Église des Carmes de Figeac

église située dans le Lot, en France

L'église des Carmes ou église Saint-Thomas-Becket de Figeac est la plus petite église de la commune de Figeac, située dans le département français du Lot et la région Midi-Pyrénées.

Église des Carmes
de Figeac
Image illustrative de l’article Église des Carmes de Figeac
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Ordre du Carmel ou Saint Thomas Becket
Type Église paroissiale
Début de la construction Début du XIVe siècle
Fin des travaux Fin du XIXe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1993)
Géographie
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Ville Figeac
Coordonnées 44° 36′ 39″ nord, 2° 01′ 44″ est
Géolocalisation sur la carte : Figeac
(Voir situation sur carte : Figeac)
Église des Carmes de Figeac
Géolocalisation sur la carte : Lot
(Voir situation sur carte : Lot)
Église des Carmes de Figeac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Église des Carmes de Figeac
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église des Carmes de Figeac

Historique modifier

La première église du barri a été fondée au XIIe siècle par les abbé de Saint-Sauveur pour créer une paroisse pour les habitants du barri d'Aujou. L'église est dédiée à saint Thomas Becket assassiné en 1170 dans sa cathédrale. L'église d'abord construite à l'extrémité du barri est transférée en 1295 à l'intérieur des remparts, sur le territoire de la paroisse de Notre-Dame-du-Puy, en créant le quartier Saint-Thomas. Cette église a disparu à la Révolution.

L'église Saint-Thomas actuelle faisait partie d'un ancien ensemble conventuel de carmélites. Il existe au XIIIe siècle car le couvent des carmes est mentionné en 1265 parmi les bénéficiaires de legs d'un des coseigneurs de Capdenac.

Après la prise de la ville par les protestants en 1576, les bâtiments ont ruiné la chapelle, le cloître et la salle capitulaire. Après la prise de la ville par les catholiques en 1622, les bâtiments ont été restaurés à l'économie.

Le monastère a été délaissé après la Révolution, sauf la chapelle qui est devenue l'église paroissiale du barri d'Aujou.

En 1871, l'abbé Lacarrière a pris l'initiative de restaurer complètement l'église. Le chevet a conservé son aspect médiéval. Il subsiste encore des vestiges d'enfeus. La façade date du XIXe siècle et les voûtes ont été refaites. Un chapiteau de l'église Saint-Sauveur sert de bénitier.

Les bâtiments du couvent ont été restaurés en 1982 au moment de l'aménagement de la Cité administrative. L'élément le plus intéressant est le portail de l'ancienne salle capitulaire qui doit dater de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle.

Cette église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Douze tableaux des apôtres sont référencer dans la base Palissy[1].

Architecture modifier

L'église à l'origine de style gothique, a connu de nombreux remaniements à la fin du XIXe siècle.

Notes et références modifier

  1. a et b « Eglise des Carmes ou église Saint-Thomas-Becket », notice no PA00125597, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Anne-Marie Pêcheur, Nelly Blaya (photographies), Figeac, le langage des pierres, p. 94-95, Éditions du Rouergue. Ville de Figeac, Figeac, 1998 (ISBN 9782841561377) ; p. 175
  • Sous la direction de Nicolas Bru, Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot, p. 198, SilvanaEditoriale, Milan, 2012 (ISBN 978-8-836621-04-0)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier