Ève Salvail

mannequin canadienne

Ève Salvail
Ève Salvail
Ève Salvail

Naissance (53 ans)
Québec, Québec, Canada[1],[2]
Physique
Cheveux Naturellement châtains; habituellement décolorés, teints, ou rasés
Yeux Bruns[3]
Taille 178 cm (5'10.")[3]
Mensurations 85C-60-84cm / 32B-24-33[3]
Taille vêtement 34 EU / 4 US[3]

Ève Salvail est une mannequin québécoise, originaire de Matane[4],[5],[6], née le (53 ans)[7]. Elle se distingue par son look arborant un crâne rasé, où figure un tatouage représentant un dragon.

Vie personnelle modifier

Ève Salvail, naît à Québec, le 7 avril 1971, elle est placée le lendemain en adoption dans une maison gérée par des sœurs dans la ville de Chicoutimi[7], elle est adoptée 9 mois plus tard[7] et grandira à Matane. Elle rencontre sa mère biologique en 1999, alors qu'elle a 28 ans[7].

Elle fait son coming-out en tant que lesbienne en 1996 à ses proches[8], puis son coming out médiatique à l'émission Coming Out Stories de Tyra Banks[8], le 9 janvier 2007[9].

En 2016, elle devient sobre, après plusieurs années de lutte contre l'alcoolisme et la toxicomanie[10],[11],[12],[13].

Carrière professionnelle modifier

Gagnante du Prix photogénie[14] du concours « Devenir Mannequin » du magazine Clin D'Œil en 1990[5], Ève Salvail obtient son premier contrat avec l'agence de mannequins Giovanni.

Elle amorce sa carrière de mannequin à Tokyo, au Japon en 1990[10]. À la fin de son séjour en Asie en 1991[15], elle décide de se faire tatouer un dragon sur le crâne, qu'elle rasera[4],[16].

De retour au Québec en 1992, Dick Walsh lui propose un éditorial mode pour le magazine Elle Québec. C'est à la réalisation d'une série de photos, prises par le photographe Carl Lessard et exposées au Shed Café de Montréal, qu'elle est remarquée par le créateur Jean-Paul Gautier[5],[17], qui l'invite à participer à son prochain défilé à Paris, la semaine suivante[18].

Ève Salvail est ensuite photographiée pour le Glamour France et Italie et le Marie-Claire France[19]; les marques telles que Calvin Klein[5], Chanel[5],[11], Ralph Lauren[5], Donna Karan[11], Christian Lacroix[11], Karl Lagerfeld[5], Paco Rabanne[11], Versace[5],[20], Gucci[10], Prada[11], Armani[11], Valentino[20], Mugler[11], ou Moschino[9] font appel à elle. Elle fait aussi les couvertures de plusieurs magazines dont ELLE, City, Fashion Spectrum, TimeOut (Roma), Avril Magazine[21], Lez Spread The Word[10] et Wired, entre autres.

En 1994, elle s'installe à New York[19] et commence à faire son apparition au cinéma, on la voit notamment dans Prêt à Porter (1994), The Fifth Element (1997)[9], Celebrity (1998), Hostage (1999) et Zoolander (2001)[5],[22].

Dès 2005, elle débute dans le monde de la musique sous le nom de DJ Evalicious[5],[10],[15].

Au fil des ans, Ève Salvail s’associe à différentes activités caritatives dont la Fondation Rêves d'enfants, la Fondation canadienne du cancer du sein[16], le Rêve d’Amélie, le Défilé Fashion for Relief, La Dauphinelle[10] et Leucan[10],[22]. Elle a aussi sa propre fondation qui porte son nom et qui vient en aide aux femmes victimes de violence conjugale et à leurs enfants[5].

En 2021, Ève Salvail est la porte-parole de la Journée de visibilité lesbienne québécoise[23].

En 2024, elle est de la 4e saison de la mouture québécoise de Big Brother Célébrités[20].

