28e régiment de dragons

Le 28e régiment de dragons (ou 28e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous le Premier Empire à partir du 7e régiment bis de hussards, dont l'origine remonte aux Hussards de la Liberté un corps de hussards volontaires nationaux constitué pendant la Révolution française. Elle est actuellement dissoute.

28e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 28e régiment de dragons
Dessin du revers de l'étendard du 28e régiment de dragons, portant les inscriptions réglementaires.

Création 1792
Dissolution 1962
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de Dragons
Rôle Cavalerie
Ancienne dénomination 7e régiment bis de hussards
Devise "Je me fais jour"
Inscriptions
sur l’emblème
Wagram 1809
La Moskova 1812
L'Yser 1914
L'Aisne 1918
AFN 1952-1962

Création et différentes dénominations modifier

Chefs de corps modifier

Étendard modifier

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau, ainsi que l'inscription A.F.N[3],[4].

Historique des garnisons, combats et batailles modifier

Guerres de la Révolution et de l’Empire modifier

  • En Italie de 1805 à 1811[1]

« Parmi les corps qui se sont distingués je dois citer spécialement les 28e et 29e dragons. »[5]

— Prince Eugène de Beauharnais, 9 mai 1809

« En moins de 8 minutes, les 28e et 30e régiments de dragons firent 5 000 prisonniers, prirent 8 pièces et 5 drapeaux »[6]

— Général Reizet, Rapport sur l'affaire du 27 août 1813

.


De 1871 à 1914 modifier

Première Guerre mondiale modifier

 
Maréchal des logis du 28e dragons et sa selle.

1914 modifier

1915 modifier

1916 modifier

1917 modifier

1918 modifier

Entre-deux-guerres modifier

Il est dissous le [7].

De 1945 à nos jours modifier

Au cessez-le-feu du en Algérie et en application des accords d'Évian du , le 28e régiment de dragons crée, comme 91 autres régiments, une des 114 unités de la Force locale algérienne pour le maintien de l'ordre, la 479e UFL-UFO, composée de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires algériens, au service de l'Exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

Le 28e régiment de dragons est dissout sur place le .

Traditions et uniformes modifier

Insigne modifier

Devise modifier

Je me fais jour.

Personnages célèbres ayant servi au 28e Régiment de Dragons modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Historiques 1900, p. 540.
  2. Bouchard 1893, p. 213.
  3. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  4. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  5. Bouchard 1893, p. 116.
  6. Bouchard 1893, p. 155.
  7. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 212-213

Sources et bibliographie modifier

  • Ministère de la Guerre, Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 540.
  • Général Andolenko, Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968
  • Général Suzane, Histoire de la cavalerie française, Paris, Dumaine, 1874.
  • Les Hussards français, Tome 1, De l'Ancien régime à l'Empire, Histoire & Collections
  • Les extraordinaires tenues de l'armée d'Orient : chasseurs et hussards, revue Uniforme, no 76, 1983
  • Stéphane Bouchard, Historique du 28e régiment de dragons, Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne).
  • Historique du 28e régiment de dragons pendant la campagne 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 43 p., lire en ligne sur Gallica.

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

Articles connexes modifier