1312 en santé et médecine

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Chronologies

Données clés
1309 1310 1311 1312 1313 1314 1315 Décennies : 1280 1290 1300 1310 1320 1330 1340 Siècles : XII^e XIII^e XIV^e XV^e XVI^e Millénaires : -I^er I^er II^e III^e

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Années de la santé et de la médecine : 1309 - 1310 - 1311 - 1312 - 1313 - 1314 - 1315
Décennies de la santé et de la médecine : 1280 - 1290 - 1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340

Cet article présente les faits marquants de l'année 1312 en santé et médecine.

Événements modifier

Une ordonnance de Philippe le Bel « spécifie les poids dont les apothicaires doivent faire usage^[1] ».
Un hôpital est mentionné à Rab, en Croatie^[2].
L'hôpital de Bardon, entre Yzeure et Moulins, et les maisons-Dieu de Gannay et Pierrefitte sont cités dans un registre ecclésiastique du diocèse d'Autun^[3].
Hugues, frère d'Othon IV, comte palatin de Bourgogne, fonde à Apremont, dans le canton de Gray, un hôpital qu'il place sous l’invocation de saint Nicolas et dont il confie la charge aux frères hospitaliers^[4].
À la requête de la faculté de médecine de Paris, Clarice de Rothomago et son mari, Pierre Faverel, sont poursuivis pour exercice illégal de la médecine^[5].

Publication modifier

1306-1312 : Henri de Mondeville, chirurgien de Philippe le Bel, rédige les deux premières parties – consacrées à l'anatomie et aux plaies, contusions et ulcères – de sa « Chirurgie », premier ouvrage publié sur ce thème en français, qu'il n'achèvera qu'en 1320^[6].

Décès modifier

Armengaud Blaise (né vers 1264), médecin de l'école de Montpellier, traducteur de l'arabe et de l'hébreu en latin, neveu d'Arnaud de Villeneuve, médecin de Jacques II, roi d'Aragon^[7].
1312 ? : Pierre Grymant (date de naissance inconnue), originaire d'Origny en Vermandois, clerc et médecin à Paris^[8].

Références modifier

↑ Antoine François Boutron, « Pandectes pharmaceutiques [compte rendu, référence : Adolphe Laugier et Victor Duruy, Pandectes pharmaceutiques, ou Recueil de tous les statuts, édits, lettres patentes, etc. concernant les pharmaciens civils et militaires, Paris, L. Colas, 1837, IV-738 p., in-8° », Journal de pharmacie et des sciences accessoires, vol. 23,‎ juin 1837, p. 314.
↑ Lazar Stanojevic, « Contribution à l'étude de la médecine médiévale serbe », Histoire des sciences médicales, vol. 4, n^os 3-4,‎ 1970, p. 162 (lire en ligne).
↑ Christophe Giraudet (extrait des actes du 51^e congrès de la Fédération des sociétés savantes du Centre de la France), « Note sur les léproseries et maisons-Dieu en Bourbonnais à la fin du Moyen Âge », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Vichy et de ses environs, n^os 117-118,‎ juillet-décembre 1990 et janvier-juin 1991, p. 75 (lire en ligne).
↑ Laurence Delobette, Dictionnaire des curés du diocèse de Besançon au Moyen Âge (mise à jour de Laurence Delobette, Trois mille curés au Moyen Âge : Les Paroisses de Besançon, XII^e – XV^e siècles, lettres A à D, Cêtre, 2010), association Franche-Bourgogne, 18 juin 2013, 213 p. (lire en ligne), p. 17.
↑ Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/1), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Clarice de Rothomago, p. 100 [Pierre Faverel, vol. 2, p. 632] ».
↑ Philippe Icard, « Henri de Mondeville (1260-1325), « le père méconnu de la chirurgie française » : Les Raisons de l'oubli ? », Mémoires de l’Académie nationale de chirurgie, vol. 9, n^o 2,‎ 2010, p. 13 (lire en ligne).
↑ Ernest Renan, « Armengaud, fils de Blaise, médecin », dans Histoire littéraire de la France, t. 28, Nendeln (Liechtenstein), Kraus Reprint, 1971 (1^re éd. Paris, 1881), 512 p. (lire en ligne), p. 127 et suiv..
↑ Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/2), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre Grymant », p. 636.

[1] Antoine François Boutron, « Pandectes pharmaceutiques [compte rendu, référence : Adolphe Laugier et Victor Duruy, Pandectes pharmaceutiques, ou Recueil de tous les statuts, édits, lettres patentes, etc. concernant les pharmaciens civils et militaires, Paris, L. Colas, 1837, IV-738 p., in-8° », Journal de pharmacie et des sciences accessoires, vol. 23,‎ juin 1837, p. 314.

[2] Lazar Stanojevic, « Contribution à l'étude de la médecine médiévale serbe », Histoire des sciences médicales, vol. 4, n^os 3-4,‎ 1970, p. 162 (lire en ligne).

[3] Christophe Giraudet (extrait des actes du 51^e congrès de la Fédération des sociétés savantes du Centre de la France), « Note sur les léproseries et maisons-Dieu en Bourbonnais à la fin du Moyen Âge », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Vichy et de ses environs, n^os 117-118,‎ juillet-décembre 1990 et janvier-juin 1991, p. 75 (lire en ligne).

[4] Laurence Delobette, Dictionnaire des curés du diocèse de Besançon au Moyen Âge (mise à jour de Laurence Delobette, Trois mille curés au Moyen Âge : Les Paroisses de Besançon, XII^e – XV^e siècles, lettres A à D, Cêtre, 2010), association Franche-Bourgogne, 18 juin 2013, 213 p. (lire en ligne), p. 17.

[5] Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/1), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Clarice de Rothomago, p. 100 [Pierre Faverel, vol. 2, p. 632] ».

[6] Philippe Icard, « Henri de Mondeville (1260-1325), « le père méconnu de la chirurgie française » : Les Raisons de l'oubli ? », Mémoires de l’Académie nationale de chirurgie, vol. 9, n^o 2,‎ 2010, p. 13 (lire en ligne).

[7] Ernest Renan, « Armengaud, fils de Blaise, médecin », dans Histoire littéraire de la France, t. 28, Nendeln (Liechtenstein), Kraus Reprint, 1971 (1^re éd. Paris, 1881), 512 p. (lire en ligne), p. 127 et suiv..

[8] Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/2), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre Grymant », p. 636.

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