,20 km/s[4]
Mouvement propre μα = +22,399 mas/a[1]
μδ = −15,628 mas/a[1]
Parallaxe 7,460 3 ± 0,228 5 mas[1]
Distance 134,042 9 ± 4,105 6 pc (∼437 al)[1]
Magnitude absolue −1,10[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,63 M[6]
Rayon 50,70+0,52
−1,10
 R[1]
Gravité de surface (log g) 1,65[7]
Luminosité 372 L[6]
Température 3 927 ± 24 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,21[7]
Âge 3,01 × 109 a[6]

Désignations

65 And, HR 699, HD 14872, HIP 11313, BD+49°656, FK5 2165, SAO 23319, WDS J02256 +5017A[8]

Environnement stellaire modifier

65 Andromedae possède une parallaxe annuelle de 7,46 ± 0,23 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire que l'étoile est distante d'environ ∼ 440 a.l. (∼ 135 pc) de la Terre[1]. À cette distante, sa magnitude est diminuée de 0,16 en raison de l'extinction créée par la poussière cosmique présente sur le trajet de sa lumière[4]. L'étoile se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −5 km/s[4].

65 Andromedae possède deux compagnon de treizième et onzième magnitude recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples[9]. Ce sont des compagnons purement optiques[10].

Propriétés modifier

65 Andromedae est une étoile géante rouge de type spectral K4,5 III[3] âgée d'environ trois milliards d'années[6]. Elle est légèrement appauvrie en fer[11] et sa métallicité est équivalente à 62 % celle du Soleil[7].

L'étoile est 1,6 fois plus massive que le Soleil[6]. Lorsqu'elle est devenue une géante, son rayon s'est largement étendu et il est actuellement près de 51 fois plus grand que le rayon solaire[1]. La luminosité de l'étoile est 372 fois supérieure à celle du Soleil et sa température de surface est de 3 927 K[6].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  5. (en) R. Earle Luck et Ulrike Heiter, « Giants in the Local Region », The Astronomical Journal, vol. 133, no 6,‎ , p. 2464-2486 (DOI 10.1086/513194, Bibcode 2007AJ....133.2464L)
  6. a b c d e f et g (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  7. a b et c (en) Caroline Soubiran et al., « The PASTEL catalogue: 2016 version », Astronomy & Astrophysics, vol. 591,‎ , A118 (DOI 10.1051/0004-6361/201628497, Bibcode 2016A&A...591A.118S, arXiv 1605.07384)
  8. (en) * 65 And -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) J. Krempec-Krygier, M. Schmidt et Z. Turlo, « The chemical composition of two K4-type giants, HD 14872 and HD 209960 », Astronomy & Astrophysics, vol. 250, no 2,‎ , p. 451−458 (Bibcode 1991A&A...250..451K)

Liens externes modifier