Église Sainte-Thérèse de Nantes

église située en Loire-Atlantique, en France

L’église Sainte-Thérèse est une église de Nantes construite au XXe siècle. L'ensemble, formé par l'église, le presbytère, ainsi que l'« école Sainte-Agnès et Théophane Venard » qui est voisine, a été inscrit monument historique par arrêté du [1].

Église Sainte-Thérèse de Nantes
Image illustrative de l’article Église Sainte-Thérèse de Nantes
Église Sainte-Thérèse
Présentation
Culte Catholique romain
Rattachement Diocèse de Nantes
Début de la construction 1935
Fin des travaux 1959
Architecte René Ménard et Maurice Ferré
Style dominant style romano-byzantin
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2011)
Géographie
Pays France
Département Loire-Atlantique
Ville Nantes
Coordonnées 47° 13′ 56″ nord, 1° 34′ 40″ ouest

Carte

Localisation modifier

L'église se situe sur le côté sud-ouest de la place Alexandre-Vincent dans le quartier Breil - Barberie. Elle fait partie d'un ensemble paroissial avec d'autres bâtiments construits conjointement et dans le même style de l'autre côté de l'actuelle rue du Chanoine Larose, comprenant notamment une école (Sainte-Agnès) et un collège (Saint-Théophane-Vénard).

Histoire modifier

Face à l'urbanisation de ce quartier nord-ouest de la ville, Mgr Le Fer de La Motte prend la décision de créer une paroisse qui sera placée sous le patronage de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, à la suite d'un pèlerinage effectué à Lisieux par l’abbé Louis Larose, le premier titulaire de la cure. La première église provisoire s'installe dans un hangar désaffecté situé route de Vannes[2].

C'est d'ailleurs à la demande de l'abbé lui-même que les architectes nantais René Ménard et Maurice Ferré (qui construiront également ensemble l'ancienne église Saint-Georges des Batignolles[3]), établiront les plans d'une église de style romano-byzantin construite en béton avec parements en brique rouge de Beauvais et des colonnes de granit de Saint-Macaire-en-Mauges. Il fut également prévu que les chapiteaux des piliers ne seront pas décorés, que la coupole sera octogonale (et non circulaire), et que la tour-campanile aurait une hauteur prévue de 70 mètres (elle s’arrêtera à 23 mètres)[2].

La pose de la première pierre de l’église intervient le , et dès lors, la construction va subir bien des aléas. Les fondations sont creusées le , et les murs commencent à s'élèver jusqu'à la base des verrières lorsque ceux-ci sont détruits (notamment la partie sud) par les bombardements du durant la Seconde Guerre mondiale. Le chanoine Larose fait distribuer les tuiles destinées à la construction de l'église aux sinistrés du quartier éprouvés eux aussi par les bombardements[2].

La paix revenue, les travaux ne reprirent qu'en 1952 et la chapelle située sous la tour fut ouverte au culte le de cette année-là. En 1958, une œuvre du sculpteur Jean Fréour, un Christ en gloire, y est adjointe. L'église ouvre ses portes pour la messe de minuit de Noël 1959[2] et sa consécration fut assurée en par Mgr Villepelet, évêque de Nantes, et Mgr Jacquemin, évêque de Bayeux et Lisieux.

Notes et références modifier

  1. Notice no PA44000046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b c et d « Nantes Passion Janvier 2012 n°220 », p. 50.
  3. L'« église rouge » devient monument historique - Nantes maville de 15 février 2011.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Marie-Josée Simon-Bouttier, « L'église Sainte-Thérèse de Nantes », dans Hélène Rousteau-Chambon (dir.) et al., Nantes religieuse, de l'Antiquité chrétienne à nos jours : actes du colloque organisé à l'université de Nantes (19-20 octobre 2006), Département d'histoire et d'archéologie de l'université de Nantes, coll. « Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de la Loire-Atlantique » (no hors série), , 268 p. (ISSN 1283-8454), p. 211-221.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :