12e corps d'armée (France)

corps de l'armée française

12e corps d’armée
Image illustrative de l’article 12e corps d'armée (France)
Carte de la 12e région militaire

Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'armée
Guerres 1870-1871
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Meuse
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de Vitry)
1915 - 1re bataille de Champagne
1915 - 1re bataille de la Woëvre
1915 - 3e bataille de l'Artois
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille des monts de Champagne
1918 - Bataille du Piave
1918 - Bataille de Vittorio Veneto

Le 12e corps d'armée est un corps d'armée de l'armée de terre française. Il rassemblait les unités de la 12e région militaire qui comprenait les départements de la Haute-Vienne, de la Corrèze, de la Creuse, de la Dordogne et de la Charente. Son quartier général était situé à Limoges.

Création et différentes dénominations modifier

12e corps d'armée

  •  : renommé groupement Descoings
  •  : renommé groupement Nollet
  •  : renommé 12e corps d'armée

Les chefs du 12e corps d'armée modifier

Second Empire modifier

Bataille de Beaumont
Bataille de Sedan

De 1870 à 1914 modifier

Garnison : Limoges. Comprend les départements de la Haute-Vienne, de la Corrèze, de la Creuse, de la Dordogne et de la Charente.

 
Quartier général du 12e corps d'armée (Limoges)

Composition:

Première Guerre mondiale modifier

Composition modifier

mobilisation de 1914 modifier

Le 12e corps d'armée regroupe les unités de la 12e région militaire. Il mobilise 309 091 hommes en 1914. Sur cet effectif, on comptera à la fin de la guerre : 59 817 tués (soit un pourcentage de perte de 19,55) et 19 691 prisonniers[2].

En application du plan XVII, le 12e corps fait partie, au début de la Première Guerre mondiale, de la IVe Armée du général Fernand de Langle de Cary.

Le 12e corps est commandé par le général Roques.

État-major :

  • chef d'état-major : lieutenant-colonel Méric
  • sous-chef d'état-major : lieutenant-colonel Bernard
Organisation du 12e corps d'armée en 1914
Corps Division Brigade Unités[3]
XII 23e division d'infanterie 45e brigade d'infanterie 63e régiment d'infanterie (Limoges, Saint-Yrieix)
78e régiment d'infanterie (Limoges, Guéret)
46e brigade d'infanterie 107e régiment d'infanterie (Angoulême)
138e régiment d'infanterie (Magnac-Laval, Bellac)
Cavalerie 21e régiment de chasseurs à cheval (1 escadron) (Limoges)
Artillerie 21e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes de 75) (Angoulême)
Génie 6e régiment du génie (compagnie 12/1) (Angers)
24e division d'infanterie 47e brigade d'infanterie 50e régiment d'infanterie (Périgueux)
108e régiment d'infanterie (Bergerac)
48e brigade d'infanterie 100e régiment d'infanterie (Tulle)
126e régiment d'infanterie (Brive)
Cavalerie 21e régiment de chasseurs à cheval (1 escadron) (Limoges)
Artillerie 34e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes de 75) (Périgueux)
Génie 6e régiment du génie (compagnie 12/2) (Angers)
éléments non endivisionnés

et

organiques

Infanterie 300e régiment d'infanterie (Tulle)
326e régiment d'infanterie (Brive)
Cavalerie 21e régiment de chasseurs à cheval (4 escadrons) (Limoges)
Artillerie 52e régiment d'artillerie de campagne (4 groupes de 75) (Angoulême)
Génie 6e régiment du génie (compagnies 12/3,12/4,12/16,12/21) (Angers)
12e escadron du train des équipages militaires
12e section de secrétaires d'état-major et du recrutement
12e section d'infirmiers militaires
12e section de commis et ouvriers militaires d'administration

Historique modifier

1914 modifier

 : combat vers Pin et Izel.
 : engagé dans la bataille des Ardennes, combat vers Menugoutte et Névraumont.
 : combat vers Les Deux-Villes.
 : repli derrière la Meuse, dans la région Beaumont, Mouzon.
27 -  : combat devant Mouzon et vers Beaumont, Fabla et La Besace (bataille de la Meuse). À partir du , repli vers la région nord-est de Vouziers, puis le offensive vers la région Le Chesne, Semuy (combat vers Voncq).
1er septembre : continuation du repli par SommePy, jusque dans la région sud de Vitry-le-François (éléments transportés par V.F. de Vitry-le-François et de Loisy-sur-Marne, dans la région nord-ouest de Brienne-le-Château).
6 -  : bataille de Vitry, combats vers Courdemanges et Châtelraould-Saint-Louvent. À partir du , poursuite, par Bussy-le-Repos et Auve jusque dans la région Minaucourt, Laval.
  • 13 -  : stationnement dans la région Somme-Tourbe, Suippes ; puis, le , mouvement vers la ferme Jonchery.
  • -  : engagé dans la région ouest de Souain et vers Auberive-sur-Suippe.
19, 20, 21, 24 et  : violentes attaques françaises.
 : extension du front à gauche jusqu'au nord de Baconnes. Stabilisation et occupation d'un secteur dans cette région.
1er octobre : extension du front à droite jusqu'au bois Sabot.
 : attaques françaises vers le moulin de Souain et au nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand.
 : extension du secteur à gauche jusque vers la ferme des Marquises.
30, et  : nouvelles attaques françaises vers le moulin de Souain et au nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand.
À partir du engagé dans la 1re bataille de Champagne.
 : violente attaque française vers le moulin de Souain et au nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand.
 : réduction du secteur à droite jusque vers la ferme des Wacques.