Honneurs modifier

En 1993, elle est récipiendaire du Prix Vénus de la mode, du Conseil de la Mode de Paris[22].

En 1994, elle reçoit le Prix Hommage du Gala de la Griffe d’Or[22].

En 2000, elle reçoit une plaque commémorative au Gala de la Griffe d’or, pour sa carrière de mannequin[réf. nécessaire].

En 2012, elle est décorée chevalière de l'Ordre de la Pléiade, par l'Assemblée nationale du Québec[24].

Œuvres modifier

Filmographie modifier

Livres modifier

Références modifier

  1. « Ève Salvail » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  2. (en) Erik Meers, « Eve's close shave », The Advocate,‎
  3. a b c et d « Ève Salvail »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) sur FMD.
  4. a et b « De Matane aux plus grands couturiers du monde : l'histoire hallucinante d'Ève Salvail », sur Monde de Stars, (consulté le )
  5. a b c d e f g h i j et k Claudie Arseneault | Initiative de journalisme local, « PORTRAIT | La mannequin mondiale Ève Salvail, la rebelle de Matane, se dévoile », sur MonMatane, (consulté le )
  6. Raphaël Gendron-Martin, « Alcoolisme, coming-out et défilés de mode », (consulté le )
  7. a b c et d Ève Salvail, Sois-toi et t'es belle, Montréal, Les Éditions de l'Homme, , 256 p. (ISBN 978-2761953276), p. 19
  8. a et b Julie Vaillancourt, Archives lesbiennes : d'hier à aujourd'hui (tome 2), Montréal, Les éditions saphiques du RLQ, , 672 p. (ISBN 978-2-9820765-2-5), p. 624
  9. a b c et d (en-US) PinkNews Staff Writer, « Supermodel Salvail comes out as a lesbian », sur PinkNews | Latest lesbian, gay, bi and trans news | LGBTQ+ news, (consulté le )
  10. a b c d e f et g Claire Gaillard, « Ève, juste la petite fille de Matane », Lez Spread the Word, no 2,‎ , p. 53-60
  11. a b c d e f g et h Caroline Grégoire, Le Soleil, « Dans la tête de la top-modèle Ève Salvail », sur Le Soleil, (consulté le )
  12. Agence QMI, « « Apéro piquant »: sexe, drogue et « fashion show » avec Ève Salvail », (consulté le )
  13. « Ève Salvail: son combat contre la dépendance », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
  14. « Agence Sonia Gagnon », sur soniagagnon.com (consulté le )
  15. a et b « Le dragon d'Ève Salvail », sur www.lesaffaires.com (consulté le )
  16. a et b Isabelle Morin, « Ève Salvail: du style et des crayons », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Iris Gagnon-Paradis, « Ève Salvail : sous la surface », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Anne-Lovely Etienne, « Ève Salvail », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  19. a et b « #lstwmag 2 – La prévente est en ligne! », sur Lez Spread the Word, (consulté le )
  20. a b et c « La mannequin matanaise Ève Salvail est concurrente à Big Brother célébrités », sur www.lavantagegaspesien.com (consulté le )
  21. « Couverture de Janvier - Ève Salvail 🤩 », sur AVRIL MAGAZINE,‎ (consulté le )
  22. a b c et d Assemblée nationale du Québec, La Pléiade - Ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, (lire en ligne), p. 19.
  23. Julie Vaillancourt, « Ève Salvail : une porte-parole de taille pour la JVL 2021 », sur Fugues, (consulté le )
  24. « Le président remet les insignes de l’Ordre de la Pléiade à dix personnalités québécoises - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  25. a b et c Maxime Demers, « David La Haye et Ève Salvail dans un film qui dénonce les agressions sexuelles », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  26. « Dompter son dragon - voir les vidéos », sur Vrai (consulté le )
  27. « David La Haye et Ève Salvail: découvrez les premières images du film Frame », sur www.noovomoi.ca (consulté le )