62 Andromedae

étoile de la constellation d'Andromède

62 Andromedae (en abrégé 62 And) est une étoile de la constellation d'Andromède[12]. 62 Andromedae est sa désignation de Flamsteed, tandis qu'elle porte également la désignation de Bayer de c Andromedae[10]. Elle est assez brillante pour être vue à l'œil nu, avec une magnitude apparente de 5,31. D'après les mesures de parallaxe effectuées lors de la mission Gaia, elle se trouve à une distance de 273 ± 4 a.l. (∼ 83,7 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire avec une vitesse radiale héliocentrique de −29,6 km/s[5] et devrait atteindre une distance minimale de ∼ 144,6 a.l. (∼ 44,3 pc) dans 1,6 million d'années[7].

62 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 19m 16,79693s[1]
Déclinaison +47° 22′ 47,9132″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 5,31[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral A0V[3]
Indice B-V 0,004[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −29,6 ± 2,8 km/s[5]
Mouvement propre μα = −60,03 mas/a[6]
μδ = −5,61 mas/a[6]
Parallaxe 11,953 1 ± 0,164 0 mas[1]
Distance 273 ± 4 a.l. (∼ 83,7 pc)
Magnitude absolue 0,93[7]
Caractéristiques physiques
Masse 2,42 ± 0,02 M[8]
Rayon 1,8 R[2]
Luminosité 45,2+2,1
−1,9
 L[8]
Température 9 572+133
−131
 K[8]
Rotation 86 km/s[9]

Désignations

c And[10], 62 And, BD+46°552, FK5 1063, HD 14212, HIP 10819, HR 670, SAO 37948[11]

62 Andromedae est une étoile blanche de la séquence principale avec un type spectral de A0 V[3]. Abt et Morrell (1995) lui ont donné un type spectral de A1 III[7],[13], correspondant à une étoile géante plus évoluée. Elle a 2,42 fois la masse du Soleil[8], environ 1,8 fois le rayon du Soleil[2] et tourne avec une vitesse de rotation de 86 km/s[8]. Elle rayonne 45 fois la luminosité du Soleil[8] à partir de sa photosphère avec une température effective de 9 572 K[8].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) L. E. Pasinetti Fracassini, L. Pastori, S. Covino et A. Pozzi, « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  3. a et b (en) Gerard T. van Belle et Kaspar von Braun, « Directly Determined Linear Radii and Effective Temperatures of Exoplanet Host Stars », The Astrophysical Journal, vol. 694, no 2,‎ , p. 1085–1098 (DOI 10.1088/0004-637X/694/2/1085, Bibcode 2009ApJ...694.1085V, arXiv 0901.1206, S2CID 18370219)
  4. (en) E. Høg, C. Fabricius, V. V. Makarov, S. Urban, T. Corbin, G. Wycoff, U. Bastian, P. Schwekendiek et A. Wicenec, « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27–L30 (Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  5. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048, S2CID 59451347)
  6. a et b (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
  7. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  8. a b c d e f et g (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , A120, article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052, S2CID 55586789)
  9. (en) F. Royer et al., « Rotational velocities of A-type stars in the northern hemisphere. II. Measurement of v sin i », Astronomy & Astrophysics, vol. 393,‎ , p. 897–911 (DOI 10.1051/0004-6361:20020943, Bibcode 2002A&A...393..897R, arXiv 1201.2052, S2CID 14070763)
  10. a et b (en) Wil Tirion et Barry Rappaport, Uranometria 2000.0 - Volume II - The Southern Hemisphere to +6°, Will Remaklus, (ISBN 0-943396-15-8)
  11. (en) * c And -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg. (consulté le ).
  12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
  13. (en) Helmut A. Abt et Nidia I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », Astrophysical Journal Supplement, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)

Liens externes modifier

  • Ressource relative à l'astronomie  :