286e régiment d'artillerie

Le 286e régiment d'artillerie (ou 286e RA) est un régiment d'artillerie de l'armée française, créé en 1917. Il combat lors de la Première Guerre mondiale et est recréé au début de la Seconde Guerre mondiale.

286e régiment d'artillerie lourde
Image illustrative de l’article 286e régiment d'artillerie
Insigne des véhicules de l'état-major du 286e régiment d'artillerie lourde de 1918.
Image illustrative de l’article 286e régiment d'artillerie
Insigne du 286e régiment d'artillerie lourde de 1940.

Création octobre 1917
Dissolution novembre 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Rôle Artillerie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Création et différentes dénominations modifier

  •  : création du 286e régiment d’artillerie lourde à tracteurs (286e RALT) à partir du dédoublement du 86e régiment d’artillerie lourde à tracteurs (86e RALT).
  • 1919 : Dissolution le par regroupement avec le 86e RALT.
  • 1939 : création du 286e régiment d'artillerie lourde d'Afrique (286e RALA).
  • 1940 : dissolution le .

Liste des chefs de corps modifier

Historique des campagnes, batailles et garnisons du 286e RA modifier

La création (1917) modifier

Le régiment est créé le à Verdun, à partir du 2e groupement du 86e RALT[1]. Il est alors organisé ainsi[2] :

La grande guerre (1917-1918) modifier

L'occupation de l'Allemagne (1919) modifier

En réserve le , le régiment rejoint en janvier 1919 Worms en Allemagne, où il est victime de l'épidémie de grippe espagnole qui sévit en Europe. En mars, il rejoint Mayence, qu'il quitte en mai[3].

À partir de février 1919 les batteries étaient progressivement dissoutes. Le , le régiment est dissous par fusion dans le 86e RALT[4].

La Seconde Guerre mondiale (1939-1940) modifier

Le régiment est reformé à la mobilisation de 1939 : le Ve groupe le [réf. nécessaire] à Oran et le VIe groupe le [réf. nécessaire] à Castres[5].

Équipé de canons de 155 C Schneider régiment est rattaché à la 86e division d'infanterie d'Afrique, formée dans la région d'Oran. Le Ve groupe embarque fin septembre pour le Levant[5]. Le VIe groupe, n'embarque pas et rejoint le le 80e régiment d'artillerie nord-africaine. Le 286e, réduit à son seul Ve groupe, stationne à Tripoli au Liban[6]. Il est dissout le 16-17 novembre 1940 et ses éléments rejoignent le régiment d'artillerie métropolitaine du Levant (RAML)[5].

Inscriptions sur l'étendard modifier

Néant

Décorations modifier

Le régiment dans son entier n'a pas reçu de décorations. Le Ier groupe est cité à l'ordre de l'armée en décembre 1917[7], le IIe, le IVe et le VIe à l'ordre de la division, le IVe à l'ordre de la division[8].

Le groupement des groupes II, IV et VI est cité à l'ordre du corps d'armée en 1918[9]. Le IVe groupe seul est également cité cette année-là[10].

Enfin, le groupe B (créé par réorganisation) est cité à l'ordre de la division fin 1918[3].

Insignes modifier

286e RALT - 1917 à 1923 modifier

286e RAL - 1939 à 1940 modifier

L'insigne du 286e RAL montre dans une rondache un canon de 155 CS sur un fond montagneux. Un croissant avec en pointe l'inscription 286 RA entoure la rondache, qui repose sur deux tubes de canons en sautoir[5].

Personnalités ayant servi au sein du régiment modifier

Notes et références modifier

  1. Historique 1920, p. 3.
  2. Historique 1920, p. 4.
  3. a et b Historique 1920, p. 27.
  4. Historique 1920, p. 28.
  5. a b c et d Jacques Sicard, « L'artillerie au Levant et ses insignes », Militaria magazine, no 180,‎ , p. 28-34
  6. (en) Alexis Mehtidis, « Armée du Levant-French Army of the Levant 1920-1946-Notes on its organisation and orders-of-battle », [non publié],‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Historique 1920, p. 8.
  8. Historique 1920, p. 9, 10, 12.
  9. Historique 1920, p. 21.
  10. Historique 1920, p. 24.

Sources et bibliographie modifier

  • Histoire de l'armée française, Pierre Montagnon.
  • Historique de l'artillerie française, H. Kauffert.
  • Historique du 286e régiment d'artillerie lourde, Lyon, Noirclerc et Feutrier, , 31 p., lire en ligne sur Gallica.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier