Élections au Parlement de Galice de 2001

Élections au Parlement de Galice de 2001
75 députés du Parlement
(majorité absolue : 38 députés)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 567 308
Votants 1 544 687
60,17 % en diminution 2,3
Votes exprimés 1 533 939
Votes nuls 10 755
PP – Manuel Fraga
Voix 791 885
51,62 %
en diminution 0,6
Députés élus 41 en diminution 1
BNG – Xosé Manuel Beiras
Voix 346 430
22,58 %
en diminution 2,2
Députés élus 17 en diminution 1
PSdeG-PSOE – Emilio Pérez Touriño
Voix 334 819
21,83 %
en augmentation 2,4
Députés élus 17 en augmentation 4
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Président de la Junte
Sortant Élu
Manuel Fraga
PP
Manuel Fraga
PP

Les élections au Parlement de Galice de 2001 (en espagnol : elecciones al Parlamento de Galicia de 2001, en galicien : eleccións ao Parlamento de Galicia de 2001) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la VIe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans.

Avec une abstention en hausse, le scrutin voit le Parti populaire du président de la Junte Manuel Fraga obtient une quatrième majorité absolue consécutive. Le recul du Bloc nationaliste galicien, une première depuis 1985, au profit du Parti socialiste, qui met un terme à douze ans de reflux, est le principal enseignement de ce scrutin. Là où le PP profite du fort leadership de Manuel Fraga, le BNG échoue à s'ériger en véritable alternative nationaliste, faute de conquérir l'électorat traditionnel du PP.

Six semaines après la tenue des élections, Manuel Fraga est investi pour un quatrième mandat avec le seul soutien des députés de son parti.

Contexte modifier

Le Parti populaire (PP) du président de la Junte Manuel Fraga remporte les élections régionales du 19 octobre 1997 avec 42 députés et 52 % des voix, obtenant sa troisième majorité absolue en sièges et dépassant pour la deuxième fois les 50 % des suffrages exprimés. Le Bloc nationaliste galicien (BNG) devient la principale force de l'opposition et la deuxième formation parlementaire après avoir dépassé la coalition de gauche formée autour du Parti socialiste (PSdeG-PSOE)[1]. Grâce au vote massif des expatriés en sa faveur, le Parti populaire rassemble plus de 800 000 suffrages exprimés et récupère un député au BNG dans la circonscription de La Corogne[2].

Le suivant, Manuel Fraga est investi président de la Junte de Galice pour un troisième mandat consécutive, par 42 voix pour et 33 voix contre, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[3]. Il prête serment le [4] et son nouvel exécutif de 12 membres est assermenté dès le lendemain[5].

Bien qu'il reste en tête, le Parti populaire subit son premier revers après une décennie de pouvoir au cours des élections municipales du 13 juin 1999. Alors qu'il gouvernait cinq des sept plus grandes villes de Galice, il ne conserve que Orense, avec une solide majorité absolue. Le PSOE renforce sa majorité à La Corogne, garde la mairie de Saint-Jacques-de-Compostelle et se trouve en mesure de conquérir Lugo, où la gauche n'a jamais gouverné. Bien qu'il ne réédite pas le dépassement du PSOE, le Bloc nationaliste galicien progresse en voix et en mairies, puisqu'il a la capacité de gouverner Vigo, la ville la plus peuplée de la communauté autonome, ainsi que Pontevedra et Ferrol[6].

Lors des élections générales du 12 mars 2000, le Parti populaire ne subit toujours pas d'usure du pouvoir et s'impose largement en Galice avec 53 % des voix. Si le Bloc nationaliste galicien parvient à progresser de 12 % à 19 %, il ne remporte qu'un député de plus et en totalise trois, loin des cinq qu'il visait afin de constituer un groupe parlementaire au Congrès des députés[7].

