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Cet article présente les faits marquants de l'année 2009 en Hongrie.

Évènements modifier

 
Ferenc Gyurcsany(septembre 2006)

Février modifier

  • Vendredi  : la Hongrie a enregistré un recul de 2,1 % de son produit intérieur brut (PIB) au quatrième trimestre en glissement annuel, la croissance atteignant 0,3 % sur l'ensemble de 2008.

Mars modifier

  • Samedi  : le premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany (47 ans), à la tête d'un gouvernement minoritaire, propose sa démission pour permettre la formation d'un nouveau gouvernement « avec un nouveau chef de gouvernement ». Le premier ministre était en place depuis le . Il a offert sa démission lors du congrès du Parti socialiste hongrois (MSzP), après avoir pourtant été reconduit à 85 % à la tête du parti : « Je comprends que je suis un obstacle à la coopération politique nécessaire pour la mise en œuvre des réformes. J'espère être le seul obstacle car je vais l'éliminer ».
  • Jeudi  : l'ancien président de la Banque centrale hongroise (MNB), György Suranyi, abandonne sa tentative de formation d'un nouveau gouvernement face à l'opposition déclarée du principal parti de l'opposition, Fidesz, qui annonce qu'il ne soutiendra en aucun cas un gouvernement de technocrates dirigé par Györgi Suranyi et qu'il voulait des élections législatives anticipées.
 
Gordon Bajnai(août 2009)

Avril modifier

  • Mardi  : le parlement élit le ministre de l'Économie, Gordon Bajnai, comme nouveau premier ministre pour succéder au chef du gouvernement démissionnaire, le socialiste, Ferenc Gyurcsany. Très touché par la récession mondiale, le pays a obtenu à la fin de 2008 une aide de 20 milliards d'euros des institutions financières internationales avec comme contrepartie la réduction des dépenses publiques, le gel des salaires des fonctionnaires, la suppression du treizième mois pour les fonctionnaires et les retraités ainsi que la suppression de nombreuses aides aux familles.
  • Jeudi  : l'expert Tamas Vahl, désigné comme ministre de l'Économie du nouveau gouvernement de Gordon Bajnai, renonce après avoir été mis en cause dans une ancienne affaire d'entente illicite, estimant trop risqué de voir les faits reprochés devenir « une énorme affaire politique ». La filiale hongroise du géant de l'informatique d'entreprise SAP, alors dirigée par Tamas Vahl, avait été convaincue en 2004 d'entente illicite pour la fourniture de systèmes informatiques à des universités. Plusieurs autres affaires de ce type existeraient aussi[1].

Mai modifier

  • Mardi  : premier cas confirmé de grippe H1N1 sur un touriste brésilien.

Juin modifier

  • Dimanche  : le parti Fidesz (droite), de l'ancien premier ministre Viktor Orban (1998-2002), est arrivé en tête des élections européennes en Hongrie avec 67 % des voix (16 eurodéputés), s'assurant une avance écrasante sur les socialistes du MSZP (19 %) au pouvoir (4 eurodéputés), alors que le parti d'extrême droite Jobbik fait une perçée avec 8 % (2 eurodéputés). Les grands perdants sont le « Forum démocratique » (MDF, conservateurs) et les alliés libéraux des socialistes (SZDSZ), qui n'ont pas réussi à envoyer de députés à Bruxelles.
  • Vendredi  : l'Union européenne débloque une nouvelle tranche d'un montant de 1,5 milliard d'euros, de l'aide promise pour aider le pays à faire face à la crise financière; la somme sera disponible d'ici à la fin du mois. Avec ce versement, La Hongrie aura perçu au total 5,5 milliards d'euros des 6,5 milliards promis par l'UE à l'automne. Cette aide est conditionnée à des mesures de rigueur pour éviter un nouveau dérapage de la dépense publique.

Juillet modifier

  • Samedi  : plus de 200 personnes ont été interpellées lors de la dispersion d'une manifestation non autorisée de la Garde hongroise à Budapest, faisant 17 blessés légers. La Garde hongroise est l'aile paramilitaire du parti d'extrême-droite Jobbik, qui a recueilli 15 % des voix aux élections européennes de début juin. Son président Gabor Vona figure parmi les personnes interpellées[2].
  • Mercredi  : premier cas mortel de grippe A(H1N1). 37 autres personnes ont été diagnostiquées avec le virus depuis le .

Notes et références modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « 2009 par pays en Europe » (voir la liste des auteurs).
  1. Le Figaro.fr, Hongrie :le ministre de l'Économie renonce
  2. Le Figaro.fr, Garde hongroise: 200 arrestations