Émile Bockstael

politicien belge
Émile Bockstael
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
LaekenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Émile Éloi BockstaelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Vue de la sépulture.

Émile Eloi Bockstael, né à Mons le et mort à Laeken le , est un homme politique libéral bruxellois. Il fut en particulier le dernier bourgmestre de Laeken avant son rattachement à la ville de Bruxelles[1].

Biographie modifier

Émile Eloi Bockstael est né le à Mons[2].

Ingénieur de formation, Émile Bockstael est élu conseiller communal à Laeken en 1872 et est nommé échevin de l'enseignement. Il est nommé bourgmestre en 1877 et occupera ce poste jusqu'à sa mort en 1920. Combinant ses idées urbanistiques à celles du roi Léopold II, qui habitait également la commune et auquel il ressemblait physiquement très fort, il a fortement transformé la commune. La proximité de la fusion fit qu'aucun bourgmestre ne fut nommé entre-temps[3].

Bockstael appartenait au parti libéral et fut cofondateur de différentes œuvres caritatives.

En 1878, il devient membre de la franc-maçonnerie dans la loge Les Amis Philanthropes.

Dans les années 1870, pour répondre au manque de place au cimetière de Molenbeek-Saint-Jean, Bockstael imagine le principe des galeries funéraires où les tombes sont juxtaposées sur plusieurs centaines de mètres, mais aussi superposées. En sa qualité d'ingénieur, il supervisera lui-même la construction de pareilles galeries au cimetière de Laeken en 1879. Elles sont aujourd'hui classées[4].

Il épouse Marie Joséphine Waelkens le à Laeken. Le couple aura trois enfants : Émile Edmond Jean (né à Bruxelles 7 juin 1869), Anna Blanche Louise Marie Henriette (née à Laeken, le 13 décembre 1870), Henri Jean Jacques Oscar (né à Laeken le 3 juin 1889).

Émile Bockstael est enterré au cimetière de Laeken où sa sépulture a été réalisée par Ernest Salu[5].

Hommages modifier

  • Son nom a été donné à un important boulevard de la commune, à un athénée (rue Reper-Vreven) ainsi qu'à la place communale et à la station de métro et la gare qui s'y trouvent.
  • Pierre Theunis a réalisé un buste qui est exposé dans l'ancienne maison communale de Laeken (place Émile Bockstael).
  • Ernest Salu, Jean Rombaux (arch.), Fontaine Bockstael, composée d'un buste en marbre blanc et 3 stèles de pierre bleue et deux mascarons en tête de lion en guise de déversoirs, 1929-1932, Laeken, square Princesse Clémentine[6].

Sources modifier

  • Advocaat Vandermeeren, In memoriam Emile Bockstael.
  • Lucy Peelaert, La représentation maçonnique dans les noms de rues de Bruxelles, Bruxelles, 1982.

Notes et références modifier

  1. Bruxelles patrimoines, 2013, n° 8, p. 54. Ce numéro est précisément consacré aux galeries funéraires bruxelloises.
  2. « Acte de naissance d'Emile Bockstael, établi le 1er décembre 1838,pour l'enfant né la veille » (consulté le ).
  3. « Emile Bockstael dernier bourgmestre de Laeken : Bruxelles Brussel », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. On peut lire dans Commune de Laeken : Rapport fait au Conseil communal, Bruxelles, 1876, p. 53 : Un nouveau mode d'inhumation a fait le sujet d'études sérieuses de la part de votre Comité de salubrité publique. Il a pour but de substituer aux caveaux de famille des galeries souterraines, dans les accotements desquelles on pratiquerait des niches maçonnées et enduites de ciment, ct qui seraient hermétiquement scellées au ciment après l'introduction du cercueil. Ce projet, œuvre de M. l'échevin Bockstael, a reçu l'avis favorable du Comité, et vous l'avez adopté.
  5. « Emile Bockstael (1838-1920) - Mémorial Find a... », sur fr.findagrave.com (consulté le )
  6. « Laeken - fontaine Bockstael », sur web.archive.org, (consulté le )