Mode de scrutin modifier

 
Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (Parlamento de Galicia) est une assemblée parlementaire monocamérale constituée de 75 députés (diputados), élue pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel D'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Convocation du scrutin modifier

Conformément à l'article 11 du statut d'autonomie, le Parlement est élu pour un mandat de quatre ans[8]. L'article 12 de la loi électorale galicienne du précise que les élections sont convoquées au moyen d'un décret du président de la Junte de Galice, publié au Journal officiel[9]. La première disposition finale de cette même loi dispose que loi électorale relative au Congrès des députés s'applique pour tout ce qu'elle-même ne prévoit pas[10].

Nombre de députés par circonscription modifier

Puisque l'article 11 du statut d'autonomie ne prévoit aucun nombre minimal de députés[8], l'article 9 de la loi électorale indique que le nombre de parlementaires est fixé à 75 et attribue à chaque circonscription 10 sièges d'office, les 35 mandats restant étant distribués en fonction de la population provinciale[11]. L'article 11 du statut énonce en effet que « Dans tous les cas, la province sera la circonscription électorale. »[8].

Le décret de convocation des élections, publié le , dispose que les sièges sont répartis ainsi[12] :

Circonscriptions Députés
La Corogne 24
Lugo 15
Ourense 14
Pontevedra 22

Présentation des candidatures modifier

Peuvent présenter des candidatures[13],[14] :

  • les partis ou fédérations politiques enregistrées auprès du registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
  • les coalitions électorales de ces mêmes partis ou fédérations dûment constituées et inscrites auprès de la commission électorale au plus tard 10 jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la circonscription, à condition de représenter au moins 1 % des inscrits.

Répartition des sièges modifier

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — ce qui inclut les bulletins blancs — dans une circonscription peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes[15],[16] :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus.

Lorsque deux listes obtiennent un même quotient, le siège est attribué à celle qui a le plus grand nombre total de voix ; lorsque deux candidatures ont exactement le même nombre total de voix, l'égalité est résolue par tirage au sort et les suivantes de manière alternative.

Campagne modifier

Principales forces politiques modifier

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 1997
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Manuel Fraga
(Président de la Junte)
Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne, galléguisme
52,19 % des voix
42 députés
Bloc nationaliste galicien
(gl) Bloque Nacionalista Galego
BNG Xosé Manuel Beiras Gauche
Nationalisme galicien, nationalisme de gauche, socialisme démocratique
24,78 % des voix
18 députés
Parti des socialistes de Galice-PSOE
(gl) Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE
PSdeG-PSOE Emilio Pérez Touriño Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, galléguisme
19,46 % des voix
13 députés

Résultats modifier

Voix et sièges modifier

Total régional modifier

Résultats des élections au Parlement de Galice de 2001[17],[18]
 
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti populaire (PP) 791 885 51,62   0,57 41   1
Bloc nationaliste galicien (BNG) 346 430 22,58   2,20 17   1
Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) 334 819 21,83   2,37 17   4
Esquerda Unida-Izquierda Unida (EU-IU) 10 431 0,68   0,20 0  
Démocratie progressiste galicienne (DPG) 6 938 0,45   0,27 0  
Gauche de Galice (EG) 5 001 0,33 Nv 0   2
Parti des indépendants et des professionnels (Autonomo) 4 481 0,29   0,16 0  
Parti humaniste (PH) 4 137 0,27   0,05 0  
Front populaire galicien (FPG) 3 176 0,21   0  
Parti social et démocrate de droit (PSDD) 646 0,04   0,03 0  
Blancs 25 988 1,69   0,38
Suffrages exprimés 1 533 939 99,30
Votes invalides 10 755 0,70
Total 1 544 694 100,00 75  
Abstentions 1 022 976 39,84
Inscrits / participation 2 567 670 60,16

