Îlet à Cochons

île de Guadeloupe, France
(Redirigé depuis Îlet Brument)

L'îlet à Cochons est un îlot de Guadeloupe située dans le Petit Cul-de-sac marin à 600 m de la Grande-Terre.

Îlet à Cochons
L'îlet à Cochons
L'îlet à Cochons
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Archipel Guadeloupe
Localisation Petit Cul-de-sac marin (Océan Atlantique)
Coordonnées 16° 13′ N, 61° 32′ O
Superficie 0,24 km2
Point culminant 2,0 m
Administration
Régions d'outre-mer Guadeloupe
Département d'outre-mer Guadeloupe
Commune Pointe-à-Pitre
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Fuseau horaire UTC-4
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
(Voir situation sur carte : Guadeloupe)
Îlet à Cochons
Îlet à Cochons
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
(Voir situation sur carte : Petites Antilles)
Îlet à Cochons
Îlet à Cochons
Île en France

Toponymie modifier

L'îlet fut, un temps, appelé îlet Brumant, du nom des grands-parents paternels de l'écrivaine Simone Schwarz-Bart, anciens propriétaires. Celle-ci avait ouvert, sur l'îlot, un restaurant dénommé Le Bout du Monde[1].

Géographie modifier

L'îlet à Cochons est le plus grand des îlots du Petit Cul-de-sac marin. Les chroniqueurs de l'époque coloniale ont rapporté que les navires accostaient en Basse-Terre pour se ravitailler en eau et en bois ; ils se rendaient également sur l'îlet pour capturer des cochons sauvages d'où son nom[2]. L'écosystème est essentiellement marécageux. Le seul intérêt de l'îlot réside dans ses plages de sable blanc[1].

Histoire modifier

Les premiers habitants furent les Amérindiens, comme le prouvent les vestiges archéologiques, notamment des tessons en céramique, retrouvés sur place[1].

La présence de deux colons est signalée en 1745 ; des habitations sont construites et un four à chaux mis en service. En 1810, les Anglais, alors maîtres de la Guadeloupe, en font un lieu de quarantaine[3]. En 1825, une bananeraie, avec son habitation, est exploitée[4],[5].

Entre 1865 et 1870, une batterie d'artillerie est installée à l'est, dont les 12 canons assuraient la défense de Pointe à Pitre. Il en subsiste le réduit, un corps de garde crénelé no 1, modèle 1846.

En 1928, à la suite du passage de l'ouragan Okeechobee sur la Guadeloupe, l'îlot est entièrement, rasé et sort vierge de toute forme de vie[1].

Aujourd'hui, une vingtaine de propriétaires se partagent cet îlot quasi-désert[1]. Il est fréquenté par de nombreux pêcheurs et plaisanciers en particulier le week-end où des barbecues sont organisés.

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « L'îlet à Cochons sentinelle de Pointe-à-Pitre - "Destination Guadeloupe" N°22 », sur Guadeloupe Voyage (consulté le )
  2. L'îlet à Cabrit, autre îlot du petit cul-de-sac, était de même peuplé de chèvres sauvages.
  3. Construction d'un lazaret
  4. (en) « La ronde des ilets », sur issuu (consulté le )
  5. « Les îlets du Petit-Cul-de-Sac Marin et du Grand-Cul-de-Sac Marin à la Guadeloupe, attrait économique et occupations coloniales aux XVIIIe et XIXe siècles, Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe », sur Érudit (consulté le )

A voir modifier

 

Les coordonnées de cet article :

Liens externes modifier