49 Andromedae

étoile géante de la constellation d'Andromède

49 Andromedae (en abrégé 49 And) est une étoile de la constellation d'Andromède. 49 Andromedae est sa désignation de Flamsteed, bien qu'elle porte également une désignation de Bayer A Andromedae. Elle est visible à l'œil nu dans de bonnes conditions d'observation avec une magnitude apparente de 5,269[2]. La distance, calculée à partir de son décalage annuel de la parallaxe de 10,4 mas[1], est de 314 ± 5 a.l. (∼ 96,3 pc). Elle se rapproche du Système solaire avec une vitesse radiale héliocentrique de −11,5 km/s[2].

49 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 30m 06,10154s[1]
Déclinaison +47° 00′ 26,1860″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 5,269[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral K0 III[3]
Indice B-V 0,993[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −11,48 km/s[2]
Mouvement propre μα = −0,939 mas/a[1]
μδ = −42,969 mas/a[1]
Parallaxe 10,398 9 ± 0,160 5 mas[1]
Distance 314 ± 5 a.l. (∼ 96,3 pc)
Magnitude absolue 0,50[4]
Caractéristiques physiques
Masse 2,07 M[2]
Rayon 11 R[5]
Gravité de surface (log g) 2,30[6]
Luminosité 70,8 L[2]
Température 4 879 K[2]
Métallicité +0,020 ± 0,04[6]
Rotation 2,0 km/s[7]
Âge 1,75 Ga[2]

Désignations

A And[8], 49 And, BD+46°370, HD 9057, HIP 6999, HR 430, SAO 37275, GSC 03282-02272[9]

Avec un âge estimé à 1,75 milliard d'années[2], il s'agit d'une étoile géante vieillissante du red clump[6] avec un type spectral de K0 III[3], indiquant qu'elle génère de l'énergie par la fusion de l'hélium en son cœur. Son spectre présente des raies spectrales « légèrement fortes » du cyanogène[3]. Elle a 2,07 fois la masse du Soleil[2] et s'est étendue à 11 fois le rayon du Soleil[5]. L'étoile rayonne 71 fois la luminosité du Soleil[2] à partir de sa photosphère avec une température effective de 4 879 K[2].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f g h i j k l et m (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466, S2CID 118505114)
  3. a b et c (en) John L. Schmitt, « Stars with Strong Cyanogen Absorption », Astrophysical Journal, vol. 163,‎ , p. 75 (DOI 10.1086/150747, Bibcode 1971ApJ...163...75S)
  4. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  5. a et b (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and Radial Velocities for a Sample of 761 HIPPARCOS Giants and the Role of Binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M, S2CID 121883397)
  6. a b et c (en) G. Tautvaišienė et al., « Red clump stars of the Milky Way - laboratories of extra-mixing », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 430, no 1,‎ , p. 621−627 (DOI 10.1093/mnras/sts663, Bibcode 2013MNRAS.430..621T, arXiv 1304.4393, S2CID 119211439)
  7. (en) J. R. De Medeiros et al., « Rotation and lithium in single giant stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 363,‎ , p. 239–243 (Bibcode 2000A&A...363..239D, arXiv astro-ph/0010273)
  8. (en) W. Tirion et al., Uranometria 2000.0 - Volume II - The Southern Hemisphere to +6°, Willmann-Bell, Inc., (ISBN 0-943396-15-8)
  9. (en) * 49 And -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg. (consulté le ).

Liens externes modifier

  • Ressource relative à l'astronomie  :