Par circonscription modifier

Circonscription La Corogne Lugo Ourense Pontevedra
Sièges 24   15   14   22  
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 1 039 786 100,00 345 598 100,00 350 643 100,00 831 643 100,00
Abstentions 425 767 40,95 122 541 35,46 138 351 39,46 336 317 40,44
Votants 614 019 59,05 223 057 64,54 212 292 60,54 495 326 59,56
Nuls 4 280 0,70 1 598 0,72 1 268 0,60 3 609 0,73
Exprimés 609 739 99,30 221 459 99,28 211 024 99,40 491 717 99,27
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
PP 296 734 48,67 12   1 124 042 56,01 9   121 073 57,37 8   250 036 50,85 12  
BNG 146 816 24,08 6   43 252 19,53 3   42 780 20,27 3   113 582 23,10 5   1
PSdeG-PSOE[a] 139 662 22,91 6   1 47 838 21,60 3   40 695 19,28 3   106 624 19,28 5   1
Autres 15 175 2,49 3 568 1,61 4 036 1,91 12 031 2,45
Blanc 11 352 1,86 2 752 1,24 2 440 1,16 9 444 1,92

Analyse modifier

 
Parti arrivé en tête par circonscription et intensité de son score.

La participation des Galiciens hors expatriés marque un recul de l'ordre d'un point et demi de pourcentage. À la météo pluvieuse, un classique des dimanches de vote en Galice[19], vient s'ajouter le désintérêt des électeurs pour la campagne, généré par l'absence de surprise quant au résultat final au regard des sondages et la récente survenue des attentats du 11 septembre 2001 qui ont accaparé l'actualité médiatique au détriment de la campagne électorale[20].

Le Parti populaire (PP) du président de la Junte Manuel Fraga s'impose pour la quatrième fois consécutive avec la majorité absolue et 25 points de pourcentage d'avance sur la deuxième force politique[21], mais contrairement aux deux précédents scrutins, il y a plus d'abstentionnistes que de votants en sa faveur[22]. Selon La Voz de Galicia, cet enchaînement de victoire s'explique par la reconnaissance des qualités de chef de Manuel Fraga, son identification comme partie prenante de l'identité régionale, sa communication de style populiste, la puissance de l'appareil du Parti populaire, très bien implanté dans toute la communauté autonome, et l'absence d'alternative réelle parmi les forces politiques opposantes[23]. Contrairement à ses prétentions initiales et à ce qu'il s'était passé en 1997, le Parti populaire échoue à reprendre un siège de député avec le compte des votes des expatriés, 712 voix lui manquant pour ce faire dans la circonscription de La Corogne[24].

Principal enseignement du scrutin, le résultat du Bloc nationaliste galicien (BNG) est en recul, pour la première fois depuis 1985. Il reste cependant la deuxième force parlementaire, devançant d'environ 20 000 voix le Parti socialiste (PSdeG-PSOE)[22]. Subissant un nouvel échec après les élections générales de l'année précédente[25], il échoue à convaincre les déçus du PP de le rejoindre, à mobiliser l'électorat de gauche sur la possibilité d'une alliance avec les socialistes en cas de majorité relative du Parti populaire et à forger une alternative nationaliste à l'image de ce que sont CiU en Catalogne et le PNV au Pays basque, qui bénéficient eux du soutien du monde rural et des petites classes moyennes[26].

Le nouveau chef de file de la social-démocratie, Emilio Pérez Touriño, parvient à stopper douze années consécutives de reflux électoral et gagne deux nouveaux députés[22]. Il surpasse le BNG dans la circonscription de Lugo[22] et lui prend un siège de député dans la circonscription de La Corogne, fief de Francisco Vázquez, maire de la capitale provinciale, socialiste anti-nationaliste et particulièrement déférent envers Manuel Fraga[27]. Le décompte des votes des expatriés réduit l'écart entre les deux formations de gauche à 11 500 voix mais ne permet pas au PSdeG-PSOE de redevenir le premier parti d'opposition[24].

Conséquences modifier

Le , Manuel Fraga est investi président de la Junte pour un quatrième mandat par 41 voix pour et 34 voix contre. Si seul le Parti populaire lui accorde sa confiance, le chef de file du Bloc nationaliste galicien Xosé Manuel Beiras surprend l'ensemble de l'hémicycle et des observateurs en se disant favorable à la proposition du président réélu d'un « dialogue institutionnel constructif »[28]. Il prête serment dix jours plus tard devant le Parlement, tandis que la cérémonie publique en présence de plusieurs milliers de joueurs de cornemuse est marquée par des manifestations étudiantes et syndicales[29]. Son quatrième gouvernement de 14 membres, qu'il nomme le jour de son assermentation[30], entre en fonction le après avoir prêté serment[31].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Contrairement au tableau général, les 15 députés de la coalition formée autour du PSdeG-PSOE en 1997 lui sont attribués pour exprimer le différentiel.

