49 Librae

étoile binaire spectroscopique de la constellation de la Balance

49 Librae est une étoile binaire[8] de la constellation de la Balance. Elle a une magnitude apparente de 5,47[2], ce qui la rend faiblement visible à l'œil nu depuis le ciel nocturne. L'étoile principale du système est une étoile jaune-blanc de la séquence principale. Le système est situé à 95 années-lumière du Soleil, sur la base de la parallaxe[1], mais se rapproche avec une vitesse radiale de -20 km/s[4].

49 Librae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 00m 19,61087s[1]
Déclinaison −16° 32′ 00,5483″[1]
Constellation Balance
Magnitude apparente 5,47[2]

Localisation dans la constellation : Balance

(Voir situation dans la constellation : Balance)
Caractéristiques
Stade évolutif Séquence principale
Type spectral F8 V ou F9 V[3]
Indice U-B +0,03[2]
Indice B-V +0,52[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −20,1 ± 4,0 km/s[4]
Mouvement propre μα = −644,387 mas/a[1]
μδ = 360,803 mas/a[1]
Parallaxe 34,228 1 ± 0,190 6 mas[1]
Distance 95,3 ± 0,5 al
(29,2 ± 0,2 pc)
Magnitude absolue 2,89[4]
Caractéristiques physiques
Masse 1,4 M[3] / 0,45 M[3]
Rayon 1,86+0,05
−0,04
 R[1]
Gravité de surface (log g) 4,14[5]
Luminosité 4,74 ± 0,03 L[1]
Température 6 237 K[4]
Métallicité −0,02[4]
Rotation 9,6 ± 1,0 km/s[3]
Âge 12 Ga[6]
Orbite
Demi-grand axe (a) ≥ 59,53 ± 0,244 Gm[3]
Excentricité (e) 0,110 ± 0,012[3]
Période (P) 1 142,4 ± 1,1 j[3]
Inclinaison (i) 143,0 ± 2,0°[3]
Argument du périastre (ω) 69,4 ± 7,4°[3]
Longitude du nœud ascendant (Ω) 163,5 ± 2;8°[3]
Époque du périastre (τ) 57 025 ± 22 MJD[3]
Demi-amplitude (K1) 3,847 ± 0,051 km/s[3]

Désignations

49 Lib, BD-16°4196, FK5 1419, GJ 3931, HD 143333, HIP 78400, HR 5954, LFT 1238, LHS 3143, LTT 6378, SAO 159625, WDS J16003 1632A[7]

Caractéristiques modifier

La nature variable de la vitesse radiale de 49 Librae a été notée pour la première fois par Walter Sydney Adams en 1924. Il s'agit d'une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 3,128 années et une excentricité orbitale de 0,11[3]. Le composant principal a un type spectral de F8 V ou F9 V[3], indiquant qu'il s'agit d'une étoile jaune-blanc de la séquence principale. Sa masse est estimée à 1,4 fois celle du Soleil, tandis que son compagnon n'a que 0,4 M[3]. Le système est une source d'émissions radio et de rayons X, qui peuvent provenir du compagnon secondaire[9].

Références modifier

  1. a b c d e f g et h Gaia Collaboration, A. G. A. Brown, A. Vallenari et T. Prusti, « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , A1 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/201833051, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d B. Nicolet, « Catalogue of homogeneous data in the UBV photoelectric photometric system. », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 34,‎ , p. 1–49 (ISSN 0365-0138, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n et o Daryl W. Willmarth, Francis C. Fekel, Helmut A. Abt et Dimitri Pourbaix, « Spectroscopic Orbits for 15 Late-type Stars », The Astronomical Journal, vol. 152,‎ , p. 46 (ISSN 0004-6256, DOI 10.3847/0004-6256/152/2/46, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d et e J. Holmberg, B. Nordström et J. Andersen, « The Geneva-Copenhagen survey of the Solar neighbourhood II. New uvby calibrations and rediscussion of stellar ages, the G dwarf problem, age-metallicity diagram, and heating mechanisms of the disk », Astronomy and Astrophysics, vol. 475,‎ , p. 519–537 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361:20077221, lire en ligne, consulté le )
  5. Suchitra Balachandran, « Lithium Depletion and Rotation in Main-Sequence Stars », The Astrophysical Journal, vol. 354,‎ , p. 310 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/168691, lire en ligne, consulté le )
  6. K. Fuhrmann et R. Chini, « Bright Times for an Ancient Star », The Astrophysical Journal, vol. 834,‎ , p. 114 (ISSN 0004-637X, DOI 10.3847/1538-4357/834/2/114, lire en ligne, consulté le )
  7. « 49 Lib », sur simbad.u-strasbg.fr (consulté le )
  8. Helmut A. Abt, « MK Classifications of Spectroscopic Binaries », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 180,‎ , p. 117–118 (ISSN 0067-0049, DOI 10.1088/0067-0049/180/1/117, lire en ligne, consulté le )
  9. T. Joseph W. Lazio, S. Carmichael, J. Clark et E. Elkins, « A Blind Search for Magnetospheric Emissions from Planetary Companions to Nearby Solar-Type Stars », The Astronomical Journal, vol. 139,‎ , p. 96–101 (ISSN 0004-6256, DOI 10.1088/0004-6256/139/1/96, lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier

  • Ressource relative à l'astronomie  :