Économie de Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Économie de Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Image illustrative de l’article Économie de Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Palmiers et barques à Chateaubelair

Monnaie Dollar de la Caraïbe orientale
Année fiscale 1er janvier - 31 décembre
Organisations internationales CARICOM, Pays ACP
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) 528 millions de $ (2007)
Croissance du PIB 4,4 % (2007)
PIB par habitant en PPA 3 320 $[1] (2005)
PIB par secteur agriculture : 10 % (2001)
industrie : 26 % (2001)
services : 64 % (2001)
Inflation (IPC) 1 % (2005)
Pop. sous le seuil de pauvreté 30 % (2002)
Indice de développement humain (IDH) en diminution 0,751 (élevé ; 89e) (2021)[2]
Population active 41 680 (1991)
Population active par secteur agriculture : 26 % (1980)
industrie : 17 % (1980)
services : 47 % (1980)
Taux de chômage 15 % (2001)
Principales industries Industrie agroalimentaire, ciment, textile, amidon
Commerce extérieur
Exportations 193 millions $ (2006)
Principaux clients France 26,2 %, Grèce 21,3 %, Italie 18,9 %, Russie 7,2 %, Royaume-Uni 6,8 %
Importations 578 millions $ (2006)
Principaux fournisseurs Singapour 17,3 %, Trinité-et-Tobago 12,1 %, É.-U. 11,1 %, Italie 11 %, Espagne 9,5 %, Turquie 4,6 %, Allemagne 4,4 %
Sources :
https://www.cia.gov/the-world-factbook/countries/saint-vincent-and-the-grenadines

L'économie de Saint-Vincent-et-les-Grenadines dépend principalement du tourisme et de l'agriculture.

Agriculture modifier

L'agriculture est un secteur économique important de Saint-Vincent-et-les-Grenadines avec une part estimée à 10,6 % du PIB.

La culture la plus importante est celle des bananes, bien qu'elle soit en déclin par rapport au début des années 1990 où elle représentait 21 % du PIB (contre 8 % en 2005). Cette culture a notamment souffert des effets des tornades de 1994,1995 et 2002.

L'archipel est aussi le plus grand producteur mondial d’arrow-root.

Pêche modifier

Le secteur de la pêche reste relativement peu développé avec une quantité de poisson péchée estimée à environ 900 tonnes par an.

Drogue modifier

Saint-Vincent-et-les-Grenadines serait le plus gros producteur de marijuana des Petites Antilles. Cette production associée à sa position géographique feraient du pays une de plate-forme de distribution de drogues en provenance d’Amérique latine.

Tourisme modifier

Le tourisme et les activités induites représentaient environ 25 % du PIB en 2000. En 2005, environ 160 000 touristes ont visité le pays. Les îles Grenadines concentrent la majorité de l'activité touristique.

Le gouvernement a beaucoup investi dans le développement des infrastructures touristiques, notamment les aéroports et les infrastructures portuaires de plaisance.

Finance modifier

Avant 2001, le secteur de la finance n'était quasiment pas réglementé. Le pays était alors recensé par le GAFI comme un pays non coopératif. Sous la pression des États et des bailleurs de fonds internationaux, le pays s'est doté d'une règlementation pour lutter contre le blanchiment et le financement d'activités illégales.

Fin 2001, on comptait dans l'archipel 10 075 sociétés offshore, 896 trusts, 38 banques, 35 représentants légaux, 5 fonds de placement et 1 compagnie d'assurance.

Dette publique modifier

La dette publique de Saint-Vincent-et-les-Grenadines est importante. 25 % du budget national est consacré au service de celle-ci. La dette publique était estimée à 73 % du PIB en 2001 et pourrait représenter 107 % du PIB en 2011.

Sources modifier

Références modifier

  1. Chiffre Banque mondiale
  2. (en) « Human Development Reports | Specific country data | VCT » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | VCT »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).