Édouard Deperthes

Naissance	31 juillet 1833 Houdilcourt
Décès	23 juillet 1898 (à 64 ans) Reims
Sépulture	Cimetière du Montparnasse (depuis le 27 juillet 1898)
Nationalité	française
Activité	Architecte
Maître	Narcisse Brunette
Enfant	Jules Deperthes
Distinction	Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1882)
Archives conservées par	Archives nationales (F/19/7230)^[1]

Œuvres principales
Basilique Sainte-Anne

Pierre Joseph Édouard Deperthes (né le 31 juillet 1833 à Houdilcourt dans les Ardennes, mort le 23 juillet 1898 à Reims, inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse) est un architecte français.

Biographie modifier

Il est le fils de Jeanne Romagny, mariée à Remi Deperthes, ses parents sont cultivateurs et il fait ses études à l’École des frères de Saint-André. Élève de Narcisse Brunette, il entre en 1856 comme conducteur de travaux à la mairie de Reims et loge au 12 de l'esplanade Cérès. Place qu'il quitte vers 1861, puis architecte de l’Hôtel de ville de Paris, chevalier de la Légion d’honneur en 1882, membre de l’Académie nationale de Reims, il fut architecte en chef de la ville de Brest pendant six ans, membre du jury pour l'exposition universelle de 1878. Il est le père de Jules Deperthes également architecte.

Œuvres modifier

Hôtel de ville de Paris.
Basilique de Sainte-Anne-d'Auray (1866-1877).
Prieuré de Binson à Châtillon-sur-Marne (1877).
Église Saint-Patern de Séné (1877).
Fontaine Jean-Baptiste de La Salle, place Saint-Clément à Rouen (1875).
Fontaine-réservoir Sainte-Marie à Rouen (1879).
Chapelle de l'hôpital Auban-Moët d'Épernay (1889).
Monument du comte de Chambord à Sainte-Anne-d'Auray (1891).
Monument de la Fédération bretonne-angevine de 1790, sculpture en bronze, Édouard Deperthes et son fils, Génie de la Liberté par Le Goff, relief du Serment des volontaires par Léon Chavalliaud, qui a achevé l’œuvre de Legoff, 1892, Pontivy Notice n^o AR502481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture ^{[note 1]}^,^[2]
Grand séminaire de Châlons-sur-Marne (1897-1902).
Statue d’Urbain II à Châtillon-sur-Marne (1887).
Église Saint-Pierre-Saint-Paul à Épernay (1897).
Église Saint Patern de Séné dans le département du Morbihan (1878).
Fontaine à la mémoire de Joseph Pobéguin à Cléguérec (1882).

Série de dessins à propos d'archéologie publié en 1861 par l'Académie nationale de Reims puis sous forme de cartes postales.

Images modifier

Hôpital Auban-Moët (Épernay)
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (Épernay)
Statue d'Urbain II (Châtillon-sur-Marne)
Basilique Sainte-Anne (Sainte-Anne d'Auray)
Halle Saint-Martin (Brest)
Fontaine-réservoir Sainte-Marie (Rouen)
Prieuré de Binson (Châtillon-sur-Marne)
Grand séminaire (Châlons-sur-Marne)
Monument du comte de Chambord (Sainte-Anne-d'Auray)
Fontaine Jean-Baptiste de La Salle (Rouen)

Notes et références modifier

Notes modifier

↑ En 1894, les républicains érigèrent un monument commémoratif, constitué d’un socle et d’une colonne de granit de dix mètres. Sur le socle sont gravés les premiers articles des Droits de l’homme et du citoyen, le Serment des Jeunes Volontaires, illustré également par un bas-relief en bronze, le Pacte d’union des municipalités. Le fût portait une allégorie en bronze de la Liberté, jeune femme se libérant du suaire et tendant le rameau d’olivier. Ce monument érigé en 1894, inauguré le 10 août 1896 par le président Félix Faure, commémore le serment des jeunes volontaires du 19 janvier 1790, qui témoigne à la fois du mouvement pour la défense de la constitution de l'État et de l'adhésion aux décrets de l'Assemblée nationale : " Ni Bretons, ni Angevins, mais Français." L'allégorie fixée sur le fût de ce monument a été détruite par un attentat autonomiste en 1938.

Références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

« Deperthe, Édouard », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, 2007 (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 19.

Liens externes modifier

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Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- Union List of Artist Names
Ressource relative à l'architecture :
- Répertoire des architectes diocésains du XIX^e siècle
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- base Léonore
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Nécrologie par Max Sutaine, Académie nationale de Reims, 1898.

[2] En 1894, les républicains érigèrent un monument commémoratif, constitué d’un socle et d’une colonne de granit de dix mètres. Sur le socle sont gravés les premiers articles des Droits de l’homme et du citoyen, le Serment des Jeunes Volontaires, illustré également par un bas-relief en bronze, le Pacte d’union des municipalités. Le fût portait une allégorie en bronze de la Liberté, jeune femme se libérant du suaire et tendant le rameau d’olivier. Ce monument érigé en 1894, inauguré le 10 août 1896 par le président Félix Faure, commémore le serment des jeunes volontaires du 19 janvier 1790, qui témoigne à la fois du mouvement pour la défense de la constitution de l'État et de l'adhésion aux décrets de l'Assemblée nationale : " Ni Bretons, ni Angevins, mais Français." L'allégorie fixée sur le fût de ce monument a été détruite par un attentat autonomiste en 1938.

[wikidata-480ee286faa205449483b7ab712cac33ed4811c1-1] « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-7o9dte3ve-ldqbx6e2pnw0 »

[3] Monument de la Fédération bretonne-angevine de 1790 (Pontivy, Morbihan) sur la base RMN

[1]

[note 1]

[2]