Église Saint-Marcellin de Monistrol-sur-Loire

édifice catholique de Monistrol-sur-Loire, France

L'église Saint-Marcellin de Monistrol-sur-Loire est une ancienne collégiale située à Monistrol-sur-Loire, en France[2] dans le département de la Haute-Loire.

Église Saint-Marcellin
Église Saint-Marcellin de Monistrol-sur-Loire.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Monistrol-sur-Loire, La-Chapelle-d'Aurec-et-Saint-Maurice-de-Lignon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Saint Marcellin
Style
Construction
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Site web
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
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Description modifier

L'église Saint-Marcellin est une église de style roman construite au XIIe siècle.

Localisation modifier

Elle est située dans le centre historique de Monistrol-sur-Loire, dans le département français de la Haute-Loire.

Historique modifier

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1932[2].

L'église Saint-Marcellin (ou collégiale Saint-Marcellin) remonte au moins au XIIe siècle et servit d'église paroissiale jusqu'en 1309, date à laquelle elle fut érigée en collégiale par Bernard de Castanet pour honorer les cendres de saint Marcellin[3] qui y avaient été transférées vers 890.

De l’église romane bâtie au milieu du XIIe siècle, il reste aujourd’hui la nef de quatre travées et le chœur, doté d’une coupole octogonale sur trompes et de deux chapelles latérales[4].

En 1805-1806, l’église fut reconstruite sous sa forme actuelle et — abstraction faite des bas-côtés du chœur et de la partie centrale de la façade occidentale[5] — tous les murs extérieurs de l’édifice visible aujourd’hui datent de l’Empire.

Telle quelle, la collégiale est connue surtout, outre pour son chœur roman, pour son clocher classique de 1657 surmontant la coupole de ce chœur[6], ainsi que pour le remarquable reliquaire doré de Saint-Marcellin, patron de la commune, réalisé au Moyen Âge. Les vitraux[7] sont l'œuvre du maître lyonnais Barrelon (XIXe siècle).

Le mobilier comprend également des peintures (Saint François stigmatisé secouru par les anges[8] et l’Immaculée Conception[9]), des sculptures (un Christ en croix[10] et une Vierge à l’enfant[11], datant tous deux de la fin du XVIIIe siècle), des devants d’autel en marbre, etc.

En 1984 et dans les années qui ont suivi, l’église fut soumise à une importante rénovation intérieure, tendant à mettre en évidence l’opposition entre la partie centrale romane et l’enveloppe de style classique.

Rénovation de 2010-2011 modifier

En 2010-2011, les travaux de restauration[12] ont permis la restitution de la partie romane de la façade occidentale[13], et la réouverture de la porte monumentale romane[14].

En zoomant sur les photos on voit que le portail du XVIIe siècle a été supprimé, ce qui a permis de le faire réapparaître telle qu'il était à l'époque romane.

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Annexes modifier

Articles connexes modifier

Références modifier

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. a et b « Église Saint-Marcellin », notice no PA00092717, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Sur l'identification de Marcellin, cf. supra.
  4. Le déambulatoire et autres piliers en effet furent démolis en 1777, sur demande des chanoines, et l'abside et les nefs latérales en 1793, à l'occasion de la déchristianisation. Sous la Révolution, l'église perdit son statut de collégiale et fut transformée en halle.
  5. Qui doit être prochainement restituée dans sa forme romane, notamment par la réouverture de baies romanes et du portail monumental (cf. infra).
  6. Le dôme bulbeux,supprimé au début du XXe siècle, fut rétabli dans les années 1980 à l'occasion de travaux de restauration.
  7. . Les vitraux ont été créés en trois étapes : ceux de l’abside en 1864, ceux des bas-côtés de la nef en 1869, et ceux de la façade en 1871.
  8. Copie de 1845 par Juiton d’un tableau de Gerard Seghers.
  9. Copie de 1849 par Cartelier de la célèbre toile du peintre espagnol Murillo
  10. Coupole du chœur.
  11. Collatéral sud.
  12. Jacques Varennes architecte. Cf. Bulletin municipal n°32, mai 2011.
  13. Outre la rénovation des murs Empire.
  14. Jusqu'alors masquée par le portail du XVIIe siècle, très dégradé.

Liens Externes modifier