Île Axel Heiberg

île canadienne

Île Axel Heiberg
Axel Heiberg Island (en)
Image illustrative de l’article Île Axel Heiberg
Géographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Localisation Passage du Nord-Ouest (Océan Arctique)
Coordonnées 79° 41′ 01″ N, 91° 25′ 19″ O
Superficie 43 178 km2
Point culminant Pic Outlook (2 210 m)
Géologie Île continentale
Administration
Territoire Nunavut
Région Qikiqtaaluk
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC-6
Géolocalisation sur la carte : Nunavut
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Île Axel Heiberg
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Géolocalisation sur la carte : océan Arctique
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Île Axel Heiberg
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Île Axel Heiberg
Île Axel Heiberg
Îles au Canada

L'île Axel Heiberg est une île de la région Qikiqtaaluk, Nunavut du Canada. Elle est située dans le passage du Nord-Ouest, à l'ouest de l'île d'Ellesmere, et fait partie de l'archipel arctique canadien. Elle est la 31e plus grande île du monde en superficie[réf. souhaitée], et la 7e du Canada. Elle fait 43 178 km2, soit l'équivalent du Danemark.

L'île est une composante des îles Sverdrup et des îles de la Reine-Élisabeth. L'île est connue pour ses fossiles datant de la période Éocène.

Histoire modifier

Par le passé, l'île était habitée par des Inuits avant d'être abandonnée. Entre 1898 et 1902, Otto Sverdrup mena une exploration à bord du Fram et explora, en remontant le détroit d'Eureka, un groupe d'îles que l'on nommera en son honneur. Parmi ces terres explorées, y figure l'île Axel Heiberg, que Sverdrup pense être une dépendance de l'île d'Ellesmere[1]. Elle tient son nom de l'homme ayant financé l'expédition. Cette dernière fut découverte en 1900. Au cours du XXe siècle, d'autres explorateurs ont visité l'île qui était alors revendiquée par la Norvège. Mais en 1930, Sverdrup signe un accord avec le gouvernement canadien pour lui céder les rapports de son expédition pour la somme de 67 000 dollars canadiens.

En 1955, des scientifiques de l'université McGill ont permis la création de la Station de recherche arctique McGill (en) qui peut compter de 8 à 12 personnes. Les activités de cette station sont la glaciologie, le changement climatique, le pergélisol, l'hydrologie, la géologie, la géomorphologie, la limnologie et la microbiologie[2],[3]. La station est active de mars à août. Les faibles températures de la station ( −15 °C ) permettent d'étudier la survie des micro-organismes en milieu hostile ce qui permet de simuler, entre autres, la survie de ces microbes sur des planètes plus froides que la Terre.

Pendant l'été 1972, une expédition d'une association anglaise, Army Mountaineering Association, permit de nommer le glacier Scaife.

Pendant l'été 1986, une expédition canadienne dirigée par le Dr James Basinger permit d'examiner des fossiles très inhabituels. Il y a 40 millions d'années, pendant l'ère Éocène, une forêt de petits arbres fleurit sur l'île. Ces arbres ont atteint une taille de 35 mètres de haut. À cette époque, le temps était chaud mais les hivers étaient continuellement noirs pendant trois mois. Alors, quand les feuilles tombaient de ces arbres, ils étaient protégés puis momifiés par le froid.

Galerie modifier


Notes et références modifier

  1. Paul-Émile Victor, Les Explorations polaires, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 281
  2. (en) « MARS: McGill Arctic Research Station - McGill University », sur www.mcgill.ca (consulté le )
  3. « La station de recherche arctique de McGill (MARS) », sur Institut nordique du Québec (consulté le )

Liens externes modifier