Élections infranationales boliviennes de 2010

Élections infranationales boliviennes de 2010
Corps électoral et résultats
Inscrits 5 059 394
Votants 4 401 235
86,99 % en augmentation 2,5
Votes blancs 454 622
Votes nuls 212 456
Mouvement vers le socialisme
Voix 1 870 652
50,10 %
Gouverneurs élus 6 en augmentation 3
Verdad y Democracia Social
Voix 515 370
13,8 %
Gouverneurs élus 1 en augmentation 1
Camino Al Cambio
Voix 97 726
2,62 %
Gouverneurs élus 1 en augmentation 1
Primero el Beni
Voix 64 055
1,72 %
Gouverneurs élus 1 en augmentation 1
Parti arrivé en tête par département
Carte

Les élections infranationales boliviennes de 2010 ont eu lieu le . Environ 5 millions d'électeurs étaient appelés à voter pour les autorités municipales et départementales, en particulier les gouverneurs de chaque département. Le Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti au pouvoir d'Evo Morales (gauche), a remporté 6 des 9 départements autonomes[1]. Le MAS n'avait que 3 régions en 2005[2].

La droite était représentée en particulier par le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR), et parvint à conserver ses bastions de Beni, Tarija et Santa Cruz, mais perdit le Pando et Chuquisaca, remportés par le MAS[1].

Ces élections succèdent aux élections générales de 2009, qui ont vu en décembre la victoire éclatante de Morales, élu président pour la deuxième fois.

Sièges à pourvoir modifier

Partis politiques participants modifier

Postes clés modifier

Gouverneurs modifier

Les candidats en tête pour les sièges de gouverneurs (gobernadores) sont:

Maires modifier

Les candidats en tête pour les sièges de maires des principales municipalités sont:

  • Cobija : candidat du MAS élu[6]
  • Cochabamba: Edwin Castellanos (MAS, élu[6]); Arturo Murillo (Todos Por Cochabamba, TPC)
  • La Paz: Luis Revilla (Movimiento sin Miedo, élu[6]), Elizabeth Salguero (MAS), Guillermo Fortún Suárez (ADN), Hugo San Martín (UN)
  • El Alto: Édgar Patana (MAS), Abel Mamani (MSM)
  • Sucre: Jaime Barron (PAÍS), Ana María Quinteros (MAS), Edgar Arraya (Nueva Alternativa Ciudadana, NAC), Fernando Rodríguez (Primero Sucre), Moisés Torres (Frente Para la Victoria, FPV)
  • Oruro : candidat du MSM

Autres résultats marquants modifier

À Ascensión de Guarayos, capitale de la province de Guarayos (Santa Cruz), le candidat du MAS, Élida Urapuca, l'a emporté contre le MNR, Pablo Guaristi (deuxième) et Roberto Shock. L'ex-président du Comité civique pro-Santa Cruz, organisme qui avait mené les manifestations contre le gouvernement d'Evo Morales, Branko Marinkovic, était derrière la candidature de Shock, et a aujourd'hui des ennuis judiciaires pour s'être illégalement approprié de terrains communaux[7].

Notes et références modifier

  1. a b et c Evo le mordió una punta a la Media Luna, Pagina/12, 8 avril 2010
  2. En Bolivie, résultat en demi-teinte aux élections régionales pour Evo Morales, RFI, 5 avril 2010
  3. Corte Nacional Electoral, Elecciones departamentales y municipales 2010.
  4. (es) Órgano Electoral Plurinacional, « Organizaciones políticas – Tarija », sur Órgano Electoral Plurinacional, (consulté le )
  5. Corte Nacional Electoral, ¿Qué eligiremos el 4 de abril?.
  6. a b et c Evo espera por Pando para festejar la media docena, Pagina/12, 5 avril 2010
  7. El MAS gana en el municipio donde Branko Marinkovic se apropió de tierras indígenas, EA Bolivia, 7 avril 2010

Voir aussi modifier