Épitaphe de Jean Harlow

œuvre de Charles Koechlin

Épitaphe de Jean Harlow, op. 164, est une œuvre pour flûte, saxophone alto et piano de Charles Koechlin composée en 1937.

Épitaphe de Jean Harlow
op. 164
Image illustrative de l’article Épitaphe de Jean Harlow
Jean Harlow (vers 1935).

Genre romance pour trio avec piano
Nb. de mouvements 1
Musique Charles Koechlin
Effectif flûte, saxophone alto et piano
Durée approximative min 40 s
Dates de composition 1937
Création
Dijon, théâtre municipal
Interprètes J.-L. Martin (flûte), Jean-Marie Londeix (saxophone) et F. Jénicot (piano)

Présentation modifier

Épitaphe de Jean Harlow est composé en février puis entre juillet et octobre 1937[1], en hommage à l'actrice Jean Harlow, prématurément décédée en juin de la même année lors du tournage de Saratoga, à vingt-six ans[2].

L'œuvre, conformément à son sous-titre, est une « romance pour flûte, saxophone et piano »[1]. Elle est créée le au théâtre municipal de Dijon par J.-L. Martin (flûte), Jean-Marie Londeix (saxophone) et F. Jénicot (piano)[1].

La partition est publiée par Eschig en 1970[1].

Otfrid Nies relève qu'à l'instar des Deux nocturnes op. 32 bis pour cor, flûte et piano du compositeur, « l'effectif employé donne ici aussi libre cours à un jeu de timbres très inventif[2] ».

Dans un commentaire sur l'œuvre, Charles Koechlin écrit : « L'idée première de cette petite pièce n'était pas destinée à Jean Harlow (qui vivait encore en février 1937), mais ensuite j'ai trouvé que cette mélodie la dépeignait si bien, que je n'ai pas hésité à lui dédier en épitaphe. La sonorité du saxophone devra y avoir toute la douceur facile de la Star et de sa Californie[2] ».

Une note écrite à un endroit de la partition de l'Épitaphe de Jean Harlow renvoie à deux vers du poème Épiphanie de Leconte de Lisle, que Koechlin avait mis en musique vers 1900 pour soprano et piano ou orchestre[2] :

Quand un souffle furtif glisse en ses cheveux blonds
Une cendre ineffable inonde son épaule...

Le passage en question cite d'ailleurs note pour note la mélodie Épiphanie du compositeur[2].

Épitaphe de Jean Harlow, d'une durée moyenne d'exécution de trois minutes quarante environ[3], porte le numéro d'opus 164 dans le catalogue des œuvres de Charles Koechlin[4].

Discographie modifier

  • Koechlin : Complete music for saxophone, CD 3, Mario Caroli (flûte), David Brutti (saxophone) et Filippo Farinelli (piano), Brilliant Classics 9266, 2012.
  • Charles Koechlin : Musique de chambre, CD 2, Tatjana Ruhland (flûte), Libor Sima (saxophone) et Yaara Tal (piano), SWR Music SWR19047CD, 2017[5],[6].

Bibliographie modifier

Monographies modifier

Notes discographiques modifier

  • (de + fr + en) Otfrid Nies, « Charles Koechlin : Un aperçu de sa vie et de son œuvre » : Musique de chambre, p. 76-91, SWR Music (SWR19047CD), 2017.

Références modifier

  1. a b c et d Orledge 1989, p. 383.
  2. a b c d et e Nies 2017, p. 83.
  3. (en) Adrian Corleonis, « Epitaphe de Jean Harlow, romance ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
  4. Caillet 2001, p. 205.
  5. Michel Tibbaut, « Charles Koechlin : enfin la reconnaissance, grâce au SWR de Stuttgart », sur ResMusica,
  6. Stephen Greenbank, « KOECHLIN Chamber Music SWR MUSIC SWR19047CD [SG] Classical Music Reviews », sur MusicWeb International,

Liens externes modifier