Ère Tenji (Heian)

période de l'histoire du Japon (1124-1126)

L'ère Tenji (天治?) est une des ères du Japon (年号, nengō?, lit. « nom de l'année ») après l'ère Hōan et avant l'ère Daiji. Cette ère couvre la période allant du mois d' au mois de [1]. L'empereur régnant est Sutoku-tennō (崇徳天皇?)[2].

Changement de l'ère modifier

  • Tenji gannen (天治元年?) : Le nom de la nouvelle ère est créé pour marquer un événement ou une série d'événements. L'ère précédente se termine là où commence la nouvelle, en Hōan 5, le 3e jour du 4e mois de 1126[3].

Événements de l'ère Tenji modifier

  • 1124 (Tenji 1, 2e mois) : Les anciens empereurs Horikawa et Toba sortent de la ville en chariot où ils prennent plaisir à contempler les fleurs. Taiken-mon In (anciennement Fujiwara no Shōshi), qui a été l'impératrice de Toba et la mère de Sutoku, se joint au cortège avec beaucoup d'autres femmes de la cour. Leur cortège est brillant et coloré. Un grand nombre d'hommes de la cour vêtus d'habits de chasse suivent les dames de la parade. Fujiwara no Tadamichi suit en chariot, accompagné d'orchestres de musiciens et de femmes qui doivent chanter pour l'empereur[4].
  • 1124 (Tenji 1, 10e mois) : Horikawa visite le mont Kōya[5].
  • 1125 (Tenji 2, 10e mois) : L'empereur visite les sanctuaires Iwashimizu Hachiman-gū et les sanctuaires Kamo-jinja après quoi il visite également les sanctuaires Hirano-jinja, Ōharano-jinja, Matsunoo-taisha, Kitano, Yasaka-jinja et plusieurs autres[5].
Tenji 1er 2e 3e
Grégorien 1124 1125 1126

Bibliographie modifier

Lien externe modifier

Notes et références modifier

  1. Nussbaum, Louis-Frédéric. (2005). "Tenji" in Japan Encyclopedia, p. 958 sur Google Livres; n.b., Louis-Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum, voir Deutsche Nationalbibliothek Authority File.
  2. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, p. 181-185; Brown, Delmer et al. (1979). Gukanshō, p. 322-324; Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, p. 204-205.
  3. Brown, p. 323.
  4. Titsingh, p. 182; Varley, p. 204.
  5. a et b Titsingh, p. 182.