Gustave Leblanc-Barbedienne

fondeur, successeur de son oncle Ferdinand Barbedienne à la tête de la maison Ferdinand Barbedienne
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Gustave Leblanc-Barbedienne, né Émile-Gustave Leblanc[1] le à Livarot et mort le à Saint-Mandé[2], est un fondeur, successeur de son oncle Ferdinand Barbedienne (1810-1892) à la tête de la maison Ferdinand Barbedienne.

Gustave Leblanc-Barbedienne
Fonction
Maire de Villeneuve-le-Roi
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Émile-Gustave LeblancVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle
Autres informations
Propriétaire de
Maison Barbedienne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Biographie[3] modifier

 
Hôtel Lefranc-Barbedienne dans la rue de Lancry

Fils de François Leblanc et de Célina Désirée Barbedienne, Gustave Leblanc reprend la succession de son oncle maternel Ferdinand, mort en 1892 sans enfant.

Il développe considérablement la fonderie en se spécialisant dans les bronzes monumentaux. Ses ateliers se trouvaient au 63 rue de Lancry, à Paris 10e[4].

En France, beaucoup de monuments aux morts sont signés Leblanc-Barbedienne.

Neveu de Ferdinand Barbedienne, qui n'avait pas d'enfants, il demande par voie de justice à prendre le nom de son oncle afin de poursuivre l'histoire de la Maison. Par décret présidentiel pris en 1893 par le président Sadi Carnot, Gustave Leblanc est autorisé à s'appeler Gustave Leblanc-Barbedienne.

En 1891, Gustave Leblanc-Barbedienne achète le château de l'Abbaye à Villeneuve-le-Roi, ville dont il est le maire entre 1911 à 1919.

En 1921, il s'associe à son fils Jules. La maison Leblanc-Barbedienne et fils disparaît en 1954, les modèles des bronzes d'éditions furent revendus par priorité aux ayants droit[5].

Décorations/Hommages modifier

  • Chevalier de la Légion d'honneur ;
  • Une avenue et une place Leblanc-Barbedienne rappellent son œuvre à Villeneuve-le-Roi ;

Archives modifier

Les papiers personnels de Gustave Leblanc-Barbedienne sont conservés aux Archives nationales sous la cote 368AP[6]

Notes et références modifier

  1. Par jugement en date du 28 février 1894.
  2. Table des successions et absences au bureau de Vincennes, vue 159/258.
  3. Voir la thèse d'Histoire de l'art de Florence Rionnet (Paris 4e) "Le rôle de la Maison Barbedienne (1834-1954) dans la diffusion de la sculpture aux XIXe et XXe siècles - Considérations sur les bronzes d’édition et l’histoire du goût"
  4. L'Hôtel est une œuvre de l'architecte Léopold Debelleix, et a été inscrit aux Monuments Historiques en (1975)
  5. Histoire de la maison Barbedienne, sur E-monumen.net.
  6. Voir la notice dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.

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