1915 modifier

 : front étendu à gauche jusque vers le bois de Mort Mare.
  • -  : retrait du front repos dans la région de Toul. À partir du , transport par V.F. vers Amiens, repos dans la région de Villers-Bocage.
 : transport par camions dans la région de Sus-Saint-Léger.
  • -  : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur entre le nord de Roclincourt et la lisière sud de Neuville-Saint-Vaast (guerre de mines).
 : engagé dans la 3e bataille de l'Artois. Attaques françaises vers Écurie, le Labyrinthe, Thélus et Neuville-Saint-Vaast.
 : front étendu à droite jusque vers la Scarpe. Occupation et organisation du terrain conquis.
 : extension du front à gauche jusque vers la ferme de la Folie et réduction à droite jusqu'au nord de Roclincourt.
 : attaques françaises vers Thélus et la ferme de la Folie.
30,  : attaque allemande et contre-attaque française vers Neuville-Saint-Vaast.
 : réduction du front à gauche jusqu'au chemin Neuville-Saint-Vaast ferme de la Folie.

1916 modifier

 : attaque allemande sur la cote du Poivre. Combat au ravin de la Dame et aux carrières d'Haudromont.
 : attaque allemande de la Meuse à Vaux-devant-Damloup.
 : attaque française sur les carrières d'Haudromont.
 : attaque allemande sur les carrières d'Haudromont et la ferme de Thiaumont.
1er, 8, 12 et  : attaques allemandes dans la région de l'ouvrage de Thiaumont.
 : contre-attaques françaises.
19 -  : combat au bois Nawé et à l'ouvrage de Thiaumont.
  • -  : retrait du front dans la région de Saint-Dizier. À partir du , transport par V.F. dans la région d'Épernay ; repos dans la région de Fère-en-Tardenois.
  • -  : du 9 au , occupation d'un secteur vers Soupir, Pernant. Le , occupation d'un nouveau secteur vers le bois de Beau Marais et Soupir.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction dans la région de Ville-en-Tardenois. À partir du , mouvement vers la région de Crépy-en-Valois, Villers-Cotterêts ; repos. À partir du , transport par V.F. dans la région sud d'Amiens ; repos.
  • -  : occupation d'un secteur vers Cléry-sur-Somme, Biaches, Barleux et la région au nord de Belloy-en-Santerre.

1917 modifier

  • 16 -  : retrait du front ; transport par V.F. de Longueau vers Cuperly.
  • -  : occupation d'un secteur entre Maisons de Champagne et l'ouest de la ferme de Navarin.
 : attaque allemande vers Maisons de Champagne et la Main de Massiges.
8,  : attaques françaises sur Maisons de Champagne.
 : extension du secteur à droite jusqu'à l'Aisne et à gauche jusqu'à Auberive-sur-Suippe.
 : réduction à gauche jusqu'au chemin Souain, Sainte-Marie-à-Py.
 : extension à gauche jusqu'à Auberive-sur-Suippe.
À la fin avril et au début mai, vifs engagements dans la région d'Auberive-sur-Suippe et au nord de Souain (bataille des monts de Champagne).
 : front réduit à droite, à La Courtine.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Dormans puis vers Ville-en-Tardenois ; repos.
  • -  : transport par V.F. de la région d'Épernay vers l'Italie. Repos et instruction dans la région de Castelnuovo, puis le dans celle de Vicence.

1918 modifier

  • -  : mouvement vers Asolo, à partir du occupation d'un secteur au nord de cette région.
  • 14 -  : retrait du front (relève par l'armée italienne), mouvement vers Mason Vicentino ; repos.
  • -  : relève d'éléments italiens et occupation d'un secteur sur le plateau d'Asiago.
 : offensive autrichienne repoussée. Combat à Capitello-Pennar et la cime Echar.
 : franchissement du Piave, poursuite vers Cavrera, Villapajera.
À partir du , des éléments du 12e corps d'armée sont rattachés au 13e corps d'armée italien et prennent part à une offensive sur l'Altipiano d'Asiago et progressent sur le monte Ferragh, le monte Nos et le monte Cimon.
  • 4 -  : Armistice avec l'Autriche, les éléments du 12e corps d'armée sont portés vers la région d'Asolo.

Rattachement modifier

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16 -
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2 -
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Entre-deux-guerres modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

Composition modifier

Grandes unités

Cavalerie

Artillerie

Notes et références modifier

  1. À partir du 31 mars 1918, le général commandant le 12e CA, exerce également les fonctions de commandant des Forces françaises en Italie.
  2. « http://vestiges.1914.1918.free.fr/Pertes.htm », sur vestiges.1914.1918.free.fr.
  3. « http://chtimiste.com/ ».

Bibliographie modifier

  • Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448).
  • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).

Voir aussi modifier

Lien externe modifier