Références modifier

  1. (es) Gonzalo López Alba, « Fraga revalida su mayoría en Galicia y hace fracasar el primer ensayo del frente de izquierdas », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  2. (es) « El PP pulveriza el techo de 800.000 sufragios de las autonómicas del 93 », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. (es) Julia Pardo, « Manuel Fraga fue investido ayer presidente de la Xunta de Galicia por tercera vez », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  4. (es) Lois Blanco, « Fraga reitera su compromiso de «traballar de boa fe» por Galicia », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  5. (es) Mar Villasante, « Fraga defiende ante su gabinete el «trabajo en equipo» frente a las discusiones internas », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  6. (es) Xosé Hermida, « Fraga sufre por primera vez un duro revés, y el BNG conquista las alcaldías de Vigo, Pontevedra y Ferrol », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Xosé Hermida, « El avance de los populares frena el esperado ascenso del Bloque Nacionalista Galego », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. a b et c (es) Espagne, Galice. « Ley Orgánica 1/1981, de 6 de abril, de Estatuto de Autonomía para Galicia. », BOE, art. 11. (version en vigueur : 18 mai 1981) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  9. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 12. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  10. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. Première disposition finale. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  11. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 9. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  12. (es) Espagne, Galice. « DECRETO 197/2001, do 27 de agosto, de disolución do Parlamento de Galicia e de convocatoria de eleccións. », DOG, art. 3. (version en vigueur : 28 août 2001) [lire en ligne (page consultée le 14 janvier 2024)].
  13. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  14. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 169. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  15. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  16. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 31 mars 1994) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  17. (gl) Commission électorale de Galice, « RESOLUCIÓN do 8 de novembro de 2001 pola que se fan públicos os resultados xerais e por circunscricións e a relación de deputados proclamados electos nas eleccións ó Parlamento de Galicia celebradas o día 21 de outubro de 2001. », Journal officiel de Galice,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. (gl) Commission électorale de Galice, « RESOLUCIÓN do 30 de novembro de 2001 sobre correccións de cifras nas circunscricións electorais de Ourense e Lugo e, en consecuencia, dos resultados xerais das últimas eleccións ó Parlamento de Galicia do 21 de outubro de 2001. », Journal officiel de Galice,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. (es) B. Aguirre, « Más de un millón de gallegos se quedó en casa », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  20. (es) Xosé Hermida, « El desinterés por la campaña aumenta la abstención », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) « Fraga logra su cuarta mayoría », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. a b c et d (es) Anxo Lugilde, « Beiras se descalabra ante un Fraga invencible y un Touriño que crece », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  23. (es) Anxo Lugilde, « ¿Por qué siempre gana Fraga? », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  24. a et b (es) Helena Castedo, « El recuento del voto emigrante frustra el objetivo del PP de revalidar sus 42 diputados », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  25. (es) Ángel Collado, « Fraga barre en las elecciones gallegas y gana por cuarta vez con mayoría absoluta », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  26. (es) C. T., « La alternativa de cambio del BNG, sepultada por una nueva mayoría «popular> », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  27. (es) « El retroceso del BNG acelerará la sucesión de Beiras », La Vanguardia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  28. (es) B. Aguirre, « Fraga es reelegido tras ofrecer diálogo sin exclusiones », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  29. (es) Serafín Lorenzo, « Fraga apela a la estabilidad y al diálogo con la oposición para «facer moito máis» por Galicia », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  30. (es) « El nuevo Gobierno de Galicia », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  31. (es) S. L., « El jefe del Ejecutivo supedita los «erros» a la «honradez» de sus doce años de mandato », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier